« Un livre c'est la naissance d'un voyage, le tracĂ© d'un itinĂ©raire. » J.R.R. Tolkien Vous allez vous trouver immergĂ© dans un enchaĂźnement de pĂ©ripĂ©ties, intrĂ©pides, non sollicitĂ©es par un couple de paisibles retraitĂ©s. Ils sont emportĂ©s dans des intrigues invraisemblables, souvent abracadabrantes, avec des lendemains incertains. C'est l'obstination dĂ©raisonnable d'Ă©poux qui persistent et signent d'une maniĂšre jusqu'au-boutiste toutes les situations, quelles qu'en soient les consĂ©quences. Chaque obstacle renforce leur dĂ©termination. « Celui qui s'est fixĂ© un but n'en change pas. » LĂ©onard de Vinci Dans l'impossibilitĂ© de revenir en arriĂšre, le seul choix qui se prĂ©sente Ă leurs yeux c'est de continuer toujours plus loin, dans l'Ă©chelle des bacchanales comme dans la dĂ©mesure de la violence pour la survie coĂ»te que coĂ»te. Ne soyons pas l'esclave de nos craintes, la peur, c'est la capacitĂ© de reconnaĂźtre le danger. Deux solutions se prĂ©sentent, avec une seule conclusion possible : fuir ou combattre. Et mĂȘme si cela ne dure qu'un temps, le compte Ă rebours de l'inconnue est amorcĂ©. Ainsi, exister sans rien laisser derriĂšre soi.
Du mĂȘme auteur
- Flic fonctionnaire ou fonctionnaire flic (Les alĂ©as du policier de terrain), 2014, Ăditions Lacour OllĂ© ;
- Flic fonctionnaire ou fonctionnaire flic, la B.A.C,2015, Editions Lacour Ollé ;
- Songe, 2017, Editions Au Pays RĂȘvĂ© ;
- La Loi de l'Ombre, 2018, Ăditions Au Pays RĂȘvĂ© ;
Des clichĂ©s du passĂ©, 2019, Ăditions Au Pays RĂȘvĂ©.
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Certains cherchent les emmerdes, d'autres, ce sont les emmerdes qui viennent Ă eux.
Pour réussir sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un livre et planter un arbre.
Annie Saumont
J'ai fait deux enfants, planté des arbres dans notre jardin, et fini ce livre. Le sixiÚme !
André Monray
Les idées neuves n'ont pas d'ùge.
Description
Autobiographie
Ancien ouvrier en tĂŽlerie-carrosserie-peinture, ensuite fonctionnaire dans la police nationale, actuellement en retraite depuis janvier 2003.
Je suis marié depuis 1970, deux enfants de 45 et 49 ans.
Je me suis mis à l'écriture par hasard, le premier livre relatant les 15 premiÚres années dans la grande maison, suivi par un deuxiÚme sur les 15 autres, jusqu'à mon départ en retraite, suivi de cinq ans comme réserviste.
Par la suite, lors de divers salons, oĂč je relate mon vĂ©cu avec diffĂ©rentes anecdotes et situations sur les coulisses de la police, beaucoup de personnes m'ont rĂ©pondu : on ne veut pas savoir, on dĂ©sire du rĂȘve.
Ainsi est notre société. Et pour cela, j'ai écrit des romans d'action, des aventures fictions.
De ce fait, les deux autres sont des romans d'action de type thriller, un cinquiÚme, relatant des citations et anecdotes, car pour construire l'avenir, il faut se servir des erreurs du passé pour avancer et éviter de les renouveler.
Et maintenant, ce dernier, une histoire d'action vécue, par des gens simples, obligés d'agir dans l'action, pour survivre, lors de différentes confrontations dangereuses.
André Monray
Les idĂ©es neuves sont mal vues et gĂ©nĂ©ralement combattues, sans autre raison que n'ĂȘtre pas encore communĂ©ment admises.
John Locke
Ne dites pas qu'il s'agit d'un problĂšme difficile. Si la chose n'Ă©tait pas difficile, ce ne serait pas un problĂšme.
Maréchal Foch
Avant-propos
C'est une cascade d'aventures rocambolesques qui s'enchaßnent pour tenir le lecteur en haleine, des événements insolites qui arrivent à un couple de jeunes retraités qui veut profiter pleinement de la vie, en se tenant en dehors de toutes les contraintes du passé et du présent, et profiter du lendemain.
Mais voilà que le destin en a décidé autrement en les confrontant à mille péripéties, auxquelles ils n'ont jamais eu à faire face.
Des profanes dans la violence et l'action, qui doivent s'adapter pour survivre ou subir.
Sans compter que lors des nombreuses mésaventures, ils rencontrent également des situations plus agréables, telles que des passions amoureuses interdites.
En fait, tout ce qui entoure et fait partie de l'expérience aventureuse, avec ses complications et ses surprises.
Situation à l'opposé de leur petit confort de citadins.
Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, je vous propose d'essayer la routine...
Elle est mortelle.
Paulo Coelho
Chapitre 1Une aventure banale
Un jeune couple en retraite décide de profiter des belles journées d'automne de la CÎte d'Azur, en allant faire de la marche dans les sentiers de l'arriÚre-pays.
Donc, ce matin, Gus et son épouse Magdeleine, au lever du soleil, se préparent pour une journée de randonnée du cÎté des Courmettes, au-dessus de Tourrettes-sur-Loup.
La balade s'annonce de bon aloi, car le ciel est dégagé, annonçant une belle journée. Les sacs à dos, préparés la veille sont maintenant remplis de victuailles, d'eau, sans oublier le litron de vin du pays.
Le café chaud en préparation pour le thermos. Le pain frais sera pris au passage dans le village avant d'entreprendre la balade
Et maintenant dans la fraßcheur de l'aurore matinale, départ de la maison, sous les premiers cris des oiseaux sous un ciel qui flamboie au clair matin.
De passage au village non loin du sentier de départ, achat du pain pour le casse-croûte de la balade, suivi de quelques délicieux encas et friandises pour agrémenter leur journée.
Mais avant de partir, un petit café avec croissant à l'ouverture du troquet en compagnie des lÚve-tÎt.
Les voilà partis pour une découverte de la nature, loin de l'agitation de la ville. Le départ s'annonce facile et agréable, le sentier, large et dégagé, permet de marcher sans fatigue. Mais cela reste de courte durée, la difficulté s'annonce avec l'apparition de marches taillées dans la terre, ravinées par le temps, d'autant que la pente devient maintenant de plus en plus raide. Le jour se lÚve et le calme est interrompu par le chant des oiseaux et le bruissement du vent dans les branches feuillues des arbres.
AprÚs quelques heures de marche, la fraßcheur matinale commence maintenant à laisser la place à une température plus douce.
Ils prennent la direction du promontoire qui se dessine au-dessus des bois et trouvent un ensemble de rochers autour d'un grand bloc, qu'ils utilisent comme une table, pour la pause casse-croûte.
La vue est entiĂšrement dĂ©gagĂ©e pour dĂ©couvrir toute la cĂŽte, de la pointe de Menton, de la Baie des Anges, l'AĂ©roport, les Ăles de LĂ©rins jusqu'Ă Mandelieu. La situation gĂ©ographique est extraordinaire, en quelques kilomĂštres, Ă vol d'oiseau, ils se trouvent rapidement Ă 900 mĂštres d'altitude, avec une vue de l'ensemble du littoral magnifique, une vĂ©ritable carte postale sans prendre l'avion.
AprÚs la pause, reprise de la balade en direction du sommet en passant par la piste balisée, il s'agit d'une voie carrossable réservée aux engins de lutte contre les incendies.
En arrivant dans un bosquet, juste avant une zone dégagée, ils entendent des bruits de voix, plutÎt une dispute entre deux personnes qui parlent à haute voix, des phrasesincompréhensibles, difficiles à décrypter, à part quelques mots plus forts que d'autres. Cela ressemble à un fort différend, les insultes maintenant fusent de part et d'autre.
Cachés derriÚre un taillis, ils remarquent la présence de deux individus et deux véhicules type 4x4. Les échanges verbaux, maintenant sont de plus en plus violents, l'altercation s'envenime, les mots et les insultes laissent comprendre qu'un drame physique, risque de se produire à tout moment.
Quand soudain les deux antagonistes sortent une arme de poing, dans le pur style cinéma western, deux coups de feu retentissent. Les deux hommes tombent à terre.
L'un d'eux se traĂźne jusqu'Ă un vĂ©hicule, s'adosse contre la roue, et reste assis Ă mĂȘme le sol.
AprÚs cet acharnement de violence, ils sont surpris par le brusque retour au calme, qui est maintenant revenu, le silence de la nature, loin de l'agitation des humains, reprend ses droits. Plus rien ne bouge, c'en est inquiétant.
Les deux randonneurs maintenant s'approchent discrÚtement en se dissimulant derriÚre un rocher. Là , ils entendent, et comprennent parfaitement que l'un des personnages, accroupi contre le véhicule est en train d'appeler par téléphone du renfort. Et ne comprend pas pourquoi il se trouve seul ?... (Un long silence) il ajoute, le souffle court, la voix moins forte :
- Vous vous ĂȘtes trompĂ©s de sommet ! DĂ©pĂȘchez-vous, je n'ai presque plus de batterie.
Il repose son téléphone, visiblement épuisé par cette action et reste immobile contre le 4x4.
L'autre individu se relĂšve, il s'approche vers le vĂ©hicule oĂč se trouve l'autre blessĂ©, ouvre le coffre, s'accapare d'un grand sac et se dirige maintenant vers l'autre voiture pour prendre un gros sac Ă dos ; Ă l'intĂ©rieur, une voile de Parapente, qu'il dĂ©balle, passe un harnais autour de sa taille et l'accroche Ă la voile.
Une fois harnaché de tout son paquetage, il se jette dans le vide, pour s'envoler en direction de Tourrette, sous les yeux ébahis de nos deux randonneurs.
Le couple s'approche maintenant de la victime, qui est à demi inconsciente, les yeux entrouverts, l'homme respire avec difficulté. Dans le téléphone, qu'il tient à la main, ils entendent une voix qui demande des précisions sur sa position, afin de pouvoir le rejoindre.
Le blessé reprend ses esprits et répond :
- Je dois ĂȘtre au-dessus de vous, mais plus vers la droite de votre position... (un long silence, il a de plus en plus de mal Ă s'exprimer) Vous devez faire... le tour... il s'est envol... ave.. avec le matos, mais j'ai... un.. un traceur... .
Puis plus rien, il vient de mourir !
Nos deux randonneurs craignant l'arrivée des acolytes de la victime, décident de partir rapidement en empruntant un des deux 4x4.
Mais avant, Gus rĂ©cupĂšre le tĂ©lĂ©phone du moribond et le traceur qu'il avait dans la poche de son gilet, oĂč se trouvent Ă©galement un rouleau de billets de banque et un portefeuille. Dans le coffre ouvert de la voiture, se dĂ©couvre un sac entrouvert contenant des armes et des munitions, matĂ©riel qu'il dĂ©pose dans l'autre vĂ©hicule. Et avant de partir, ils font basculer le cadavre au bas de la falaise, le corps finit dans les taillis en contrebas.
Ils s'engouffrent dans le véhicule et partent dans la direction opposée de l'arrivée des autres amis de la victime.
La piste les conduit vers la direction de Vence, loin du lieu tragique.
Pendant le trajet, ils s'aperçoivent que le traceur signale, que l'homme volant est immobilisé non loin de la piste, qu'ils empruntent.
Plusieurs minutes plus tard, derriÚre un bosquet proche du chemin, ils découvrent « l'oiseau volant » sans vie. à l'atterrissage, il a percuté un arbre, une branche brisée s'est plantée dans son ventre.
Ils rĂ©cupĂšrent les deux sacs « surprises » et le tĂ©lĂ©phone. AprĂšs une fuite d'une demi-heure en direction de Vence, ils font une halte pour examiner les sacs. Moment d'Ă©motion, l'un contient une grosse quantitĂ© de « came », ainsi que le mouchard du traceur, qui est immĂ©diatement dĂ©connectĂ©, pour Ă©viter toute surprise dĂ©sagrĂ©able. Dans le sac Ă dos des paquets de liasses de « BĂ©lins » (fric). La somme doit ĂȘtre importante « a faĂŻre vira la testa » (en niçois)... Ă donner le tournis.
De passage à Vence, aprÚs l'achat à la Poste de deux grosses boßtes en carton Colissimo, pour expédier à leur adresse, le contenu du sac d'argent, qu'ils ont récupéré. Cela afin d'éviter de se trouver en possession de ce matos suspect.
Concernant le sac d'armes, direction parking deux roues, du Polygone Riviera, du cÎté des consignes casques motos. En ouvrant le coffre de la voiture, une autre surprise, un sac contenant des armes, grenades et munitions ainsi qu'une mallette et à l'intérieur, une carabine de précision en piÚces détachées. Le tout est déposé dans les consignes, sauf la mallette trop grande pour le coffre de la consigne.
Pour ce dernier contretemps, arrĂȘt dans un commerce d'appareil mĂ©nager pour l'achat d'une cave Ă vin et d'un rouleau de papier collant. Il faut rendre l'utile Ă l'agrĂ©able. La livraison est prĂ©vue dans trois jours, le commerçant accepte de joindre Ă la livraison la mallette de la carabine entiĂšrement saucissonnĂ©e de collant, sans qu'il soit informĂ© de son contenu.
Retour sur le point de départ pour récupérer la voiture. Méfiants, ils déposent le 4x4 assez loin du parking. Mais avant de s'en séparer dans un lieu désert, Gus asperge l'intérieur de l'habitacle avec l'extincteur de bord, pour effacer toutes traces de leur utilisation de ce véhicule.
Ă l'approche du parking se trouve un attroupement d'individus Ă l'allure patibulaire en compagnie des Gendarmes. Leur approche en tenue de randonneur, attire leur regard.
Un Gendarme les apostrophe pour leur demander d'oĂč, ils viennent ! Bien sĂ»r, ils rĂ©pondent qu'ils viennent du cĂŽtĂ© de la piste des Courmettes, en passant par les sentiers boisĂ©s. Curieux, l'enquĂȘteur leur demande, s'ils n'ont rien vu d'anormal. D'un air innocent, ils rĂ©pondent par la nĂ©gative en s'inquiĂ©tant sur le pourquoi de la question. Le pandore annonce la dĂ©couverte d'un cadavre par arme Ă feu, non loin de la piste des Courmettes. Il prĂ©cise que cela s'est passĂ© dans la matinĂ©e, de fait, sa question s'impose Ă toutes personnes qui se sont trouvĂ©es dans le secteur et qui peuvent avoir vu, entendu ou remarquĂ© quelque chose de bizarre, mĂȘme si c'est un dĂ©tail, il faut leur faire connaĂźtre. Par la suite, aprĂšs avoir pris l'identitĂ© des personnes prĂ©sentes, l'officier de Gendarmerie les invite Ă se prĂ©senter le lendemain 9 h Ă la Caserne de Gendarmerie, pour ĂȘtre entendus, par procĂšs-verbal concernant leur prĂ©sence sur les lieux, en attendant, il leur demande de rĂ©flĂ©chir sur la matinĂ©e passĂ©e, il se peut qu'un dĂ©tail, mĂȘme insignifiant, leur revienne Ă l'esprit et peut ĂȘtre utile Ă l'enquĂȘte.
Au cours de la discussion entre les personnes prĂ©sentes, pendant que les Gendarmes s'affairaient aux problĂšmes administratifs en mĂȘme temps, les regards avec les individus Ă l'allure plutĂŽt surprenante en ces lieux se sont croisĂ©s entre Magdeleine et Gus, laissant paraĂźtre un doute sur le couple. D'autant que Magdeleine a dĂ©tournĂ© son regard, qui a donnĂ© une impression de gĂȘne coupable.
Finalement, Gus et sa compagne récupÚrent leur voiture et quittent les lieux en direction de Carros. Pendant le trajet, Magdeleine informe son époux, sur son ressenti, devant le groupe d'individus inquiétants, une prémonition désagréable, suite au regard insistant de ces énergumÚnes présents sur le parking, elle a le pressentiment qu'ils se sont doutés qu'ils étaient présents sur le promontoire ce matin. Mais Gus ne s'en inquiÚte pas au-delà de la normale, il met cela sur le compte de la fatigue, du stress, et lui demande de ne pas s'inquiéter outre mesure.
Sur la route, un accident bloque la circulation, une file de voitures immobiles attend que la Police municipale permette la reprise de la circulation.
Chapitre 1 No.1
25/05/2022
Chapitre 2 Les capouns (voyous)
25/05/2022
Chapitre 3 Les vacances
25/05/2022
Chapitre 4 AprÚs la séparation
25/05/2022
Chapitre 5 Retour au domicile
25/05/2022
Chapitre 6 L'arnaqueur arnaqué
25/05/2022
Chapitre 7 Action, réaction
25/05/2022
Chapitre 8 Le chasseur devient la proie
25/05/2022
Chapitre 9 Traquenard et embuche
25/05/2022
Chapitre 10 De Charybde en Scylla
25/05/2022
Chapitre 11 No.11
25/05/2022
Chapitre 12 Convalescence et gĂąterie
25/05/2022
Chapitre 13 La lacune se paye cash
25/05/2022
Chapitre 14 Position défense
25/05/2022
Chapitre 15 Position de repli
25/05/2022
Chapitre 16 Le retour
25/05/2022
Chapitre 17 Une pause dans la rétorsion
25/05/2022
Chapitre 18 No.18
25/05/2022
Chapitre 19 Astruc-Crespina (chanceux)... urous (heureux)
25/05/2022
Chapitre 20 La Saint-Barthélemy Laurentine
25/05/2022
Chapitre 21 CroisiĂšre renversante
25/05/2022
Chapitre 22 No.22
25/05/2022
Chapitre 23 No.23
25/05/2022
Chapitre 24 No.24
25/05/2022
Chapitre 25 Fin des vacances
25/05/2022
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