Trop Tard, Monsieur le PDG : Mon Deuil, Votre Ruine

Trop Tard, Monsieur le PDG : Mon Deuil, Votre Ruine

Gavin

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Chapitres

Le soir du 31 décembre, à sept mois de grossesse, j'attendais Luc, pleine d'espoir malgré son éloignement. Il était parti "travailler" à Paris pour un dîner de levée de fonds crucial. Un message de lui, une adresse, l'annonce d'une "surprise" m'a poussée à prendre le dernier TGV, le cœur battant d'une fragile espérance. Mais arrivée à cette adresse, il n'y avait aucun dîner d'affaires. C'était une fête décadente, et Luc, mon Luc, embrassait passionnément sa jeune stagiaire, Manon, assise sur ses genoux. Elle portait LA robe que Luc m'avait offerte pour notre PACS, que je n'avais jamais eu l'occasion de mettre. Les rires de ses amis cyniques ont fusé. « Ta nouvelle "collaboratrice" est bien plus audacieuse que la provinciale ! » J'ai entendu ma propre condamnation de la bouche de mon mari : « Chloé, depuis sa grossesse, elle a perdu toute sa saveur. Manon, elle, sait comment célébrer le succès. » Le monde a basculé. Sous l'humiliation, j'ai senti une douleur fulgurante : mes eaux s'étaient rompues. Paniquée, j'ai murmuré son nom, suppliant de l'aide. Mais Manon, avec un rictus méprisant, l'a convaincu que ce n'était qu'une simple « fuite urinaire », un stratagème pour ruiner sa soirée. « Hystérique ! » a-t-il sifflé, sa colère remplaçant un bref instant d'hésitation. Il m'a traînée, sous les regards moqueurs de ses amis, jusqu'à une salle de bain glaciale et m'y a enfermée à clé, le claquement de la porte scellant mon destin. Les contractions ont commencé, violentes, tandis que la musique assourdissante de la fête masquait mes cris. Couchée sur les carreaux froids, sentant le sang couler, j'ai perdu ma fille, Étoile, et j'ai failli y laisser ma propre vie. Il n'a jamais su. Dans ce lit d'hôpital, alors que la mort me frôlait encore, la pitié s'est éteinte, remplacée par une détermination glaciale. Ils allaient payer. Tous.

Introduction

Le soir du 31 décembre, à sept mois de grossesse, j'attendais Luc, pleine d'espoir malgré son éloignement.

Il était parti "travailler" à Paris pour un dîner de levée de fonds crucial.

Un message de lui, une adresse, l'annonce d'une "surprise" m'a poussée à prendre le dernier TGV, le cœur battant d'une fragile espérance.

Mais arrivée à cette adresse, il n'y avait aucun dîner d'affaires.

C'était une fête décadente, et Luc, mon Luc, embrassait passionnément sa jeune stagiaire, Manon, assise sur ses genoux.

Elle portait LA robe que Luc m'avait offerte pour notre PACS, que je n'avais jamais eu l'occasion de mettre.

Les rires de ses amis cyniques ont fusé.

« Ta nouvelle "collaboratrice" est bien plus audacieuse que la provinciale ! »

J'ai entendu ma propre condamnation de la bouche de mon mari : « Chloé, depuis sa grossesse, elle a perdu toute sa saveur. Manon, elle, sait comment célébrer le succès. »

Le monde a basculé.

Sous l'humiliation, j'ai senti une douleur fulgurante : mes eaux s'étaient rompues.

Paniquée, j'ai murmuré son nom, suppliant de l'aide.

Mais Manon, avec un rictus méprisant, l'a convaincu que ce n'était qu'une simple « fuite urinaire », un stratagème pour ruiner sa soirée.

« Hystérique ! » a-t-il sifflé, sa colère remplaçant un bref instant d'hésitation.

Il m'a traînée, sous les regards moqueurs de ses amis, jusqu'à une salle de bain glaciale et m'y a enfermée à clé, le claquement de la porte scellant mon destin.

Les contractions ont commencé, violentes, tandis que la musique assourdissante de la fête masquait mes cris.

Couchée sur les carreaux froids, sentant le sang couler, j'ai perdu ma fille, Étoile, et j'ai failli y laisser ma propre vie.

Il n'a jamais su.

Dans ce lit d'hôpital, alors que la mort me frôlait encore, la pitié s'est éteinte, remplacée par une détermination glaciale.

Ils allaient payer. Tous.

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Mes parents m'ont ordonné de quitter la France pour un stage en Suisse. C'était, comme toujours, "pour le bien de Chloé", ma sœur préférée, dont le mariage avec Antoine approchait. Une fois de plus, mon existence était un sacrifice, marginalisée au profit de leur bonheur. La scène était cruelle : à la somptueuse fête de fiançailles de Chloé et Antoine, j'ai tenté de révéler une vérité. J'ai brandi ce médaillon, le symbole de ma "Petite Colombe", le surnom qu'Antoine m'avait donné lorsqu'il était aveugle. C'est moi qui l'avais veillé, pas elle, mais Chloé a revendiqué l'objet comme le sien. Ma mère m'a violemment giflée, me traitant de menteuse jalouse. Antoine, autrefois mon amour, a acquiescé, son regard empli de dégoût. « Amélie a besoin d'une correction sévère », a-t-il déclaré, « vingt coups de cravache ». Attachée à un pilier, j'ai subi l'humiliation suprême, tandis que tous me regardaient, indifférents à ma souffrance. Les larmes de douleur se sont mêlées à celles de l'injustice. Comment pouvaient-ils me faire cela ? Pourquoi une telle cruauté envers leur propre fille ? Mon amour, mes sacrifices : tout n'avait été que mensonge et trahison, dans une indifférence glaçante où même ma vie comptait moins qu'un caprice. C'était un réveil brutal. Non, pas un réveil, un retour. Cette douleur, ce scénario, je l'avais déjà vécu. Mais cette fois-ci, une lassitude infinie m'a envahie, j'ai compris. Cette seconde chance n'était pas pour eux, mais pour moi. Je suis partie, non pas pour la Suisse, mais pour disparaître et enfin, vivre.

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