La réception au George V battait son plein, célébrant le succès de "Rêves d'Automne", ma collection de pâtisseries qui avait propulsé notre "Boulangerie Céleste" au sommet. J'étais Antoine Dubois, le chef pâtissier, le créateur. Puis Camille, mon épouse et partenaire, prit le micro et annonça que le succès était celui de son jeune assistant, Marc. Mon cœur s'arrêta quand il monta sur scène sous un tonnerre d'applaudissements. Devant mes pâtissiers, elle lui offrit une Porsche flambant neuve pour sa « contribution exceptionnelle », avant de me tendre une petite enveloppe pour une « petite prime » de 500 euros, à partager avec mon équipe. C'était plus qu'une insulte, c'était une humiliation calculée. La nuit, Marc posta une photo avec Camille, la nommant sa « muse et mentor », annonçant « le début d'une nouvelle ère », et les commentaires suggéraient une relation intime. Je la réveillai, mais elle balaya ma fureur d' un revers de main : « Arrête ta jalousie, Antoine. Marc est jeune, il nous apporte une visibilité que tu n'as jamais pu nous donner avec tes éclairs et tes macarons. » Ses mots furent des coups. Je la regardai, et ne vis plus la femme que j'avais aimée. « Je veux le divorce. » Ma décision était définitive. Elle, elle tenta de me retenir par le chantage : « Tu ne peux pas me faire ça. La Boulangerie Céleste a besoin de toi. » Mais ce n'était plus une supplique, c'était une exigence d'affaires. Pire, elle s' obstina à punir financièrement toute mon équipe : révision des primes, réduction des salaires, suspension de mon bonus. La colère monta dans la cuisine, mes pâtissiers étaient prêts à me suivre. « Donnez-moi un peu de temps. » Je ne pouvais les laisser tomber. Au lieu de céder, je pris une décision radicale. J'allais me battre, non seulement pour moi, mais pour ma famille, pour mon honneur. Et cette fois, Camille allait découvrir à quel point elle m' avait sous-estimé.
La réception au George V battait son plein, célébrant le succès de "Rêves d'Automne", ma collection de pâtisseries qui avait propulsé notre "Boulangerie Céleste" au sommet.
J'étais Antoine Dubois, le chef pâtissier, le créateur.
Puis Camille, mon épouse et partenaire, prit le micro et annonça que le succès était celui de son jeune assistant, Marc.
Mon cœur s'arrêta quand il monta sur scène sous un tonnerre d'applaudissements.
Devant mes pâtissiers, elle lui offrit une Porsche flambant neuve pour sa « contribution exceptionnelle », avant de me tendre une petite enveloppe pour une « petite prime » de 500 euros, à partager avec mon équipe.
C\'était plus qu\'une insulte, c\'était une humiliation calculée.
La nuit, Marc posta une photo avec Camille, la nommant sa « muse et mentor », annonçant « le début d\'une nouvelle ère », et les commentaires suggéraient une relation intime.
Je la réveillai, mais elle balaya ma fureur d' un revers de main : « Arrête ta jalousie, Antoine. Marc est jeune, il nous apporte une visibilité que tu n\'as jamais pu nous donner avec tes éclairs et tes macarons. »
Ses mots furent des coups.
Je la regardai, et ne vis plus la femme que j\'avais aimée.
« Je veux le divorce. »
Ma décision était définitive.
Elle, elle tenta de me retenir par le chantage : « Tu ne peux pas me faire ça. La Boulangerie Céleste a besoin de toi. »
Mais ce n\'était plus une supplique, c\'était une exigence d\'affaires.
Pire, elle s' obstina à punir financièrement toute mon équipe : révision des primes, réduction des salaires, suspension de mon bonus.
La colère monta dans la cuisine, mes pâtissiers étaient prêts à me suivre.
« Donnez-moi un peu de temps. »
Je ne pouvais les laisser tomber.
Au lieu de céder, je pris une décision radicale.
J\'allais me battre, non seulement pour moi, mais pour ma famille, pour mon honneur.
Et cette fois, Camille allait découvrir à quel point elle m' avait sous-estimé.
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