Trahi par les Siens
tait un écho, un fantôme d'une vie passée que j'avais endurée jusqu'à la dernière goutte d'amertume. Dans
jour-là, Kévin avai
t fonctionné à
nt que c'était ma faute, que j'étais une mère indigne, trop occupée par ma ferme dégoûtante pour surveiller mon propre fils. Sa mèr
chuchotant dans mon dos. J'étais devenue l
vais tout cru. J'avais cru à leur douleur, à leur
herie, l'endroit même qu'ils méprisaient mais qui nous avait nourris pendant des années.
gé du pain sec pendant des jours. En plein hiver, je distribuais des avis de recherche, mes mains violettes de froid, mon visa
ion le détruisaient. J'avais accepté, trop anéantie pour me battre. Il m'avait
e, alors chaque mois, je leur envoyais une partie du peu d'argent que je gagnais en faisant des petits boulots. Je pensais q
nuscule et glaciale, je me suis regardée dans le miroir. Mes cheveux, autrefois noirs et brillants, étaient parsemés de fils blancs. J'avais à peine tren
n "ami" de la famille m'a dit qu'il avait vu quelqu'un ressemblant
é mes dernières économies pour le billet. Pendant tout le trajet, j'imaginais nos retrouvailles. J'imaginais se
e, avec un jardin parfaitement entretenu et une piscine scintillante.
les
rand et en bonne santé, qui riait
enlevé. Il n'avai
, je m'étais détruite à le chercher. Ma vie entière, mes sacrific
ger. Le monde s'est effondré autour de moi. La vérit
m'étais effondrée. L
as cet
souvenir de cette souffrance passée est devenu ma force. La colè
nouveau. Je connaissais leur pla
moi qui allais écrire