L'indifférence, coup de poignard
e sur son téléphone, son visage illuminé par la lueur bleue de l'écran. Chaque seconde qui passait creusait un peu plus le fossé q
l faut qu'
ux, son pouce continuant son
coute, A
je lui demandais de passer le sel. J'ai senti une point
l'aurais voulu. Nous ne nous parlons plus, nous vivons comme des étrangers sous l
egard était vide. Pas de surprise, pas de
t ce que
it qu'il restait quelque chose à sauver. Mais il n'y avait rien, juste cette indifférence glaciale. Mon esprit tournait en boucle, cherchant une explication, un
onnaissais pas. Son visage s'est instantanément illuminé, un vrai sourire cette fois, un sourire qui
Non, il ne me dérange pa
"mon cœur" alors que j'étais là, à quelques mètres, en train de lui parler de la fin de notre mariage. Mon monde s'est écroulé. La discussion
d'enfance, Marc. Marc, avec son sourire charismatique et son bras passé autour de mes épaules. En regardant cette photo, un souvenir m'est revenu, une bribe de conversation surprise quelques semaines avant le mariage. J'avais trouvé Chloé et Marc en train de discut
cé par une expression neutre. Elle a dû voir la douleur sur mon visage, car
u'on est dans les grandes ann
ur son ventre plat, un
is ence
mon esprit. Un bébé. Peut-être que ça pouvait tou
merveilleux, Chl
son regard dur c
e toi, Antoine.
e me noyer. Mon meilleur ami. Ma femme. Un enfant. Tout s'est mélangé dans un tourbillon de douleur et de nausée. Je l'ai regardée, cherchant une trac
le métal froid contre ma peau. Puis, lentement, je l'ai retirée. Le geste était lourd, définitif. J'ai ouvert la main et j'ai regardé l'anneau d'or dans ma paume. Il semblait
t. Elle n'a pas réagi. C'était comme si je venais de poser un simple verre. J'étais
lle dit d'un ton neutre. Qu'est-ce qu'on
illeur ami et portait son enfant, et sa seule préoccupation était de savoir ce qu'il y avait pour le dîner. À cet instant précis, j'ai co