Mon Épouse, Mon Ennemi Juré

Mon Épouse, Mon Ennemi Juré

Gavin

5.0
avis
Vues
12
Chapitres

Cinq ans. Cinq ans de construction, brique par brique, rêve par rêve, avec Sophie, ma femme et associée. Ce soir, notre cabinet d'architectes fêtait son anniversaire en grande pompe, et mon cœur débordait de fierté pour notre réussite. Pourtant, au lieu de trinquer à mes côtés, Sophie rayonnait au bras d' Antoine Dubois, son «coach de vie», un charlatan que je n' avais jamais supporté. Soudain, la musique s' est tue. Le sourire radieux de Sophie s'est posé sur moi, mais il était glacé, annonciateur d'un abîme. «Ce soir est une soirée spéciale... une soirée de vérité. Je veux vous présenter quelqu' un. Voici Antoine, ma véritable âme sœur.» Mon cœur s' est figé. Âme sœur ? Nous étions mariés ! Les mots crachés par Sophie m' ont assommé : «Épouser Jean-Luc... C' était une erreur de jeunesse. Antoine m'a montré le véritable amour.» L' humiliation s' est propagée comme un incendie dévastateur. Mais le coup de grâce était encore à venir. Quand elle a annoncé, devant tous nos amis et clients : «Antoine et moi attendons un enfant.» Non, pas mon enfant. Le leur. Ce n' était qu' un début. Sophie a déroulé une bannière immense, me demandant ma «bénédiction». La rage a explosé. J' ai jeté notre livret de famille à sa figure, m' écriant : «Voilà tes cinq ans de mensonges !» Elle m' a foudroyé du regard : «Je veux le divorce. Et si tu tentes quoi que ce soit, je ruinerai ta carrière. Cette entreprise, c' est moi qui la contrôle maintenant. Tu n' es plus rien.» Je suis parti, laissant derrière moi l'entreprise de ma vie, ma femme, mon honneur. Dans la nuit glaciale, une vérité terrifiante m' a frappé : ce n'était pas juste une trahison. C' était une conspiration. Ils voulaient m' effacer. Réfugié dans notre appartement – devenu une scène de crime –, Sophie est arrivée, implacable. «Tu n' auras rien. J' ai déjà préparé tous les documents. Tu as été naïf, Jean-Luc.» Les «tisanes bien-être» qu' elle me préparait m' ont soudain paru sinistres. La fatigue, les nausées... Était-ce possible ? Une violente crampe m' a tordu l' estomac. Je l' ai entendue : «Antoine avait dit que ça serait plus discret.» Plus discret ? Ils m' empoisonnaient ! Mon monde s' est effondré. Cet enfant... était-il aussi un moyen de me dépouiller ? Les mots d'Antoine, apparu comme un loup affamé, ont confirmé mes craintes : «Le plus fort gagne toujours. Tu es faible. Signe les papiers du divorce et de la cession de tes parts. Sinon, cette petite maladie que tu as pourrait s' aggraver.» Agonisé, giflé, humilié, je me suis retrouvé au sol de ma propre maison, avec mon téléphone, un seul nom en tête. «Marie. Ma sœur. Mon seul espoir.»

Introduction

Cinq ans. Cinq ans de construction, brique par brique, rêve par rêve, avec Sophie, ma femme et associée. Ce soir, notre cabinet d'architectes fêtait son anniversaire en grande pompe, et mon cœur débordait de fierté pour notre réussite.

Pourtant, au lieu de trinquer à mes côtés, Sophie rayonnait au bras d' Antoine Dubois, son «coach de vie», un charlatan que je n' avais jamais supporté.

Soudain, la musique s' est tue. Le sourire radieux de Sophie s'est posé sur moi, mais il était glacé, annonciateur d'un abîme.

«Ce soir est une soirée spéciale... une soirée de vérité. Je veux vous présenter quelqu' un. Voici Antoine, ma véritable âme sœur.»

Mon cœur s' est figé. Âme sœur ? Nous étions mariés ! Les mots crachés par Sophie m' ont assommé : «Épouser Jean-Luc... C' était une erreur de jeunesse. Antoine m'a montré le véritable amour.»

L' humiliation s' est propagée comme un incendie dévastateur. Mais le coup de grâce était encore à venir. Quand elle a annoncé, devant tous nos amis et clients : «Antoine et moi attendons un enfant.»

Non, pas mon enfant. Le leur. Ce n' était qu' un début. Sophie a déroulé une bannière immense, me demandant ma «bénédiction». La rage a explosé.

J' ai jeté notre livret de famille à sa figure, m' écriant : «Voilà tes cinq ans de mensonges !»

Elle m' a foudroyé du regard : «Je veux le divorce. Et si tu tentes quoi que ce soit, je ruinerai ta carrière. Cette entreprise, c' est moi qui la contrôle maintenant. Tu n' es plus rien.»

Je suis parti, laissant derrière moi l'entreprise de ma vie, ma femme, mon honneur. Dans la nuit glaciale, une vérité terrifiante m' a frappé : ce n'était pas juste une trahison. C' était une conspiration. Ils voulaient m' effacer.

Réfugié dans notre appartement – devenu une scène de crime –, Sophie est arrivée, implacable. «Tu n' auras rien. J' ai déjà préparé tous les documents. Tu as été naïf, Jean-Luc.»

Les «tisanes bien-être» qu' elle me préparait m' ont soudain paru sinistres. La fatigue, les nausées... Était-ce possible ?

Une violente crampe m' a tordu l' estomac. Je l' ai entendue : «Antoine avait dit que ça serait plus discret.»

Plus discret ? Ils m' empoisonnaient ! Mon monde s' est effondré. Cet enfant... était-il aussi un moyen de me dépouiller ?

Les mots d'Antoine, apparu comme un loup affamé, ont confirmé mes craintes : «Le plus fort gagne toujours. Tu es faible. Signe les papiers du divorce et de la cession de tes parts. Sinon, cette petite maladie que tu as pourrait s' aggraver.»

Agonisé, giflé, humilié, je me suis retrouvé au sol de ma propre maison, avec mon téléphone, un seul nom en tête.

«Marie. Ma sœur. Mon seul espoir.»

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus
Trop Tard, Monsieur de Valois

Trop Tard, Monsieur de Valois

Moderne

4.3

Mes parents m'ont ordonné de quitter la France pour un stage en Suisse. C'était, comme toujours, "pour le bien de Chloé", ma sœur préférée, dont le mariage avec Antoine approchait. Une fois de plus, mon existence était un sacrifice, marginalisée au profit de leur bonheur. La scène était cruelle : à la somptueuse fête de fiançailles de Chloé et Antoine, j'ai tenté de révéler une vérité. J'ai brandi ce médaillon, le symbole de ma "Petite Colombe", le surnom qu'Antoine m'avait donné lorsqu'il était aveugle. C'est moi qui l'avais veillé, pas elle, mais Chloé a revendiqué l'objet comme le sien. Ma mère m'a violemment giflée, me traitant de menteuse jalouse. Antoine, autrefois mon amour, a acquiescé, son regard empli de dégoût. « Amélie a besoin d'une correction sévère », a-t-il déclaré, « vingt coups de cravache ». Attachée à un pilier, j'ai subi l'humiliation suprême, tandis que tous me regardaient, indifférents à ma souffrance. Les larmes de douleur se sont mêlées à celles de l'injustice. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Pourquoi une telle cruauté envers leur propre fille ? Mon amour, mes sacrifices : tout n'avait été que mensonge et trahison, dans une indifférence glaçante où même ma vie comptait moins qu'un caprice. C'était un réveil brutal. Non, pas un réveil, un retour. Cette douleur, ce scénario, je l'avais déjà vécu. Mais cette fois-ci, une lassitude infinie m'a envahie, j'ai compris. Cette seconde chance n'était pas pour eux, mais pour moi. Je suis partie, non pas pour la Suisse, mais pour disparaître et enfin, vivre.

L'Écho du Divorce

L'Écho du Divorce

Nouvelle

5.0

Le mot « divorce » venait de résonner dans mon atelier, aussi vide et froid que mon mariage avec Camille. Je suis Pierre Dubois, peintre, et ma vie, c'est la couleur, la passion qu'elle, artiste conceptuelle, méprisait au profit d'une spiritualité glaciale. Pendant des années, j'ai tenté d'escalader ce mur qu'elle avait bâti entre nous, persuadé qu'elle était ma muse, mon obsession. Jusqu'à cette nuit, où, attiré par des gémissements venant du salon, j' ai découvert Camille, les yeux mi-clos, caressant une sculpture phallique et murmurant un nom : Lucas. Lucas, son frère adoptif, l'arrogant musicien dont la présence sous notre toit n'était plus maternelle, mais celle d'une amante, et pour qui j' étais un simple paravent. La révélation de leur passion incestueuse et inavouable, que Camille sublimait dans son art, a fait exploser mon monde, mon amour réduit en cendres. Pourtant, le vrai choc restait à venir : après que Lucas m'ait violemment agressé dans un bar, laissant ma tête ouverte et mon honneur bafoué, Camille, mon épouse, a non seulement protégé son "trésor" de frère, mais a permis qu'on me prélève un lambeau de peau pour réparer sa joue égratignée. Comment cette femme, pour qui j'avais tout sacrifié, du temps, de l' énergie, jusqu' à mon art, pouvait-elle afficher une telle cruauté, une telle abjection devant tous ? J'étais devenu une banque d'organes pour son obsession, une saleté sous le pied de son amant. Non, je ne me battrais plus pour elle, je me battrais pour me sauver de la décomposition que Camille incarnait : ma vie devait commencer, loin d'elle.

Cinq Millions pour ma Douleur

Cinq Millions pour ma Douleur

Nouvelle

5.0

Ma mère, le visage dur, a jeté un chèque de cinq millions d'euros sur la table basse en marbre. « Mademoiselle Figueroa, prenez cet argent et quittez Paris. Disparaissez de la vie de mon fils. » Mon cœur a tremblé. Cinq millions, une somme que je n'aurais jamais pu imaginer. Mais cet argent n'était pas un don, c'était le prix de ma douleur, une compensation pour avoir sauvé la vie de Roderick, l'homme que j'avais aimé comme Alex, l'homme qui m'avait promis l'éternité sous le ciel de Provence. Pourtant, il m'avait abandonnée, installée dans une chambre de bonne, me forçant à regarder Éléonore, sa nouvelle fiancée, recevoir toutes les caresses et les cadeaux qui auraient dû être les miens. Quand nous sommes tombées dans la Seine, c'est Éléonore qu'il a sauvée, me laissant me noyer. La pire humiliation est venue quand Éléonore a prétendu avoir été empoisonnée, et Roderick, sans la moindre hésitation, m'a forcée à donner mon sang pour la sauver. Mon sang, dans les veines de la femme qui m'avait tout pris. Il a même osé me demander de créer les parfums de leur mariage, foulant mon cœur et mon talent dans la boue. Comment avait-il pu oublier cet « Alex » sans mémoire que j'avais soigné, aimé, et qui m'avait juré fidélité pour toujours ? Était-ce la réalité d'un prince aveuglé par le pouvoir, ou le souvenir d'un rêve trop beau ? Ce soir-là, la mère de Roderick m'a fouettée, "pour m'apprendre ma place". Chaque coup était une blessure, mais chaque coup m'a rendue plus forte. J'ai serré le chèque, ma décision prise : demain, le jour de son mariage, je serai libre.

Inspirés de vos vus

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre