Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Ghosts - Tome 1 : La sélection

Ghosts - Tome 1 : La sélection

promotion

4.8
avis
1K
Vues
50
Chapitres

Et s’il existait une entité supérieure à nous ? Une entité supérieure à l’Homme, un être qui réfléchit et agit mieux qu’un simple humain ne le ferait. Dans cet univers dans lequel vous allez plonger, ces entités existent bel et bien. Il s’agit du peuple de L’Agence. Suivez ici les aventures du jeune Ayden dont le rêve absolu est d’intégrer cette société. Pour cela, il devra passer par une rude épreuve appelée la sélection. Au cours de celle-ci, rien ne se passera comme prévu, car c’est à ce moment que sa vie basculera. Que se passera-t-il ? Ayden arrivera-t-il à ses fins ? Trouvez des réponses et bien plus au fil des pages. À PROPOS DE L'AUTEUR La lecture représente pour David Allou-Tognan le meilleur passe-temps. Selon lui, quand on lit, l’esprit se détache du corps et voyage au point de prendre part à l’histoire. C’est dans l’optique de partager ce sentiment qu’il a écrit ce livre. Il a voulu ainsi créer son propre univers où les lecteurs pourront voyager à leur tour.

Chapitre 1 No.1

Partie I La sélection

Chapitre 1L’îlot

« L’Homme croit tout connaître. L’Homme croit être l’entité la plus puissante sur Terre. Il chasse et il tue, parfois même parmi les siens. Chaque jour, il enlaidit ce monde qu’il abrite encore plus. Pourtant, l’Homme ne s’arrête pas, parce que ce monde lui appartient. Toutes terres, végétations et tous les autres êtres vivants qui comblent ce monde lui appartiennent.

Cependant, ce que l’Homme ne sait pas, c’est qu’il n’est pas tout-puissant, il existe une entité supérieure à lui. Quelque chose qu’il n’arrivera jamais à surpasser ni comprendre. Une entité qui restera à jamais infiniment plus puissante que lui, quels que soient ses efforts pour l’égaler, il n’y arrivera jamais.

Et c’est ce que vous êtes amenés à devenir : des surhommes. »

Je m’appelle Ayden. J’habitais l’îlot, un endroit qui n’apparaissait sur aucune carte, un endroit parfaitement introuvable coupé du reste du monde. C’était là que j’ai grandi avec plusieurs enfants comme moi. Les enfants comme moi… ceux que ce monde avait choisi de rejeter. Nous n’avons nulle place ailleurs, l’îlot était le seul endroit où nous pouvions vivre en paix.

M. Raimer nous faisait encore un de ses cours sur l’Homme.

Les surhommes dont M. Raimer parlait étaient les agents ou plus particulièrement le peuple de L’Agence. Une population qui vivait sous terre ou dans les airs, leur technologie les rendait totalement invisibles et imprévisibles. Cette organisation avait pour but de protéger les habitants de la surface. Pourquoi ? On ne nous l’a jamais vraiment révélé. Ils avaient plus d’une :

— Centaine de siècles d’avance sur le peuple du dessus, avança M. Raimer.

« Le peuple du dessus », c’était comme ça qu’eux, les agents, ils appelaient les Hommes qui vivaient à la surface. L’îlot était bien sûr une création de L’Agence. Leur but était d’engranger le plus d’agents en recueillant les enfants les plus rejetés de ce monde, les fantômes comme j’aime le dire.

En une vie, très peu de gens arrivent à marquer leur histoire. On dit de ceux qui y arrivent que ce sont des personnes spéciales. Ils ont forcément tous un passé spectaculaire, des prédispositions et surtout une bonne étoile. Et puis, il y a ceux qui en une vie n’accomplissent rien, ils ne marquent personnes et n’excellent en rien de particulier. Pourtant, ces personnes dites « normales » ont de quoi se rattacher : une famille. Moi je ne me trouvais dans aucune de ces deux catégories, je n’étais qu’un fantôme. Un être qui peut voir le jour mais qui en une existence ne se fera remarquer par personne, un être qui meurt sans identité, sans famille, sans ambition, sans aucun rêve.

C’est ce que nous étions, on m’a raconté que j’ai été recueilli par un agent anonyme. Je devais être bien trop jeune pour m’en souvenir. L’agent qui m’avait laissé aux portes de l’îlot avait déposé dans mon berceau un petit anneau en bois que je portais désormais tout le temps.

Je n’étais pas quelqu’un de très sociable mais j’avais bien un ami : il s’appelait Franck Jayme Butler. Il y avait déjà un garçon qui s’appelait Franck et comme Jay préférait son deuxième prénom il avait décidé lui-même d’en faire son premier prénom. Tout ce que je savais c’était qu’apparemment il était le fils d’un couple d’agents. Les deux étaient morts au combat, Jay n’avait alors qu’un an. Ils étaient une centaine d’enfants dans le même cas que lui. Tous ont été reconduits dans un îlot.

Jay avait les cheveux blonds, coupés courts, les yeux d’une couleur rare : bleu avec une teinte de rouge, la plupart du temps il portait un jogging bleu de Chelsea et une casquette du même club : c’était un grand fan.

Sur l’îlot, il y avait une télévision, c’était le seul lien qui nous maintenait avec le reste du monde. J’y regardais surtout les chaînes d’informations pour en savoir plus sur le monde extérieur mais mon temps sur la télé était très limité, étant donné que tout le monde voulait regarder quelque chose de différent. Les agents ont alors établi un programme et le samedi c’était au tour des fans de foot. Jay ne ratait ce rendez-vous pour rien au monde. Je me souviens encore du jour où il a failli devenir fou parce qu’on lui avait interdit de voir un match de son équipe favorite.

Nous avions tout de même le droit de choisir notre style vestimentaire, je ne savais pas si c’était grâce à leur technologie ou due au fait qu’ils étaient extrêmement riches mais nous avions tout ce que nous voulions tant que nous respections leurs règles.

Oui, ils étaient riches mais selon moi, ils dépensaient leur argent de façon idiote. Par exemple, les douches étaient délabrées, certaines ne marchaient même pas et il n’y avait pratiquement jamais d’eau chaude. Pourtant, ils n’ont jamais rien fait pour améliorer leur état, leur générosité était assez contradictoire, ils pouvaient nous donner tout ou rien.

L’île était particulièrement petite. Ils y avaient quatre bâtiments entourés d’une vaste forêt. Le bâtiment des filles et celui des garçons, la cafétéria et enfin la bibliothèque. Nous faisions rarement cour dans une salle, la plupart du temps c’était de la pratique. Histoire des armes, maniement, utilisation des gadgets voilà à peu près à quoi ressemblaient nos cours. Il n’y avait aucun enfant de plus de 15 ans et les plus petits avaient entre 2 et 4 ans. Pour ce qui était des nouveau-nés, il était rare d’en avoir mais ça arrivait. Je vous rassure on ne nous a pas appris à tenir une arme à 2 ans. Nous étions tous répartis par classe d’âge.

Ces cours étaient soit gérés par les agents qui tenaient l’îlot ou par d’autres agents qui venaient de temps en temps sur l’île pour faire office d’intervenants.

Cette semaine-là, l’intervenant en question était le commandant Fruglass. Il faisait partie des agents qui venaient souvent ici. C’était un homme assez costaud, de grande taille et avec de larges épaules. Son visage était marqué par de fortes rides bien qu’il ne fût âgé de seulement 44 ans. Il avait de petits yeux et une bouche qu’on voyait à peine à cause de son immense barbe noire. J’ai remarqué que ses cours avaient pour but de faire de nous de bons petits citoyens, il voulait nous faire adhérer à la physionomie de L’Agence dès le plus jeune âge.

Mais aujourd’hui, c’était différent. Nous étions tous assis en tailleur dans un coin du jardin, écoutant attentivement les paroles du commandant Fruglass.

— Qui peut me dire à quoi sert la puce ? demanda-t-il.

Personne n’osa lui répondre, comme d’habitude. J’ai jeté un rapide coup d’œil à la sphère métallique greffée au creux de ma main droite, puis j’ai levé ma main pour demander la parole. Il s’est empressé de m’interroger avant que je ne change d’avis :

— À pouvoir accéder à tout site de L’Agence, dis-je sereinement.

Mes principales connaissances de L’Agence je les tirais du seul livre de la bibliothèque qui en parlait. L’intitulé était : Qu’est-ce que L’Agence ?Ce n’était pas grand-chose, mais au moins ça me permettait de lever le pied lorsque les autres étudiaient quelque chose que je connaissais déjà.

Continuer

Inspirés de vos vus

Autres livres par promotion

Voir plus
Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre