La nuit était tombée, et l'odeur persistante de la porcherie me collait à la peau alors que je rentrais à la maison, espérant un peu de paix. Mais des voix filtrant du salon ont déchiré le silence tendu, des voix familières, celles de Marc, mon mari, et de Kévin, mon fils de huit ans. "Elle pue le cochon. Je n'en peux plus de cette odeur, de cette vie," a craché Marc, son mépris palpable. Puis Kévin, mon propre enfant, a ajouté avec une cruauté glaçante : "Papa a raison. C'est la honte. Je ne veux pas que les copains sachent que ma mère travaille avec les cochons." Un rire léger a suivi, celui de Sophie Moreau, l'amie que j'avais tant de fois accueillie. "Une femme devrait sentir le parfum, pas la ferme." Le monde a basculé quand Marc a évoqué un avenir meilleur avec Sophie, et Kévin a demandé : "Maman Sophie, elle est belle et elle sent bon. Je veux qu'elle soit ma nouvelle maman." Puis Sophie a chuchoté une idée macabre : simuler l'enlèvement de Kévin pour me briser et me faire disparaître à jamais. Un silence assourdissant a suivi, approbation silencieuse de ma belle-mère, Hélène, ma dernière ancre qui venait de me trahir. Les larmes de rage ont coulé sur mes joues, car cette machination n'était pas nouvelle. J'avais déjà vécu cet enfer, dans une autre vie, une vie où cette même mascarade m'avait détruite, m'avait poussée à sacrifier corps et âme pour un fils qui ne m'avait jamais été perdu. Cette fois, non. Cette fois, je ne serais pas leur victime. Dans l'obscurité, un plan a commencé à prendre forme, clair et précis : ils voulaient un enlèvement ? Ils allaient en avoir un. Mais pas celui qu'ils avaient prévu.
La nuit était tombée, et l'odeur persistante de la porcherie me collait à la peau alors que je rentrais à la maison, espérant un peu de paix.
Mais des voix filtrant du salon ont déchiré le silence tendu, des voix familières, celles de Marc, mon mari, et de Kévin, mon fils de huit ans.
"Elle pue le cochon. Je n'en peux plus de cette odeur, de cette vie," a craché Marc, son mépris palpable.
Puis Kévin, mon propre enfant, a ajouté avec une cruauté glaçante : "Papa a raison. C'est la honte. Je ne veux pas que les copains sachent que ma mère travaille avec les cochons."
Un rire léger a suivi, celui de Sophie Moreau, l'amie que j'avais tant de fois accueillie. "Une femme devrait sentir le parfum, pas la ferme."
Le monde a basculé quand Marc a évoqué un avenir meilleur avec Sophie, et Kévin a demandé : "Maman Sophie, elle est belle et elle sent bon. Je veux qu'elle soit ma nouvelle maman."
Puis Sophie a chuchoté une idée macabre : simuler l'enlèvement de Kévin pour me briser et me faire disparaître à jamais.
Un silence assourdissant a suivi, approbation silencieuse de ma belle-mère, Hélène, ma dernière ancre qui venait de me trahir.
Les larmes de rage ont coulé sur mes joues, car cette machination n'était pas nouvelle.
J'avais déjà vécu cet enfer, dans une autre vie, une vie où cette même mascarade m'avait détruite, m'avait poussée à sacrifier corps et âme pour un fils qui ne m'avait jamais été perdu.
Cette fois, non. Cette fois, je ne serais pas leur victime.
Dans l'obscurité, un plan a commencé à prendre forme, clair et précis : ils voulaient un enlèvement ? Ils allaient en avoir un. Mais pas celui qu'ils avaient prévu.
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