Captive du Milliardaire Impitoyable Sans dire que ma vie coulait comme un long fleuve tranquille, j'avais trouvé une routine confortable dans mon petit appartement parisien. Mais évidemment, tout a basculé le jour où ma route a croisé celle de Lucian Crowford, un magnat de l'immobilier aussi énigmatique qu'impitoyable. Un simple malentendu m'a conduite à signer un pacte que je ne comprenais pas pleinement : vivre sous le même toit que cet homme terrifiant et... ses associés tout aussi intimidants. Mais pourquoi moi ? Pourquoi une femme banale comme moi, Elise Morgan, intéresserait-elle un milliardaire aux multiples visages ? Sous ses airs de bienfaiteur, Lucian cache des secrets bien plus sombres. Les murmures d'un héritage maudit, des ennemis prêts à tout pour sa chute, et des alliances impossibles à briser m'entraînent dans une spirale de mystères et de dangers.
Chapitre 1
C'était censé être une soirée comme les autres. Elise s'était simplement glissée dans la foule de l'événement de bienfaisance, toujours un peu en décalage, un peu trop en dehors des cercles qu'elle fréquentait. Un verre de vin à la main, elle observait les gens qui parlaient avec une aisance qu'elle n'avait jamais maîtrisée. Elle n'était ni riche, Ni influente, mais elle avait ce petit quelque chose qui lui permettait de ne pas paraître complètement étrangère dans des mondes où l'argent circulait comme de l'eau. Mais cette nuit-là, elle ne s'attendait pas à ce qu'elle allait croiser quelqu'un qui allait perturber son existence.
Elle ne l'avait vu qu'un instant, au milieu de la salle, comme une silhouette imposante et dangereuse. Lucian Crowford. Un nom qui résonnait comme un écho de pouvoir, une légende urbaine que ses ennemis chuchotaient avec dédain et que ses partisans louaient presque religieusement. Les yeux froids, les traits marqués par une vie qu'il ne semblait pas vouloir partager, Lucian avait quelque chose d'absolument dérangeant. Et Elise l'avait vu. Mais lui aussi, visiblement, l'avait remarquée.
Elle n'aurait jamais imaginé que ce simple regard la placerait dans une position qu'elle n'aurait même pas pu comprendre à ce moment-là.
Il l'avait abordée plus tard dans la soirée. Ses lèvres n'avaient pas bougé d'un centimètre lorsqu'il s'était présenté. Le contact, presque glacial, d'un milliardaire qui vous tend la main sans doute plus pour contrôler la situation que pour une réelle interaction sociale. Elle n'avait pas su quoi dire. Elle avait simplement serré la main, le regardant sans vraiment comprendre ce qui se passait.
« Un nom bien familier. Elise Morgan, c'est cela ? »
Elle avait hoché la tête, encore perdue dans la vitesse de l'échange, et en une fraction de seconde, elle était entrée dans un monde qui n'était pas le sien. Un sourire, une poignée de main, un simple moment de politesse qui n'avait rien de remarquable. Mais la suite ? La suite n'avait rien de banal.
Lucian Crowford, apparemment, était un homme qui savait ce qu'il voulait. Et ce qu'il voulait, ce n'était pas simplement une conversation banale. Non. Lui, il s'intéressait à elle. Ce n'était pas une question de charme, ni même de tentative d'attirer son attention. C'était comme si, en elle, il voyait une clé, une sorte de pion dans un jeu complexe qu'elle n'avait même pas commencé à comprendre.
Elle avait pensé que c'était une mauvaise blague lorsque le papier lui avait été tendu. Une sorte de contrat qu'elle n'avait pas réellement lu, en vérité, trop absorbée par les paroles insistantes de l'associé de Lucian. Des mots, des phrases qui se mélangent dans sa tête comme un bruit de fond alors qu'elle tentait d'assimiler ce qui se passait. Un contrat, oui. Un simple document qu'elle signait sans penser aux conséquences.
Elle ne se souvenait même plus des termes exacts. Ce qu'elle savait, c'était qu'il lui avait promis des conditions simples. « Rien de plus que ce que vous pourriez imaginer, Elise. » Et sans réfléchir davantage, elle avait posé sa signature. Mais c'était là, dans ce geste, qu'avait commencé son piège. Elle ne l'avait pas vu venir. Qui aurait pu, d'ailleurs ?
Le lendemain matin, les choses avaient pris une tournure totalement imprévisible. Un coup de téléphone, une voix dénuée de toute émotion, presque froide, qui lui annonçait qu'elle devait se rendre immédiatement à un autre endroit. Et là, Lucian l'attendait, toujours aussi distant, comme si rien n'avait changé entre eux. Mais tout avait changé pour elle.
« Vous avez signé un contrat. Vous ne pouvez plus revenir en arrière », lui avait-il dit, sans la regarder, la voix inflexible.
Elle avait cru au début que c'était une erreur, que peut-être elle pouvait encore se dégager de cette situation. Mais non. C'était trop tard.
Elle se souvenait encore du ton sec de l'assistant qui lui expliquait les « règles » de la situation. Elle vivrait sous le toit de Lucian, à sa convenance. « C'est la seule solution pour régler ce... malentendu », lui avait-on expliqué. Un malentendu. Un de ces termes qu'on utilise pour dissimuler une manipulation plus vaste. Une manière de la réduire à une simple marionnette dans le grand théâtre des ambitions de Lucian Crowford.
Le premier jour sous son toit avait été suffocant. Elise avait essayé de faire bonne figure, comme une invitée gênée qui ne voulait pas empiéter sur la vie d'un homme puissant. Mais chaque regard de Lucian la faisait se sentir de plus en plus étrangère à son propre corps. Il y avait un contrôle dans la façon dont il s'était comporté avec elle, un contrôle qu'il imposait sans même le dire. Tout était sous contrôle. Ses pas. Ses gestes. Chaque mot. Il n'y avait pas de place pour le doute.
Elle n'était plus libre. Elle se sentait piégée, coincée dans une pièce dont les murs se resserraient chaque jour un peu plus. Ce n'était pas un foyer, c'était une prison de luxe, et elle en était l'habitante forcée.
Elle n'avait aucune idée de ce qu'il attendait d'elle. Elle n'était pas certaine de ce qu'il voulait vraiment, mais elle savait qu'il ne lui laissait aucune échappatoire. De toute façon, sa vie n'était plus la sienne. Elle n'avait plus de choix. Pas de choix sauf celui de se conformer, ou de s'effondrer.
Et à chaque minute qui passait, à chaque souffle qu'elle prenait dans cet endroit glacé, elle ressentait le poids de la situation se faire plus lourd. Elle se sentait observée, jugée, une sorte d'objet sur lequel Lucian Crowford exerçait une pression silencieuse mais omniprésente.
Le plus troublant, c'était la façon dont il la regardait parfois. Pas avec l'intérêt d'un homme qui cherche à séduire, mais avec la froideur d'un calculateur, comme si chaque mouvement de sa part était pesé, évalué. Elise sentait qu'il l'avait choisie pour une raison qu'elle ne comprenait pas encore, et chaque conversation qu'ils avaient n'était qu'une facette d'une stratégie plus grande, un jeu dont elle était la pièce maîtresse, sans le savoir.
Un jour, alors qu'elle avait osé poser la question qu'elle ne cessait de se poser depuis leur rencontre, il lui avait répondu, nonchalant : « Vous êtes ici parce que vous avez ce que je veux. Et moi, j'ai ce dont vous avez besoin. C'est un arrangement... temporaire. »
Mais au fond, Elise ne savait pas si elle pourrait tenir bien longtemps. Comment pouvait-elle vivre en permanence sous le contrôle d'un homme comme lui, sans que cela la détruise petit à petit ? Chaque jour qui passait était une torture silencieuse, un enchevêtrement de pensées contradictoires, une lutte intérieure entre la soumission et le désir de s'échapper.
Mais dans cet endroit où elle se sentait étrangère à elle-même, un détail la frappait : il ne la repoussait jamais complètement. Au contraire, il semblait toujours là, juste à une portée de main, la surveillant silencieusement, comme un prédateur patient.
Le contrat était simple. Trop simple. Trop direct. Et pourtant, elle savait qu'il y avait bien plus derrière tout cela. Mais chaque question qu'elle osait poser, chaque doute qu'elle exprimait, était immédiatement contourné par Lucian avec une habileté glaciale. Comme si chaque parole échappée de ses lèvres était calculée pour la tenir à distance, sans jamais la laisser trop près.
Un simple malentendu. Voilà ce qu'elle croyait, au début. Maintenant, elle savait que ce n'était rien de plus qu'un piège. Un piège où elle se débattait sans cesse, sans jamais pouvoir toucher les barreaux de la cage.
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