Playboy : L'art de la séduction 2

Playboy : L'art de la séduction 2

Smile

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Kyrell, toujours aussi beau, séducteur invétéré et éternellement distrait, se retrouve au cœur d'une spirale de maladresses qui compliquent ses amours et ses relations sexuelles jusqu'à des extrêmes insoupçonnés. Amoureux de trop de femmes et même de quelques hommes, il peine à trouver un équilibre, tandis que son inséparable Pépito, une prothèse bien particulière, devient à la fois source de plaisir et de danger. Ce sexe mâle, clipsable et vivant, apporte autant de moments d'extase que de situations périlleuses. Entre ses propres désirs et les expérimentations délirantes de chirurgiens aux allures de savants fous, Kyrell doit jongler avec des aventures qui mêlent passion, danger et humour. Une odyssée où le rire et la sensualité côtoient la peur et l'incertitude.

Chapitre 1 Chapitre 1

Sous la lumière douce du matin, un air lourd de mystère flottait dans la chambre où le désordre des draps trahissait les événements de la nuit. Pépito, vigilant et curieux, campait fièrement sur ses pattes arrière, scrutant la pièce d'un regard espiègle. L'atmosphère oscillait entre passion dissipée et tension latente.

Kyrell se pencha vers Jelena, le bruissement des draps se mêlant à la chaleur de leurs corps encore enlacés. Dans ce chaos de peaux nues, Pépito, flairant l'empreinte de l'ivresse amoureuse, avança sans hésiter, explorant les chemins tortueux de leur intimité. Les soupirs et baisers se perdaient dans l'obscurité complice de la pièce, tandis que les mains et les corps exhalaient la promesse d'une union incandescente. Pépito, symbole et messager de cette frénésie, conduisait Kyrell jusqu'à l'extase. Et lorsque le silence retomba, il ne laissa derrière lui qu'un souffle apaisé et quelques rires complices.

Kyrell, les bras alourdis par la fatigue, lança un regard malicieux à Jelena, une ombre de défi dans les yeux.

- Alors, chérie, que penses-tu de l'effet de ma barbe de deux semaines ? fit-il en caressant sa mâchoire rugueuse.

Elle le gratifia d'un sourire moqueur, déposant un baiser audacieux sur son torse.

- Ce n'est pas ta barbe que je retiens de cette nuit, taquina-t-elle. C'est plutôt l'ardeur de ton Pépito, un peu trop empressé à mon goût.

Il fronça les sourcils, jouant la fausse indignation.

- Quoi ? Comment ça, trop rapide ? C'est comme comparer un loup affamé à un chiot ! rétorqua-t-il, une lueur d'orgueil perçant son ton léger.

D'un geste, Jelena ramassa son vêtement abandonné sur le sol et lui lança un regard amusé par-dessus l'épaule.

- C'est bien là le problème, souffla-t-elle en enfilant sa culotte. Un loup sait savourer sa proie. Toi, tu as bondi trop vite, comme un chiot devant sa première gamelle. Et il a même failli rendre tout ça.

Un rire cristallin emplit la pièce, résonnant comme une douce provocation. Kyrell, piqué, se redressa, l'air faussement grave.

- Pourquoi ce surnom, Pépito ? Ça ne t'évoque rien de plus... puissant ?

Elle effleura son nez du bout de son doigt.

- Un chiot réclame sans cesse, et une fois servi, il s'empresse sans savourer. Voilà pourquoi, mon amour.

Kyrell éclata de rire, puis la conversation reprit un ton plus sérieux lorsque Jelena s'assit à côté de lui, une question brûlant ses lèvres.

- Alors, cette histoire de divorce, c'est pour quand ? murmura-t-elle, entre défi et espoir.

Il soupira, l'ombre d'un doute planant sur ses traits.

- Maelis cherche un nouveau logement. Une fois qu'elle l'aura trouvé, ce sera fait. Tu sais que c'est compliqué, elle est une bonne personne, malgré tout.

Jelena hocha la tête, cachant l'amertume qui s'insinuait malgré elle. Elle connaissait Maelis, sa bisexualité, son histoire avec Bianca. La situation était loin d'être simple, mais l'attachement de Kyrell pour sa femme restait une épine dans le cœur de Jelena.

- Sauf que moi, j'ai divorcé, dit-elle, l'ombre d'une pointe acide dans la voix. On ne peut pas tout avoir, n'est-ce pas ?

Un silence se posa entre eux, lourd, puis Kyrell se pencha, embrassant doucement l'épaule nue de sa compagne.

- Je veux vendre mon appart à Lons. Vivre avec toi, pour de vrai.

Mais le doute persistait, laissant Jelena mi-amusée, mi-sceptique.

- Et si c'était trop tôt ? Et Maelis, que dira-t-elle ?

Les mots de Jelena résonnaient, une ultime provocation.

- Toujours ta femme, n'est-ce pas ? Pourquoi pas une grande et heureuse cohabitation avec elle et Bianca ? lança-t-elle, piquée par la jalousie.

Kyrell sourit malgré lui, cherchant à apaiser la tension.

- Tu te souviens de ce que tu disais sur l'amour et la jalousie ? "L'amour doit transcender l'égo, accepter ce qui rend l'autre heureux".

- Alors, ce qui te rend heureux, c'est encore elle ?

Il serra Jelena contre lui, chassant ses incertitudes par la chaleur de ses bras.

- Non, c'est toi. Nous. La liberté de t'aimer sans ombre, dit-il avant de se lever d'un bond, enfilant son caleçon d'un geste rapide.

Elle soupira, résignée, se levant pour préparer le petit-déjeuner. Les rires et murmures amoureux emplirent la cuisine, un moment suspendu avant le retour à la réalité.

Avant de partir, Jelena l'embrassa longuement, un adieu temporaire. Une fois seule, Kyrell saisit son téléphone d'une main tremblante.

- Docteur Choudhury ? Pour notre rendez-vous... au sujet de Pépito.

Le rugissement puissant de la moto résonnait à travers la vallée, la Kawasaki filant à toute allure sur la route sinueuse qui dévalait les montagnes suisses. Sous la lumière douce d'un matin de juillet, Kyrell profitait de la sensation grisante de la vitesse, ses mains fermement accrochées au guidon, son cœur battant au rythme des virages. Le soleil déjà haut l'aveuglait par instants, mais rien n'aurait pu ternir cette liberté retrouvée. Après des mois de patience et d'attente, le docteur Choudhury avait enfin donné son feu vert : plus aucun souci pour remonter en selle, les vibrations de la route n'étaient plus une menace pour son entrejambe.

Le souvenir de l'accident resurgit lorsqu'il s'approcha de la courbe serrée après Saint-Cergues. Un an plus tôt, un vol plané en VTT l'avait laissé mutilé, amputé de son sexe et avec la vie changée à jamais. La suite, c'était l'inimaginable : une opération révolutionnaire à Lausanne et l'installation d'une prothèse qui avait changé sa vie de manière étrange, entre comique et dramatique. Ses pensées, un instant troublées, lui firent ralentir la moto, conscient que sa vie ne pouvait pas risquer un autre saut dans le vide.

Vers dix heures, il arriva enfin dans la cour de l'hôpital. Le moteur se tut, et le silence, pesant, l'enveloppa. Kyrell inspira profondément avant d'entrer, la blancheur froide des lieux lui rappelant trop bien les heures passées ici.

Dans la salle d'attente immaculée, il patientait, scrutant le jeu de lumière des LED sur le carrelage. Une voix retentit enfin, et une femme en blouse blanche, stricte et impassible, l'appela :

- Monsieur Kyrell Rhoades ?

Il hocha la tête, la gorge serrée, et la suivit jusqu'au bureau du professeur Choudhury. Derrière son bureau, le chirurgien, petit mais énergique, leva un regard perçant et souriant. Il se leva pour saluer son patient, lui indiquant de s'asseoir.

- Alors, monsieur Rhoades, comment se porte votre fameux Pépito ? Prêt à être définitivement attaché à vous ?

Kyrell se redressa, un sourire crispé aux lèvres.

- Oh, professeur, je n'attends que ça. Finis les tracas, les peurs que quelqu'un s'empare de mon... bien.

Le docteur sourit avec une lueur d'ironie.

- Oui, bien sûr. Mais, dîtes-moi, tout s'est-il bien passé ces dernières semaines ? Pas de soucis majeurs ?

Kyrell hésita, levant un doigt comme pour demander la parole.

- Juste un détail, professeur. Depuis que ma femme m'a rendu la prothèse, je ressens parfois une douleur en bas du ventre, surtout après l'amour. Finnian m'a dit que je devrais vous en parler.

Choudhury fronça les sourcils, soucieux.

- En effet, il m'en a touché deux mots. Cela pourrait retarder l'opération. Il faudra faire quelques examens, une prise de sang notamment.

Le cœur de Kyrell se serra.

- Ne me dites pas que cela va encore tout retarder, s'il vous plaît !

- Je crains qu'il n'y ait pas le choix, nous devons vérifier. Vous devrez laisser la prothèse ici pour deux jours. Cela prendra juste 48 heures.

Kyrell soupira profondément, déçu.

- Deux jours... soit. Mais pas plus, n'est-ce pas ?

- Promis, Kyrell, et vendredi matin, 10 h 30, nous fixons la date de l'opération. Si tout va bien, ce sera réglé avant mes vacances.

Il quitta le bureau, un poids sur le cœur. L'idée de voir Jelena sans pouvoir lui offrir plus que des caresses lui pesait déjà. Mais, au fond, il se rappela que l'hiver dernier, sans sa virilité, il avait redécouvert une tendresse oubliée avec Maelis.

Il sourit, un peu triste, mais réconcilié avec la patience que demandait sa vie désormais.

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