Jeanne, la nuit et l'art

Jeanne, la nuit et l'art

Gavin

5.0
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Chapitres

Je m'appelle Jeanne Dubois, la femme de ménage discrète qui astique les musées le jour. Mais la nuit, je suis une experte en « réanimation patrimoniale », mon talent unique pour redonner vie à l'esprit des œuvres d'art me rapportant des fortunes. Mon rêve ? Récolter juste assez pour une retraite paisible à la campagne, loin des chefs-d' œuvre angoissés et de leurs propriétaires excentriques. Jusqu' à ce soir, quand un message crypté sur mon vieux téléphone à clapet a fait basculer ma vie : « Urgence. Jean-Luc Moreau. Dernière création. 50 millions d'euros. » Soixante-cinq millions, après négociations. C' était la fin, la liberté. Mais face à l'œuvre monumentale du créateur de génie, retrouvé "suicidé" une semaine plus tôt, un détail insignifiant a stoppé mon cœur : une signature stylisée, celle de Philippe, mon premier amour, disparu dix ans auparavant, sans un mot. Mon Philippe. Mort ? Les traces sur son corps, dissimulées sous le maquillage, n' étaient pas celles d' un suicide, mais d' une lutte. D' un meurtre. Le choc était insoutenable : il n'était pas Jean-Luc Moreau, et il avait été assassiné, mis en scène pour un spectacle macabre. La douleur de l'abandon s'est mêlée à une rage froide. Moreau, son "père", qui connaissait mon vrai nom, avait tout orchestré, me jetant dans un piège diabolique. J'étais le bouc émissaire parfait, la "sorcière" folle qui, en "réanimant" son fils, aurait profané le corps. Mais d'un simple geste, à la limite de l'improbable, une vérité terrifiante éclata : Philippe était vivant, drogué, piégé. Mon rituel n'était pas un échec, il était une chance inouïe. La mission venait de changer : d' une question d' argent, elle était devenue une question de justice.

Introduction

Je m'appelle Jeanne Dubois, la femme de ménage discrète qui astique les musées le jour.

Mais la nuit, je suis une experte en « réanimation patrimoniale », mon talent unique pour redonner vie à l'esprit des œuvres d'art me rapportant des fortunes.

Mon rêve ? Récolter juste assez pour une retraite paisible à la campagne, loin des chefs-d' œuvre angoissés et de leurs propriétaires excentriques.

Jusqu' à ce soir, quand un message crypté sur mon vieux téléphone à clapet a fait basculer ma vie : « Urgence. Jean-Luc Moreau. Dernière création. 50 millions d'euros. »

Soixante-cinq millions, après négociations. C' était la fin, la liberté.

Mais face à l'œuvre monumentale du créateur de génie, retrouvé "suicidé" une semaine plus tôt, un détail insignifiant a stoppé mon cœur : une signature stylisée, celle de Philippe, mon premier amour, disparu dix ans auparavant, sans un mot.

Mon Philippe. Mort ?

Les traces sur son corps, dissimulées sous le maquillage, n' étaient pas celles d' un suicide, mais d' une lutte. D' un meurtre.

Le choc était insoutenable : il n'était pas Jean-Luc Moreau, et il avait été assassiné, mis en scène pour un spectacle macabre.

La douleur de l'abandon s'est mêlée à une rage froide.

Moreau, son "père", qui connaissait mon vrai nom, avait tout orchestré, me jetant dans un piège diabolique. J'étais le bouc émissaire parfait, la "sorcière" folle qui, en "réanimant" son fils, aurait profané le corps.

Mais d'un simple geste, à la limite de l'improbable, une vérité terrifiante éclata : Philippe était vivant, drogué, piégé.

Mon rituel n'était pas un échec, il était une chance inouïe. La mission venait de changer : d' une question d' argent, elle était devenue une question de justice.

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