La veuve

La veuve

Mhd

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Ne suffirait il pas simplement d'avoir un mari aimant , qui sait aimer, protecteur, charmant et attentionné pour avoir une vie de couple paisible et tranquille ? Je ne pense pas! Car à travers mon expérience, il en faudrait peut-être un peu plus! Une fois que l'on accepte de vivre avec un homme, on a accepté avec nous, toutes sortes de problèmes divers... Ceci est mon histoire, ma petite histoire, celle d'une femme qui a vécu la pire humiliation et maltraitance de sa vie après la mort de son mari. Femme innocente mais détestée, ils ont profité du mal qu'ils m'ont causé pour me faire voir de toutes les couleurs....

Chapitre 1 Chapitre 1

Si il y'a une chose que j'ai compris c'est sûrement de ne jamais forcer un mariage à quatre vingt pour cent car la plus part du temps, lorsqu'ils auront cette occasion là de t'atteindre, ils ne la manqueront pas... Ils avaient détruit le bouclier qui me protégeaient, ils avaient brisé le mur qui me couvrait, juste pour me faire du mal, juste pour m'humilier...

JÉRÔME: Je serai toujours là pour toi, et celui qui viendra ici dans cette maison qui est la tienne te parler n'importe comment, me trouvera sur son chemin! WINNIE: Je te remercie mon amour! Mais j'ai très peur! JÉRÔME : Tu n'as à avoir peur de qui ce soit! Ce jour là, j'avais eu à faire à sa mère et sa petite sœur qui étaient carrément venues me dire que je ne méritais pas Jérôme... Comme quoi avec toutes les études que ce dernier avaient fait, il ne devait pas épouser une fille qui n'avait qu'un BEPC... Comment son fils méritait mieux que moi, que je monte ou que je descende son fils épousera une autre femme Je vous parle ici d'une guerre qui avait déjà duré de longue années, juste après mon mariage, donc quatre ans par là, mais je connaissais déjà Jérôme ça faisait dix ans, puisque lors de notre première nuit, j'étais tombée enceinte... Nous avions donc un fils de neuf ans et un autre de cinq ans Je me sentais quand même en sécurité dans les paroles et les bras de mon mari... Je savais qu'il m'aimait, je savais qu'il était prêt à tout affronter pour me protéger mais moi, étais je prête ? Étais je vraiment capable de supporter certaines choses... Si mon mari n'était plus là ? Voilà de quoi j'avais réellement peur Un monde sans Jérôme, une vie sans ma force, mon réconfort, mon mur de Berlin... Cette pensée, je n'aimais pas la faire balader dans ma tête longtemps, mais en même temps je me rendais compte que c'était une possibilité, que à tout moment ça pouvait arriver... La mort est imprévisible, elle arrive lorsque l'on s'attend le moins, mais moi je voulais être prête... Parfois je me disais que c'était mieux que je m'en aille avant lui, pourquoi pas ? Ça m'éviterai certaines souffrances Mon premier fils Valéry faisait la classe du cours moyen et mon second Hugo était au cours élémentaire... Tout se passait bien dans notre petite famille... Les seules personnes où j'allais étaient chez mes parents avec mes enfants, j'évitais catégoriquement la famille de mon mari car je savais que là-bas, si on ne m'aimait pas, combien de fois mes enfants ? - Rien ne peut t'arriver! Je sais que Jérôme te protège et Dieu va vous bénir! Laisse les! Me disait maman... Elle avait aimé son beau fils plus que tout parcequ'il était tellement protecteur - C'est pourquoi j'avais aimé Jérôme parceque j'avais vu en lui quelqu'un de bien! Je sais qu'il fera tout pour que rien ne t'arrive.. j'en ai la ferme conviction Avait ajouté mon papa... Lui qui était difficile avait fini par accepter Jérôme C'est vrai que ces paroles me rassuraient mais plongée seul dans mes pensées, j'imaginais toujours le pire! Cette odieuse idée ne cessait de me tarauder l'esprit Après la visite chez mes parents, je suis retournée chez moi, déjà que je n'avais pas tellement d'amis et même, Jérôme n'aimait pas que je me balade Je suis arrivée chez moi et j'ai suivi des rires dans le salon, Jérôme était avec son frère , son petit frère Yannick... YANNICK: Ohh! Ma belle sœur! Mais toi là, ça fait déjà plus de deux heures que je suis là, si tu ne me trouvais pas WINNIE: Est ce que tu m'as dit que tu venais ? J'étais chez mes parents! Jérôme ne t'a pas dit ? YANNICK: Non! Il ne m'a pas dit, en fait il me parlait beaucoup plutôt des problèmes que maman et sa fille viennent ici te causer! WINNIE: Yannick, laisse seulement, je suis dépassée!! YANNICK: C'est ce que je lui expliquais justement que personne ne doit te frustrer ici, je ne sais même pas ce qui les prend de quitter chez elles et venir jusqu'ici te menacer , te parler n'importe comment ! Tu es une femme mariée et elles doivent respecter ça ... J'ai d'abord bien blâmer ma petite sœur hier! Pour la maman je sais comment je vais la prendre ! Il ne faut pas encourager certaines bêtises soit disant que tu es là maman on ne va pas te recadrer Jérôme aimait beaucoup Yannick, ils s'entendaient très bien, on aurait dit des jumeaux... Si Jérôme partageait un avis , Yannick aussi faisait pareil, c'était ainsi leur fonctionnement... Je l'aimais beaucoup à cause de sa complicité avec mon mari YANNICK: Tout dans leur bouche maintenant c'est que , si tu meurs elle va souffrir, je leur ai dit que si quelque chose t'arrive même, ils devront aussi me traverser JÉRÔME : Ils ne pourront même pas m'atteindre! Je ne dois rien a personne! Est ce une fatalité d'aimer sa femme ? Elle doit quoi à qui ? Elle a fait du mal à qui ? On vit notre vie tranquillement ici... Les participations de la famille, je participe YANNICK: Ne t'inquiète pas! Je suis là frangin! Nous avions passé une belle fin de soirée ensemble, les enfants sont revenus de l'école, eux aussi aimaient beaucoup leur oncle Yannick... Ils aimaient jouer avec lui et lui aussi aimait jouer avec eux Après une belle soirée pleine de causeries drôles et de bons conseils, Yannick est retournée chez sa mère avec qui il vivait et sa soeur JÉRÔME : Je sais que tu as peur de beaucoup de choses mais je t'assure que même mort chérie, je serai toujours là pour te protéger avec les enfants WINNIE: Ne parlons plus de ça s'il te plaît! J'ai compris et je sais que tu seras toujours la pour moi! JÉRÔME : Voilà! Notre petite vie de famille était calme, malgré le fait que sa mère et sa soeur ne me lachaient pas, j'avais fini par m'y habituer... Les injures et les attaques ne m'atteignaient plus comme au début JÉRÔME: Ne réponds pas! Ce soir là, je me souviens, nous étions à une assise familiale, et Comme toujours sa mère était sortie du principal sujet pour m'attaquer personnellement - On dit chez nous que les oiseaux de même plumage volent ensemble, votre père de son vivant avait tout fait pour que ses enfants soient des personnes responsables et respectés dans leur avenir... Il a tellement investi sur Jérôme que au moment de venir investir sur Yannick, il est décédé... Je ne comprends pas donc comment Jérôme, avec toute l'école qui est dans ta tête, toutes les connaissances que tu as assimilées, ce n'est pas le genre de femme ci que Jérôme... NOOON!!! Tu devais chercher une femme qui au moins, au pire a le baccalauréat Jérôme ! Avait dit sa mère avant que sa soeur n'en rajoute... - Je suis sûre que papa dans sa tombe même n'est pas content de ce choix! Si aujourd'hui nous sommes comme ça , c'est parceque papa avait tout misé sur toi, mais aujourd'hui c'est une illettrée qui profite de tous les sacrifices de mon père! YANNICK: Laissez le tranquille! Ce n'est pas pour cela que nous sommes ici! Nous avions convoqué une réunion pour fêter les funérailles de papa! Je ne sais pas d'où ce sujet sort maintenant - Que fait elle même assise là? JEROME: Jessica! Tu me la fermes!! Je reste ton grand frère malgré tout et Winnie est ma femme! Elle a le droit de rester ici! - Jérôme tu t'entends parler? Tu oses lever le ton sur ta soeur a cause d'une femme qui, qui n'a même pas le baccalauréat comme ta petite soeur! JÉRÔME : La vie ce n'est pas les diplômes, encore moins l'école - Si tu n'avais pas ces diplômes serais tu aujourd'hui ce que tu es ? Qu'est ce que tu racontes ? Celle ci te sert à quoi dans ta vie ? A te faire des enfants c'est tout! - Chose qu'une autre femme aurait même pu faire! Elle a fait quoi d'extraordinaire ? J'étais assise là à suivre toutes ces insultes à mon égard, je voulais exploser , Jérôme l'a su et il a dit JÉRÔME : Bon je pense que je vais partir, lorsque la réunion sera vraiment centrée sur ce qu'on a prévu se dire, faites moi signe... Je ne suis pas venu ici, pour que vous méprisez ma femme à ce point YANNICK: Jérôme, ne t'en va pas! Assieds toi on termine! JÉRÔME : C'est hors de question Yan! Si on méprise ma femme, je te parle de ma femme et non ma copine, alors on me méprise aussi ... Chérie lève toi on s'en va! Je me suis levée et j'étais déjà devant , quand sa mère dit à Jérôme - Jérôme si tu sors de cette maison, je te jure sur mes fesses que tu vas regretter ça de toute ta vie!! Il lui a dit JÉRÔME : Je regrette déjà d'être même venu ici, maman, je ne m'asseoirai plus là, fais ce que tu veux!! Il m'a retrouvée dehors et nous sommes partis ...

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Résumé « Rompons ce lien maudit et libérons-nous mutuellement. Ainsi, Claire pourra enfin endosser le rôle de ta Luna. » La voix d'Addison vibrait d'une colère qui brûlait jusque dans sa poitrine, son souffle haché secouant tout son corps. Zion, lui, se figea, les mâchoires serrées. « Crois-tu vraiment pouvoir t'échapper ? » Son regard s'assombrit, virant à une teinte dorée inquiétante, reflet du loup qui grondait au plus profond de lui. Sans lui laisser la moindre échappatoire, il l'encercla de ses bras, l'arracha à l'embrasure de la porte et l'entraîna dans leurs appartements. Là, il lui imposa sa présence avec une intensité implacable, la retenant contre lui comme s'il voulait effacer par la force toute possibilité de séparation, jusqu'à ce que le temps perde sa mesure. Le lendemain, puis le surlendemain, il ne relâcha pas son étreinte. Et quand enfin il rompit le silence, ce fut d'une voix rauque, presque un murmure menaçant : « Si je dois t'attacher pour t'empêcher de fuir, je le ferai. Quand j'en aurai terminé, tu ne pourras même plus te tenir debout. » Le ton, dur et brûlant, ne laissait place à aucun doute : l'instinct primal de l'Alpha avait pris le dessus. Ils ne s'étaient jamais réellement écoutés. Entre eux, les incompréhensions s'étaient accumulées, bâtissant un mur qu'aucun ne prenait la peine d'abattre. Aveuglé par un orgueil âpre et par une rancune nourrie de suppositions, Zion n'avait jamais cherché à se justifier. Il voulait la voir payer pour ce qu'il croyait être une trahison, ignorant que cette vengeance lui coûterait bien plus qu'il ne pouvait supporter. Addison, lasse d'attendre qu'il dépose les armes de sa colère, avait fini par comprendre qu'elle devrait partir pour survivre. Quand elle s'évapora de son univers, tout vacilla. Zion perdit pied, incapable de supporter l'absence. Il fit trembler les fondations de sa propre meute, prêt à briser quiconque s'était interposé entre elle et lui. Mais il découvrit trop tard l'ampleur de sa faute : Addison avait disparu au-delà de toute piste. Et, plus cruel encore, il n'avait jamais pu lui révéler la vérité - l'enfant que portait l'autre femme n'était pas de lui. Avouer ce secret aurait signifié offenser quelqu'un que nul n'osait défier : cette femme appartenait à un cercle où la moindre offense se payait de sang. Alors, pour protéger Addison d'une condamnation certaine, il l'avait éloignée... en lui infligeant la blessure la plus profonde. Son orgueil avait tout dévasté. Plus encore que la mort de son père, l'ancien Alpha, ce geste resta la blessure qu'il ne put jamais refermer. Mais la Déesse de la Lune ne l'avait pas effacé de ses desseins. Leurs routes se croisèrent de nouveau. Et ce jour-là, il la vit. Pas seule. Un garçon se tenait à ses côtés. Non... deux. Deux fils. Une brûlure de remords le transperça. Autrefois, il avait voulu la réduire à néant ; aujourd'hui, il n'aspirait plus qu'à recoller les fragments, à regagner la famille qu'il avait volontairement détruite. Mais la distance qui les séparait s'était creusée comme un abîme infranchissable. Elle n'était plus cette femme qu'il pouvait convoquer d'un mot ou retenir d'une main. Pouvait-il encore espérer réparer l'irréparable ? Ou Addison tournerait-elle le dos à ses regrets pour accepter l'union imposée par son père, le Roi Alpha ? Cette union-là n'était pas un simple arrangement : elle ferait d'elle la première femme à régner seule sur un trône d'Alpha dans toute l'histoire.

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