Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon DĂ©connexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
5.0
avis
13.8K
Vues
49
Chapitres

Elle l'a acceptĂ© dans sa vie. Elle a souffert pour lui. Ses parents l'ont reniĂ©e Ă  cause de lui. Elle a fait de lui un homme riche. Mais au final, il l'a rĂ©pudiĂ©e. 😭

Chapitre 1 Chapitre 01

« Les meilleures leçons de la vie, c'est la vie elle-mĂȘme qui nous les enseigne. Nous n'obtenons pas toujours ce que nous voulons. De mĂȘme, nous ne sommes pas toujours lĂ  oĂč nous souhaitons ĂȘtre puisque c'est la vie qui nous met oĂč elle veut. »

Nous avons tous une histoire. Toute personne sans histoire est nulle. MĂȘme le fou a une histoire. J'ai aussi donc mon histoire. Une histoire douce-amĂšre. Une histoire qui fait pleurer. Coupez tout et lisez-moi. Sinon tout a commencĂ© quand j'Ă©tais encore trop jeune. Pour commencer mon rĂ©cit, il me faut me prĂ©senter.

On m'appelle Grùce Vodounon. Je suis originaire du Bénin, précisément de la vallée de l'Ouémé. Je suis mÚre de quatre enfants dont trois filles : Trixia, Cécile et Germaine. Junior, est mon unique garçon.

Je suis née d'une famille modeste, relativement riche. Ce qui fait que mes parents et moi habitions dans une petite villa. Cette villa était faite de tout. On y trouve une petite piscine et un jardin. Mon papa s'appelle Denis et ma mÚre, Célestine. Papa est une personne de grande carrure. C'est un mignon gars qui avait des moustaches touffues qu'il prenait le soin de tailler à ses heures de repos.

Je ne suis pas l'aĂźnĂ©e de ma famille. J'ai une grande sƓur qu'on appelait Brigitte ; elle avait vingt-et-un ans. J'ai aussi un grand frĂšre qu'on appelait Vivien. Dans ma famille, la rigueur Ă©tait au sommet en matiĂšre d'Ă©ducation puisqu'elle Ă©tait considĂ©rĂ©e comme la base fondamentale de la rĂ©ussite. Et pour m'en passer, je me mĂ©fiais beaucoup. MalgrĂ© ma mĂ©fiance, j'ai fini par avoir de gros ennuis. Je l'avoue sans honte parce que j'en ai beaucoup souffert.

Comment était arrivée cette tragédie qui a presque changé toutes les séquences de ma vie ?

J'ai du mal Ă  la raconter. Pourtant, c'est ce que je compte faire. Raconter mon histoire en quelques lignes Ă  mes jeunes sƓurs afin qu'elles fassent trĂšs attention avec les hommes car, tous les hommes ne sont pas sĂ©rieux. Au dĂ©but des relations, nous les trouvons gentils mais au fil du temps, ils se mĂ©tamorphosent et ne se souviennent plus de leurs prĂ©cieuses promesses qu'ils nous avaient faites.

Alors chĂšres sƓurs, cette histoire vous concerne ; vous devriez la lire rigoureusement. Cette Ă©preuve ne m'avait pas Ă©tĂ© facile, chers lecteurs. J'Ă©tais encore adolescente et innocente lorsque tout a commencĂ© ; lorsque le ciel est tombĂ© sur ma tĂȘte.

En effet, c'Ă©tait lorsque j'Ă©tais en classe de quatriĂšme.

Un jour, à la sortie de mes cours de midi, mes camarades et moi nous mßmes dans les ruelles pour regagner nos maisons respectives en périphérie de la ville quand tout à coup, j'entendis quelqu'un siffler dans mon dos. Ne sachant à qui s'adressait l'auteur du sifflet, j'en fis mine de n'avoir rien entendu. Et d'ailleurs, je n'étais pas la seule à marcher dans la rue ; et aussi, je n'étais ni poule ni pintade pour répondre à ce genre d'appel dont j'ignorais l'auteur. Je considérai le sifflet comme un appel adressé à quelqu'un d'autre.

Au bout de quelques secondes, les sifflements s'intensifiaient. Toujours Ă©tait-il que je ne calculais pas la voix de l'inconnu.

Tout Ă  coup, Vanessa, ma copine de classe avec qui j'acheminais tourna la tĂȘte en arriĂšre et l'intĂ©ressĂ© lui fit comprendre d'un signe de la main que ce n'Ă©tait pas Ă  elle qu'Ă©tait destinĂ© l'appel mais plutĂŽt Ă  moi.

– S'il te plaüt Grñce, quelqu'un t'appelle derriùre, me dit ma copine.

– Oh Vanessa, ne lui prĂȘte aucune attention ; presse les pas on va vite disparaĂźtre d'ici, lui rĂ©pondis-je sans regarder derriĂšre.

– Non mais GrĂące, essaie de rĂ©pondre tout au moins Ă  son appel ; peut-ĂȘtre qu'il voudrait te dire quelque chose !

– Vanessa, peux-tu essayer de lui faire mine ? Ou si ça te chante, tu pourrais lui rĂ©pondre Ă  ma place, lui rĂ©pliquai-je, Ă©nervĂ©e.

– Comment tu peux dire ça ? Quand tu me regardes, est-ce que mes seins se sont dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ©s comme les tiens ? hasarda-t-elle.

– Putain de merde ! Vanessa, ne m'Ă©nerve pas davantage cette aprĂšs-midi, d'accord ? Et de grĂące, Ă©vite surtout de me provoquer.

Me sentant déjà en colÚre, ma copine ne pipa plus mot.

– Et si ce que tu as sur la poitrine ne sont pas les seins, sont-ce alors des citrons ? ajoutai-je.

Pendant que Vanessa et moi étions en train de nous mordre la langue, le siffleur s'empressa et nous rattrapa. Arrivé à notre hauteur, il nous sourit et nous montra ses jolies dents. Ma copine et moi échangeùmes entre nous un regard innocent.

– Bonjour mademoiselle, commença-t-il tout en me fixant du regard ; vas-tu me dire que tu n'entendais pas ma voix depuis ? m'Ă©cria-t-il comme si nous Ă©tions familiers ou qu'on se connaissait depuis des lustres.

– Je suis dĂ©solĂ©e ! exclamai-je, inquiĂšte.

L'homme me fixait toujours du regard sans s'en détacher.

– En fait, j'Ă©tais un peu pressĂ©e parce que j'ai un autre cours tout Ă  l'heure Ă  quatorze heures, continuai-je avec tristesse.

– Cela voudra dire que c'est la raison pour laquelle tu m'avais ignorĂ© tout ce temps ? Et si je te donnais un coup de marteau sur la tĂȘte, que vas-tu dire ? me cria-t-il d'une voix perçante.

Je pris peur et commençai à grelotter telle une poule mouillée par une forte pluie.

Comment peut-il me donner un coup de marteau sur la tĂȘte ? Y-a-t-il encore des mĂ©chants de l'Ă©poque de JĂ©sus-Christ sur cette terre ? songeai-je.

Ma copine, quant à elle, était pùle, calme, silencieuse et me regardait. C'est alors qu'une pensée me hanta l'esprit et me chuchota de lui présenter mes excuses afin qu'il nous laisse passer.

– S'il vous plaĂźt, ne me donnez pas de coup de machette sur la tĂȘte je vous en prie. Ma tĂȘte n'est pas assez dure pour supporter ce coup. Elle pourrait se fendre en deux, lui rĂ©pondis-je en m'inclinant.

En fait, lorsque j'Ă©tais encore trĂšs jeune, j'avais beaucoup peur. Je n'aimais pas qu'on me fasse du mal. Et c'est surtout la raison pour laquelle, Ă  l'Ă©cole, je ne me querellais jamais.

– Bien, reprit-il aprĂšs m'avoir longuement observĂ©e ; on dirait que tu en sais dĂ©jĂ  quelque chose de la raison pour laquelle je t'appelais et c'est pourquoi tu ne t'arrĂȘtais pas, continua-t-il cette fois d'un ton un peu rassurant.

– Non, je n'en sais absolument rien ! lui rĂ©pondis-je, sĂ©rieuse.

– ArrĂȘte de nier ! SĂ»rement que tu le savais, et c'est la raison pour laquelle tu faisais le paon. D'ailleurs, dis Ă  ta copine de partir.

– Partir ? Elle ne peut pas. Elle est ma sƓur et jamais elle ne peut rentrer à la maison sans moi sinon, on sera toutes les deux punies, lui mentis-je.

– Ok, tu fais quelle classe ?

– Je fais la sixiùme, lui mentis-je de nouveau.

– Pour qui me prends-tu ? Pour une personne nĂ©e de la derniĂšre saison ou pour un buveur de thĂ© ? commença-t-il par me gronder.

Mon Dieu ! Mais, d'oĂč Ă©tait sorti cet imbĂ©cile pour me faire si peur ? Pour qui se prend-t-il ? Et si je criais au secours, me laissera-t-il passer ?

Continuer

Autres livres par Pierreansty

Voir plus

Inspirés de vos vus

AprÚs sa renaissance, elle devient une véritable milliardaire

AprÚs sa renaissance, elle devient une véritable milliardaire

PR
5.0

Kinsley essayait la robe de mariage, quand soudain l'homme a fait irruption dans la cabine d'essayage et a serrĂ© son cou fermement. "Salope ! Tu essayes encore de jouer Ă  l'innocente !" Levi a dit en resserrant son Ă©treinte sur son cou et l'Ă©trangler solidement. Ensuite, il a sorti son tĂ©lĂ©phone de la poche de son costume avec son autre main et a jouĂ© la vidĂ©o de deux personnes faisant l'amour devant Kinsley... Cependant, ce qui Ă©tait encore plus choquant, c'Ă©tait que la femme de la vidĂ©o Ă©tait Kinsley Roche, cependant, l'homme dans la vidĂ©o n'Ă©tait pas Jasper. Kinsley a luttĂ© pour prendre le tĂ©lĂ©phone des mains de Jasper et a essayĂ© d'expliquer, "Levi, ce n'est pas ce que tu penses. Je. Je peux." Levi a regardĂ© Kinsley avec des yeux pleins de dĂ©goĂ»t, en disant," Annulons le mariage. Je ne peux pas Ă©pouser une femme comme toi." AprĂšs avoir dit cela, Jasper a quittĂ© la boutique. Kinsley a poursuivi Levi... Mais alors elle voit Jasper embrasser passionnĂ©ment sa sƓur Eloise. Et elle entend tout, que son sommeil avec des hommes Ă©tranges Ă©tait tout un plan des vipĂšres des deux derniers jours, et que leur but Ă©tait de sortir de ce mariage stupide. MĂȘme ses parents adoptifs Ă©taient Ă©galement impliquĂ©s dans cette affaire... Ils ont tous fait cela avec elle Ă  cause de l'hĂ©ritage laissĂ© par son grand-pĂšre... Le cƓur de Kinsley Ă©tait rempli de colĂšre et elle voulait rĂ©vĂ©ler leur vrai visage au public... Cependant avant qu'elle puisse faire quoi que ce soit, Eloise l'avait poussĂ©e devant la voiture et elle a Ă©tĂ© tuĂ©e... Cependant, quand Kinsley a ouvert ses yeux, elle s'est trouvĂ©e assise dans la voiture avec Eloise... Elle a rĂ©alisĂ© qu'elle Ă©tait revenue et a retournĂ© au moment oĂč tout a commencĂ©... Kinsley a regardĂ© les personnes qui l'avaient blessĂ©e dans sa vie prĂ©cĂ©dente et ses lĂšvres se sont relevĂ©es en un sourire froid... Elle Ă©tait de retour... Cependant, cette fois... elle Ă©tait de retour pour se venger...

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre