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Et si aujourd'hui Ă©tait notre dernier jour sur terre ? Que ferions nous ?

Chapitre 1 Chapitre 01

Chapter 1 : La terre promise.

*****Cybelle Obirabele*****

Ouf. J'avais déjà oublié la chaleur du Gabon. Je ne sais pas si c'est moi mais je trouve que ce pays mal famé se réchauffe chaque jours un peu plus. Vraiment je n'aurais pas du naitre au Gabon. Bref l'hÎtesse nous a fait savoir que l'on avait déjà franchit le territoire gabonais et que dans moins de dix minutes, nous atterrirons.

J'avoue que j'ai un peu peur. C'est vrai que ca fait vraiment longtemps que j'y ai mis pieds, huit ans. Ce n'est pas rien quand mĂȘme. J'ai peur que tout ai changĂ©. Mes petites sƓurs que Jai laissĂ© si jeunes. (Soupir) Ma petite maman, mon papa d'amour aussi, ils m'ont tellement manquĂ©.

Bref, on est arrivĂ© sur la terre promise. J'ai d'abord laissĂ© que les autres passagers descendent ensuite, j'ai pris mon sac Ă  main MK puis je descendis de l'avion. DĂ©jĂ  que dans l'avion je sentais la chaleur, lĂ , c'est encore pire! J'avais mĂȘme l'impression de dĂ©gouliner de sueur. Beurk.

J'ai d'abord fait plus de cinq minutes dans l'attente de mes valises puis je suis allée m'asseoir. Soudain, au loin je vis une silouhaite qui me parut familiÚre. Sa voix roque se fit entendre, il avait l'air mécontent. C'était mon pÚre ! Huit ans sans voir l'homme qui m'avait engendré me parut, dÚs lors comme une éternité. Il n'avait pas changé ou du moins, semblait rajeunit.

Qu'il est beau cet homme. Surement poussée par l'euphorie de revoir cet homme qui m'avait donné la vie, je me mis à pleurer à chaude larmes puis me jetai sur lui. Notre étreinte semblait durer une éternité, je ne vis alors plus personne ni n'entendais aucun brut. C'était un moment magique ; un moment pÚre-fille.

Papa (Taquin) : Mais chérie, tu ne te crois pas assez vielle pour sauter sur moi comme ca ?

Moi : Tant que je vivrais, mon cher pĂšre, je le ferais toujours.

Papa : Mon Dieu Cybelle, tu as tellement grandit. (Stop). J'ai l'impression d'ĂȘtre passĂ© a cotĂ© de ta vie(Stop) de ta jeunesse et de tous les moments important de ta vie.

Moi (En larme) : Mais non papa. Tu as toujours été là. (Stop) a vrai dire sans nos coups de fils du dimanche et du mercredi, je n'aurais pas tenu le coup. Merci d'avoir été là. Daddi, je t'aime fort.

Papa : Je t'aime aussi chérie. Et je suis fiÚre de toi mon bébé.

Maman (Faisant la moue) : Et moi alors !?

Moi (So happy) : Oh, la femme de vie (me jetant sur elle). Kier non, ma femme, tu es devenue trop belle quoi.

Maman (Feignant de se fĂącher) : lĂ , Obirabele fille, il ne faut pas m'Ă©nerver oh.

Moi : Aka, je blaguais pardon. Il ne faut pas commencer avec tes choses là. Au lieu de dire merci ma fille d'amour que j'aime, tu es là à faire les chichis. (Rire général). Mais, (regardant un peu partout) ou sont les autres !? Isa ? Val ? Marielle et Elisa ??

Papa : Elles étaient trop fatiguées, elles rentrent de leurs choses de soirée là avec leurs cousins.

Moi (Déçu) : Et elles...enfin bref. On y va ? J'ai envie de prendre une bonne douche, il fait trop chaud.

Maman : Oh la fille qui est né en Russie. Ici tu vas sentir ta douleur. Et là on est seulement qu'a 23 degré, sachant que les jours ordinaires on compte plus de trente degré.

Papa (Mort de rire) : ne t'inquiĂšte pas ma puce, tu vas survivre.

C'est dans la bonne humeur que les parents et moi rentrions chez nous. Sur le chemin, tout me semblait différent. Tout avait changé, j'étais contente de ce que je suis de retour chez moi et un peu effrayé d'y revenir aprÚs tant d'années.

C'est vrai que j'ai laissĂ© plusieurs choses et histoire en suspend. Mes amis, seront-ils les mĂȘmes ? Et Karl ? Oui c'Ă©tait mon petit ami, mon premier petit ami depuis la premiĂšre. Une fois que j'ai Ă©cartĂ© mes jambes, il a commencĂ© Ă  se dĂ©filer pour un rien et j'ai commencĂ© Ă  entendre des Ă©chos sur les fameuses meufs avec qui il Ă  couchĂ© aprĂšs moi.

C'est un parfait idiot, mais c'est un putain de bon coup. Les gens dirons que c'est parce que c'est mon premier et sur le sujet on est sensé ressentir beaucoup plus de mal que de gout non ? Chez moi ca été le contraire !

En Russie, il ya eu des bons coups mais pas assez pour m'engager. Oui, je ne suis pas comme la majoritĂ© des filles qui ne cherchent que le mariage ! Le mariage c'est peut ĂȘtre bien, je n'en disconviens pas, cependant, je ne me vois pas disons cinq ans plus tard Ă  faire des bĂ©bĂ©s et les taches mĂ©nagĂšres pendant que mon 'Ă©poux' se tournera les pouces sur son gros sofa. Non ! Il faut que je vive ma vie. Je suis jeune et belle, sans me vanter, mes parents ont fait du bon boulot avec moi hein. (MDR)

L'adaptation en Russie ne s'est pas faite sans encombre. Entre apprendre le russe et faire mes études d'audits des entreprises, c'était un peu chaud. Heureuses que je me suis fait plusieurs amis trÚs rapidement qui m'ont proposé des cours. Et au bout de six mois, j'étais déjà bien meilleur.

Bref papa a mis mes bagages dans le coffre de la voiture et en faisant le tour pour aller m'asseoir un type m'a cognĂ©. Il ne s'est mĂȘme pas excusĂ© hein, il ma juste regardĂ© pendant quelques minutes avec agacement et s'est tirĂ©. Pff, tu as raison cher ami, le Gabon lĂ  c'est pour toi. Je suis encore revenue ici avec la sauvagerie des gabonais. Tchuips, l'homme noir hein. Bref je me suis installĂ© dans la voiture et on est partis.

*****Frany Eudes Koumba*****

Il rentre aujourd'hui de sont voyage d'affaire. Bon ca c'est selon ses dires, mais nothing, je sais qu'il est allé en voyage de loisir avec sa secrétaire qui a le don du port de la jupe trÚs courte. Elle me sort par les pores cette meufs et quand je vais voir mon chéri à son bureau, elle me sort les frappes genre « Ici ce n'est pas le marché, Mr ne reçoit pas n'importe qui.. » comme le budget là, c'est son pÚre qui a construit ca ! Tchuips.

En tout cas, depuis ce matin je ne fait que m'activer. Comme Hendricks rentre aujourd'hui, j'ai refais le mĂ©nage de fond en comble ! Mr est allergique Ă  la saletĂ©. La moindre petite tache, que cela soit sur ses vĂȘtements ou mĂȘme dans la maison, lui fait peter un cĂąble. Je ne sais pas quelle obsession il Ă  avec la propretĂ©. Ca doit surement venir de sa maman, il me l'a laissĂ© entendre pendant une nos disputes. Il parle trĂšs peu de sa mĂšre. Par contre de monsieur le procureur, c'est-Ă -dire de son pĂšre, alors lĂ , j'en ai par-dessus la tĂȘte. A la limite il est amoureux de son pĂšre !

Il l'imite en tout ! Il ya mĂȘme une photo de son pĂšre au milieu du salon. En tout cas, je ne dis rien et ne fais que l'observer. Il ne faut pas fĂącher les grand Mr Ogoulath. En ce qui concerne la partie intime, il n'y a rien Ă  dire. Ce gar-ci est bon. MalgrĂ© le fait qu'il aime se faire dĂ©sirer, il n'y a rien Ă  redire. Et la nouvelle, il m'oblige mĂȘme Ă  porter des sous vĂȘtements blanc, et lui aussi ne porte que du blanc. C'est quelle maniĂšre lĂ  d'aimer la propretĂ© comme ca ? Je sais qu'en arrivant il sera d'humeur grognant. Donc, je minimise les dĂ©gĂąts.

Lui et moi, ca a commencĂ© un soir dans un fast-food ou je travaillais. Avec ses potes et quelques filles assises sur leurs jambes, ils semblaient s'amuser. DĂšs qu'ils eurent finis de manger et boire, ils me firent signe et j'allai sans pression dĂ©barrasser. Soudain un ses potes me tendit un petit papier contenant son nom et numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone suivi d'une invitation a un enterrement de vie de garçon. C'est avec le sourire que j'ai acceptĂ©. La fĂȘte Ă©tait assez cool, encore que c'est moi qui dansais, au sortir de ladite fĂȘte, Hendricks et moi nous sommes sautĂ©s dessus et cinq ans plus tard, je suis toujours lĂ .

Oh croyez moi la vie de couple n'est pas de tout repos. Pendant les deux premiÚres années j'ai vue de toutes les couleurs. Entre son pÚre qui m'appelais la chose et les meufs qui venaient tous les jours cogner devant chez moi a cause de l'homme, j'ai eu ma dose. Hendricks et moi nous sommes séparés plusieurs fois. Cela n'a pas été facile et je rends grùce a Dieu car j'ai tenue le coup. Je pense avoir assez mûris et appris de mes erreurs, on a dépassé le cap des cinq ans et je pense que ca ira crescendo.

MalgrĂ© le fait que ses parents dĂ©sapprouvent cette relation, je sais que je n'investie pas en vain. On a fait d'Ă©normes progrĂšs tous les deux. Quand je repense Ă  tout ce par quoi je suis passĂ©, tout ce que j'ai fait pour garder cet homme avec moi, je me mets Ă  rire comme une folle. Un jour il m'a fait dormir Ă  la belle Ă©toile car son pĂšre est venu lui rendre une visite surprise (Rire), un malade mentale m'a mĂȘme abordĂ©. Ceci pour dire qu'on a vĂ©cu pas mal d'aventure H(Hendricks) et moi, des vertes et des pas mures et je ne compte pas le laisser partir, c'est son pied mon pied.

Il est 18h30 lorsque j'eu fini de tout nettoyer, faire le cuisine et ranger les vĂȘtements sans oublier les repasser. Son avion atterrit dans 1h30 donc je suis allĂ© faire ma toilette et direction l'aĂ©roport. Il dĂ©teste lorsque je lui fais des surprises mais je veux que sa salope de secrĂ©taire me voit l'embrasser sur la bouche. Elle fait sa sainte ni touche lorsqu'il est lĂ  et derriĂšre c'est du genre « il est super craquant » iesh. En tout cas, j'ai vue trĂšs clair dans son jeu, elle pense se jouer de moi mais elle ne sait pas que moi l'enfant de Koumba, je ne laisse pas l'affaire. J'ai portĂ© un jogging blanc, un dĂ©bardeur gris, mon sac a main Gucci, lunettes de soleil et des tongs au pied puis je me rendis a l'aĂ©roport attendre mon homme.

*****Cybelle Obirabele*****

Le trajet m'a parut long. C'est surement parce que tout me paraissait étranger, on aurait dit un autre pays. Nous sommes finalement arrivés, j'ai tout de suite reconnu la maison, enfaite Valéria m'avait envoyé quelques photos sur Whatsapp. Elle est hyper grande, en gros elle correspond au post de papa aka Mr le Directeur général. J'ai toujours su qu'il finira Directeur parce que celui là, c'est l'ami des jours heureux.

Quand il est fĂąchĂ© lĂ , faut surtout pas ĂȘtre sur son chemin. Sur chaque porte de la maison il y a accrochĂ© les rĂšgles de la piĂšce. Comme par exemple a la cuisine il ya un couvre feu ! A partir de 22h45 la porte doit ĂȘtre fermĂ© et a clĂ©, les assiettes de dorment jamais sale etc.

J'espĂšre que la vieillesse et ses petits enfants lui ont fait changer. Bref Je suis rentrĂ© dans la maison, qui Ă©tait dans le noir total, puis en allumant la lumiĂšre du salon, il y avait la majoritĂ© de la famille et quelques amis de la famille qui criaient en chƓur « Surprise ! », peu aprĂšs ils se sont mis a me lancer des confettis et me faire des bises a tour de rĂŽle. Sans mentir j'Ă©tais un peu perdu avec tous ces nouveaux visages. Il ya eu des enfants qui sont nĂ©s et d'autres qui sont en cours, or je n'avais rien laissĂ© comme ca, sans compter les cousins qui ont grandit, c'est le cas de Hugo, que j'ai laissĂ© a 14 ans ; qui me dĂ©passe dĂ©jĂ  la taille.

Mais sans mentir, j'Ă©tais trop happy de revoir mes sƓurs. Elisa est dĂ©jĂ  une grande fille avec ses 15 ans plein, et ValĂ©ria ; Marielle et Isabelle elles sont restĂ©es les mĂȘmes . Toujours entrain de se moquer des autres. C'est un grand bol d'air ces meufs ! Elles m'ont vraiment manquĂ© xoxo. Vers 22h00 la majoritĂ© de la famille Ă©tait dĂ©jĂ  parti, j'ai enfin pu prendre mon bain et rester en comitĂ© trĂšs restreint.

Valéria : Hmm Cybelle, (fouillant ma valise) tu nous as apporté quoi ??

Moi : Apporter quoi nayĂ© ?? La sƓur tu Ă©tais avec moi le jour lĂ  ? Ou j'ai transpirĂ© le jour de ma soutenance ?

Valéria : Aka j'étais là en esprit

(Rire général)

Moi (Allongé sur le lit) : Regarde la valise bleu, (haussant le ton) tu ne prends que le paquet ou il ya ton nom hein ?

Isabelle (Morte de rire) : Oui ! Val est toujours comme ca. Elle aime trop prendre les choses des autres. Cybelle, je te dis hein, la jolie chaussure que Marielle avait acheté au charbonnage la nuit là, on a seulement vue le feu un jour ca avait disparue pour se retrouver dans sa chambre !

Moi (Morte de rire) : Vrai vrai ? Vous ĂȘtes des acteurs ici hein .krkrkrkr

Marielle : Laisse Cybelle tu as raté les grandes docs ici, donc Mbappé couchait aussi avec Jennifer !?

Moi (Perdu) : Mbappé ?? C'est qui encore celui-là ?

Valéria (rangeant ses affaires) : Aka, quel Mbappé encore comment !? Ton copain que tu as laissé ici s'appelle comment ??

Moi (étonnée) : Karl ?

Marielle : Mais oui aka. C'était chaud a la plage la derniÚre fois, comme le couillon de Karl a fini de la couché comme un chien a la banquette arriÚre de du taxi, il l'a déchargé devant tout le monde ! Elle voulait faire genre elle lui dit ses quatre vérités, mais sa nouvelle go, Dominique l'a caché en disant que le fait qu'elle couche avec Karl était un pari entre pote et qu'aprÚs les autres lui sont passé dessus pour voir quelle gout une salope avait.

Moi (Choquée) : Wooo, donc tous les gars là l'on couché ? Et Dominique aussi ne sait pas ce qui l'attend ??

Marielle : Ah mais oui, on va te dire quoi ?? Le pipi de karl est sucré.

(Mort de rire)

ValĂ©rie : Hum la sƓur tu affirme ca comme si...

Marielle (L'interrompant direct) : Vous savez toutes ici que question sexe je suis transparente, et mon affirmation se base sur le fait qu'il soit impossible d'ĂȘtre un personne consciente, d'entendre ou mieux de voir des choses qui se passe avec Karl et d'accepter de coucher avec. Avec moi c'est quitte ou double, avant mĂȘme que tu ne viennes me draguer j'ai dĂ©jĂ  consultĂ© les archives de ta vie !

Moi : Wooo, tout de suite les grands mots. ValĂ©ry, tu as entendu ta sƓur hein ??

Valéry : aka, mais c'est toi qui est partis dormir en Russie, nous on est là ma sauce. Krkrkrkrkr.

Marielle : Et ce n'est pas tout oh ma chérie, (se levant et fermant la porte) Karl a un enfant, une petite fille de quatre ans.

Ah et j'oubliais les bonnes maniÚres, je m'appelle Cybelle Obirabele, j'ai 23ans et aprÚs l'obtention de mon baccalauréat en série A1, j'ai opté pour des études d'Audits des entreprise en Russie. Avec beaucoup d'effort, je suis revenue avec diplÎme en gestion d'entreprise.

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