Mariages Faux, Vraies Rancunes

Mariages Faux, Vraies Rancunes

Gavin

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Le vacarme médiatique était assourdissant, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Mon frère Marc et moi étions cloués au pilori, nos visages maculés de boue, accusés des pires malversations. Seize jours plus tôt, nos vies étaient parfaites : des carrières brillantes, des mariages enviables avec Sophie et Camille, célébrées comme des modèles de réussite. Puis la crise économique frappa, et, un an après nos unions idylliques, nos épouses chéries se transformèrent en bourreaux. Elles utilisèrent chaque secret, chaque faiblesse, chaque relation, pour orchestrer notre chute, nous livrant en pâture à une opinion publique avide de boucs émissaires. « Pierre, le scandale a dû être douloureux... Aujourd'hui, je t'ai enfin rendu la monnaie de ta pièce ! » m' avait craché Sophie, un sourire sadique aux lèvres. Près d'elle, Camille brandissait une montre de luxe, symbole de la "vengeance" de son ex, Jeanne, me glaçant le sang. Elles nous croyaient responsables de la "chute" de leurs "âmes sœurs", Antoine et Jeanne. Nos mariages n'étaient qu'une machination, une vengeance minutieusement élaborée. Marc avait tout perdu : sa carrière, sa réputation, sa fortune. Moi, ma carrière solide m' avait épargné la ruine financière, mais l'humiliation était intolérable : j'avais dû démissionner, mon nom synonyme de disgrâce. Nous étions devenus des parias, isolés, nos vies brisées. Puis le noir, et soudain, une lumière aveuglante. Je me suis réveillé dans le bureau de notre père, Marc à mes côtés, le même air stupéfait. « ...et donc, j'ai arrangé vos mariages avec Sophie Bernard et Camille Leroy. » Nous étions revenus au jour funeste de notre destin, mais cette fois, la haine et la rage n'étaient plus un poison, elles étaient notre carburant. « Père, » lançai-je, ma voix tranchante. Marc poursuivit d'un ton sans appel : « Nous avons une nouvelle proposition. »

Introduction

Le vacarme médiatique était assourdissant, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Mon frère Marc et moi étions cloués au pilori, nos visages maculés de boue, accusés des pires malversations.

Seize jours plus tôt, nos vies étaient parfaites : des carrières brillantes, des mariages enviables avec Sophie et Camille, célébrées comme des modèles de réussite.

Puis la crise économique frappa, et, un an après nos unions idylliques, nos épouses chéries se transformèrent en bourreaux.

Elles utilisèrent chaque secret, chaque faiblesse, chaque relation, pour orchestrer notre chute, nous livrant en pâture à une opinion publique avide de boucs émissaires.

« Pierre, le scandale a dû être douloureux... Aujourd'hui, je t'ai enfin rendu la monnaie de ta pièce ! » m' avait craché Sophie, un sourire sadique aux lèvres.

Près d'elle, Camille brandissait une montre de luxe, symbole de la "vengeance" de son ex, Jeanne, me glaçant le sang.

Elles nous croyaient responsables de la "chute" de leurs "âmes sœurs", Antoine et Jeanne.

Nos mariages n'étaient qu'une machination, une vengeance minutieusement élaborée.

Marc avait tout perdu : sa carrière, sa réputation, sa fortune.

Moi, ma carrière solide m' avait épargné la ruine financière, mais l'humiliation était intolérable : j'avais dû démissionner, mon nom synonyme de disgrâce.

Nous étions devenus des parias, isolés, nos vies brisées.

Puis le noir, et soudain, une lumière aveuglante.

Je me suis réveillé dans le bureau de notre père, Marc à mes côtés, le même air stupéfait.

« ...et donc, j'ai arrangé vos mariages avec Sophie Bernard et Camille Leroy. »

Nous étions revenus au jour funeste de notre destin, mais cette fois, la haine et la rage n'étaient plus un poison, elles étaient notre carburant.

« Père, » lançai-je, ma voix tranchante.

Marc poursuivit d'un ton sans appel : « Nous avons une nouvelle proposition. »

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