Le gala de charité battait son plein, bruissant des murmures élégants de la bonne société parisienne. Mais pour Jeanne Dubois, architecte d'intérieur respectée, le champagne avait un goût amer. Les chuchotements qu' elle feignait d' ignorer perçaient la musique : son mari, Marc, professeur d'art charismatique, s' affichait ostensiblement avec Chloé Martin, sa jeune et ambitieuse apprentie, celle-là même que Jeanne avait prise sous son aile. Un appel urgent la tira de ses pensées, la menant vers le salon privé où l'horreur l'attendait, glaciale. Là, sans équivoque, Marc et Chloé s'embrassaient avec fougue, sa main sous sa robe, brisant quinze ans de mariage et de confiance. Le monde de Jeanne s'effondra en un instant, l'air lui manqua. Pourtant, le choc ne la paralysa pas longtemps ; une force inattendue la submergea. Chloé, larmoyante, tenta de justifier son acte par l'ivresse, tandis que Marc, agacé, reprochait à Jeanne de « faire une scène », la traitant d'« hystérique » devant les organisateurs et les invités. Il la rabroua comme une employée, pas comme son épouse, la poussant à gérer une "urgence" technique alors que son cœur saignait. Comment cet homme qu'elle avait aimé, pour qui elle avait sacrifié sa carrière, pouvait-il la dénigrer ainsi, et de la sorte ? Comment son élève pouvait-elle être si cruelle, si manipulatrice ? La douleur des rumeurs n'était rien comparée à la réalité de cette trahison double, si crue, si violente. Mais lorsqu'en pleine nuit, un message de Chloé et un enregistrement de Marc, la décrivant comme une « façade pratique, froide et ennuyeuse », atterrirent sur son téléphone, une certitude nouvelle éclata en Jeanne. L'anéantissement la laissa vide de douleur, emplie d'une rage froide et résolue. Ce n'était plus une question de survie, mais de dignité ; une guerre venait d' éclater, et Jeanne était prête à se battre.
Le gala de charité battait son plein, bruissant des murmures élégants de la bonne société parisienne.
Mais pour Jeanne Dubois, architecte d'intérieur respectée, le champagne avait un goût amer.
Les chuchotements qu' elle feignait d' ignorer perçaient la musique : son mari, Marc, professeur d'art charismatique, s' affichait ostensiblement avec Chloé Martin, sa jeune et ambitieuse apprentie, celle-là même que Jeanne avait prise sous son aile.
Un appel urgent la tira de ses pensées, la menant vers le salon privé où l'horreur l'attendait, glaciale.
Là, sans équivoque, Marc et Chloé s'embrassaient avec fougue, sa main sous sa robe, brisant quinze ans de mariage et de confiance.
Le monde de Jeanne s'effondra en un instant, l'air lui manqua.
Pourtant, le choc ne la paralysa pas longtemps ; une force inattendue la submergea.
Chloé, larmoyante, tenta de justifier son acte par l'ivresse, tandis que Marc, agacé, reprochait à Jeanne de « faire une scène », la traitant d'« hystérique » devant les organisateurs et les invités.
Il la rabroua comme une employée, pas comme son épouse, la poussant à gérer une "urgence" technique alors que son cœur saignait.
Comment cet homme qu'elle avait aimé, pour qui elle avait sacrifié sa carrière, pouvait-il la dénigrer ainsi, et de la sorte ?
Comment son élève pouvait-elle être si cruelle, si manipulatrice ?
La douleur des rumeurs n'était rien comparée à la réalité de cette trahison double, si crue, si violente.
Mais lorsqu'en pleine nuit, un message de Chloé et un enregistrement de Marc, la décrivant comme une « façade pratique, froide et ennuyeuse », atterrirent sur son téléphone, une certitude nouvelle éclata en Jeanne.
L'anéantissement la laissa vide de douleur, emplie d'une rage froide et résolue.
Ce n'était plus une question de survie, mais de dignité ; une guerre venait d' éclater, et Jeanne était prête à se battre.
Autres livres par Gavin
Voir plus