Le silence dans notre salon était pesant, presque palpable, tandis que ma femme, Chloé, défilait indifféremment sur son téléphone. Quand j'ai finalement brisé ce lourd silence en lui proposant une séparation, son regard vide et son indifférence, alors que je lui parlais de la fin de notre mariage, ont transpercé mon cœur. Mais le véritable coup de poignard est survenu lorsqu'un appel a illuminé son visage : « Allô ? Oui, mon cœur... il ne me dérange pas, je l'écoute à peine... » chuchotait-elle, s'éloignant vers la baie vitrée. Quelques instants plus tard, une révélation glaçante est tombée : « Je suis enceinte. Et ce n'est pas de toi, Antoine. C'est de Marc. » Mon meilleur ami. Dévasté, je me suis senti anéanti. L'humiliation, cependant, ne faisait que commencer. Mes yeux sont tombés sur une photo de notre mariage, il y a dix ans, où Marc, mon témoin, souriait à mes côtés, et un douloureux souvenir est remonté : une conversation surprise, des mois auparavant, entre Chloé et Marc, étouffée à mon approche. Elle a ensuite osé me dire : « Tu te rends compte des problèmes que ça nous cause ? La voiture est à la casse, et Marc et moi en avions besoin. C'est vraiment égoïste de ta part d'avoir conduit comme ça. » En réanimation, à peine revenu du coma, après avoir appris que ma vie entière était une farce, j' étais l' égoïste. Ce n'était plus de la tristesse, mais un vide immense. Le mariage n'était pas une illusion, c'était une farce macabre. « Pense à lui faire signer les papiers pour la maison le plus vite possible. Une fois que c\'est fait, on sera tranquilles. Je t\'aime. » Ce message sur le téléphone de Chloé, signé Marc, a confirmé mes pires craintes : il ne s'agissait pas seulement de trahison, mais d'un plan froid et calculé. La colère, une colère pure et brûlante, a commencé à remplacer la tristesse. Je n'étais plus un mari trompé, j'étais une cible. J'ai pris ma décision, j'ai tout mis en œuvre pour partir, mais pas sans me battre.
Le silence dans notre salon était pesant, presque palpable, tandis que ma femme, Chloé, défilait indifféremment sur son téléphone.
Quand j'ai finalement brisé ce lourd silence en lui proposant une séparation, son regard vide et son indifférence, alors que je lui parlais de la fin de notre mariage, ont transpercé mon cœur.
Mais le véritable coup de poignard est survenu lorsqu'un appel a illuminé son visage : « Allô ? Oui, mon cœur... il ne me dérange pas, je l'écoute à peine... » chuchotait-elle, s'éloignant vers la baie vitrée.
Quelques instants plus tard, une révélation glaçante est tombée : « Je suis enceinte. Et ce n'est pas de toi, Antoine. C'est de Marc. » Mon meilleur ami. Dévasté, je me suis senti anéanti.
L'humiliation, cependant, ne faisait que commencer. Mes yeux sont tombés sur une photo de notre mariage, il y a dix ans, où Marc, mon témoin, souriait à mes côtés, et un douloureux souvenir est remonté : une conversation surprise, des mois auparavant, entre Chloé et Marc, étouffée à mon approche.
Elle a ensuite osé me dire : « Tu te rends compte des problèmes que ça nous cause ? La voiture est à la casse, et Marc et moi en avions besoin. C'est vraiment égoïste de ta part d'avoir conduit comme ça. » En réanimation, à peine revenu du coma, après avoir appris que ma vie entière était une farce, j' étais l' égoïste.
Ce n'était plus de la tristesse, mais un vide immense. Le mariage n'était pas une illusion, c'était une farce macabre.
« Pense à lui faire signer les papiers pour la maison le plus vite possible. Une fois que c\'est fait, on sera tranquilles. Je t\'aime. » Ce message sur le téléphone de Chloé, signé Marc, a confirmé mes pires craintes : il ne s'agissait pas seulement de trahison, mais d'un plan froid et calculé.
La colère, une colère pure et brûlante, a commencé à remplacer la tristesse. Je n'étais plus un mari trompé, j'étais une cible.
J'ai pris ma décision, j'ai tout mis en œuvre pour partir, mais pas sans me battre.
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