Dora, l'autre - Une analyse: SouS le Signe du Serpent

Dora, l'autre - Une analyse: SouS le Signe du Serpent

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Il s'agit du déroulement d'une psychothérapie d'inspiration freudienne qui à partir des manifestations d'une psychose sévère va évoluer étape par étape pour aboutir à une réalisation du vrai Moi. Ce travail a permis à l'analysante de prendre conscience du génie de Freud et de l'intérêt pédagogique de son livre, ce qui lui paraît maintenant être l'essentiel de son ouvrage car en ce qui la concerne, elle en a fini avec ses problèmes. À PROPOS DE L'AUTEURE AnaïS S. a exercé comme enseignante avant de faire face à une psychose maniaco-dépressive qui lui a valu quelques séjours en clinique psychiatrique. À la suite cela, elle a décidé de suivre une psychanalyse bénéfique. Elle a mis par écrit cette recherche, ce qui l'a occupée, et ce livre en est le témoin.

Chapitre 1 No.1

Prologue

C'est ici un livre de bonne foi, lecteur.

De grand amour et de haute espérance.

Un livre que j'ai écrit pour mieux me comprendre et partant pour mieux m'aimer.

Un livre que j'ai écrit aussi pour que tu m'aimes. Et cela arrivera-t-il ?

Un jour je me suis tuée. Il a fallu que je me tue. Je me suis tuée et je me suis ratée, moi qui vous parle d'une mémoire qui n'est pas d'outre-tombe.

Maladresse inconsidérée. Excusable si on n'a pas la possibilité de s'exercer tous les jours. En cet art cependant les progrès sont rapides, et à la 2eou 5efois, pour peu qu'on ait vraiment l'intention de se tuer, il lève l'ancre, le vieux capitaine. Dans mon cas, j'y ai mis de la volonté, de l'acharnement et même de l'imagination ! Mais la mort n'a pas voulu de moi. Pour moi, qui fonctionne à la pensée magique, c'était peut-être un verdict d'espoir.1Comme si quelque chose ou quelqu'un m'avait dit : « Celle-là, elle va peut-être s'en tirer, elle mérite de vivre. »

Donc, je n'ai plus voulu me re/tuer, j'ai voulu comprendre.

Violente obligation, ardente recherche qui m'ont fait entrer en analyse

Alors ce texte qui peut être appelé pièce, je l'ai écrit à partir des cahiers sur lesquels je rendais compte de mes séances.

Et j'ai commencé à en faire une pièce dont j'ai envoyé le début à Anny Duperey ; pour deux raisons, c'est qu'en tant que femme de théâtre, elle aurait un avis autorisé, la seconde, c'est qu'elle aussi, pour des raisons différentes des miennes, a été submergée par une souffrance inconnue qu'elle a fini par comprendre et faire émerger, toute seule. Moi je n'y serais pas arrivée. C'est elle qui m'a conseillé de supprimer les interventions du psy, qu'elle trouvait « stupide, prétentieux, ridicule ». Je l'ai supprimé, rassurez-vous, sans le tuer. Je dirai donc qu'il s'agit ainsi d'un dialogue théâtral à une voix ; en cela, je n'ai rien inventé, l'exemple le plus connu étant La voix humaine de Jean Cocteau.

Mais je ne serais jamais arrivée au bout de ce travail sans l'œuvre de Sigmund Freud pour qui j'ai une admiration et une reconnaissance et une affection indéfectibles. Je considère qu'il m'a sauvé la vie grâce à sa théorie de l'interprétation des rêves.

Et malgré toutes les scories d'une œuvre en train de se faire, Freud avec son intelligence visionnaire est un découvreur qui n'usurpe pas le titre de génie. Si d'autres avant lui, les tragiques Grecs, Homère, Shakespeare, nos grands classiques par exemple ont compris que l'inconscient formatait les rêves, Freud a compris que les rêves traduisaient l'inconscient ; démarche plus difficile, puisqu'il travaille en sens inverse : de l'Inconscient exprimé au vécu.

Je remercie bien sûr mon analyste le docteur L., neuropsychiatre, ex interne des hôpitaux de Paris, membre de l'Association Française de Psychanalyse, qui m'a supportée (dans les deux sens du terme) et qui m'a sortie de l'auberge.

Anny Duperey aussi qui m'a prise au sérieux et m'a donné l'impulsion d'écrire.

Et j'irai jusqu'à remercier les adversaires de Freud qui, avec leurs cris d'orfraie et leurs partis pris systématiques, m'ont obligée à terminer cette pièce et à essayer de l'exposer sur la scène publique.

La partie informatique de ce texte a été assurée par Émilien B. sans qui ce texte serait resté en l'état « d'indésirable. »

Et je me remercie moi-même pour avoir mis tant d'acharnement à mener à bien ce travail contre mes démons.

Quoi qu'il en soit, je le dédie à mes parents.

À Delphine (Elle comprendra.)

et à Hélène bien sûr.

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