Un mardi soir, confortablement installée dans mon salon parisien, à une semaine de mon accouchement, j'ai vu mon monde basculer. La télévision annonçait la disparition d'Élodie Moreau, une journaliste française en Syrie. Marc, mon mari, a laissé tomber son verre de vin, le fixant l'écran, le visage livide. À cet instant, une évidence m'a frappée, une certitude glaçante s'est emparée de moi. Ce nom, Élodie Moreau, n'était pas anodin. Il y a six mois, un ami de Marc, un peu ivre, l'avait évoqué : "Tu te souviens, Marc, de tes folies pour Élodie ?" Marc avait balayé ça d'un revers de main, assurant que ce n'était qu'une "amourette de jeunesse". J'avais choisi de le croire, de croire en notre amour "pragmatique", en la stabilité. Mais en le voyant trembler, incapable de respirer, murmurant : "Non... pas elle...", j'ai compris que ce n'était pas une amourette. C'était une obsession, un fantôme jamais parti. Le chaos est entré dans notre vie. Il parlait de contacts, d'ambassades, d'urgence. J'étais devenue invisible. La graine du doute a germé, révélant la vérité cruelle : notre mariage n'était qu'une illusion, une cage dorée pour lui, tandis que sa "vraie vie" était là-bas. Le lendemain, il a pris une valise. "Je dois y aller. Je ne peux pas rester ici à ne rien faire." Il m'abandonnait, enceinte, pour "elle". "Si tu passes cette porte, c'est fini. Il n'y aura pas de retour en arrière. Quand tu reviendras, si tu reviens, tu ne nous trouveras plus. Ni moi, ni ta fille." Il n'a pas hésité. Il est parti. Le claquement de la porte a déchiré le silence. Puis, la douleur. Ma fille, Chloé, a décidé de naître. Seule, je n'avais plus qu'une certitude : ma nouvelle vie commençait ici, sans lui. Mais comment survivre à cette trahison, reconstruire sur des ruines, et surtout, faire face à l'homme qui avait tout détruit ?
Un mardi soir, confortablement installée dans mon salon parisien, à une semaine de mon accouchement, j'ai vu mon monde basculer.
La télévision annonçait la disparition d'Élodie Moreau, une journaliste française en Syrie.
Marc, mon mari, a laissé tomber son verre de vin, le fixant l'écran, le visage livide. À cet instant, une évidence m'a frappée, une certitude glaçante s'est emparée de moi.
Ce nom, Élodie Moreau, n'était pas anodin. Il y a six mois, un ami de Marc, un peu ivre, l'avait évoqué : "Tu te souviens, Marc, de tes folies pour Élodie ?" Marc avait balayé ça d'un revers de main, assurant que ce n'était qu'une "amourette de jeunesse". J'avais choisi de le croire, de croire en notre amour "pragmatique", en la stabilité.
Mais en le voyant trembler, incapable de respirer, murmurant : "Non... pas elle...", j'ai compris que ce n'était pas une amourette. C'était une obsession, un fantôme jamais parti.
Le chaos est entré dans notre vie. Il parlait de contacts, d'ambassades, d'urgence. J'étais devenue invisible.
La graine du doute a germé, révélant la vérité cruelle : notre mariage n'était qu'une illusion, une cage dorée pour lui, tandis que sa "vraie vie" était là-bas.
Le lendemain, il a pris une valise. "Je dois y aller. Je ne peux pas rester ici à ne rien faire." Il m'abandonnait, enceinte, pour "elle".
"Si tu passes cette porte, c'est fini. Il n'y aura pas de retour en arrière. Quand tu reviendras, si tu reviens, tu ne nous trouveras plus. Ni moi, ni ta fille."
Il n'a pas hésité. Il est parti. Le claquement de la porte a déchiré le silence. Puis, la douleur. Ma fille, Chloé, a décidé de naître.
Seule, je n'avais plus qu'une certitude : ma nouvelle vie commençait ici, sans lui. Mais comment survivre à cette trahison, reconstruire sur des ruines, et surtout, faire face à l'homme qui avait tout détruit ?
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