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Playboy : L'art de la séduction

Playboy : L'art de la séduction

Smile

5.0
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Chapitres

Kyrell, un agent d'assurances au charme irrésistible, partage sa vie entre un mariage apparemment comblé et des aventures secrètes avec des clientes séduisantes. Habitué aux routes du Jura et à des jours d'insouciance, il alterne entre son travail et des escapades libertines, tout en profitant des forêts comtoises aux côtés de son ami inséparable lors de leurs sorties. Mais un accident soudain l'envoie dans un ravin des montagnes vaudoises. En quête d'une solution désespérée, un hôpital mène sur lui une intervention expérimentale inédite, menaçant pourtant son équilibre et celui de ses relations. Plongé dans un bouleversement imprévu, Kyrell se retrouve face à une nouvelle vie qui laisse Maelis, son épouse dévouée, et ses amantes, en proie à des sentiments et dilemmes inattendus. Entre mensonges, passion et quête de rédemption, chacun doit affronter l'inéluctable vérité que la chute de Kyrell a réveillée.

Chapitre 1 Chapitre 1

L'écho d'une plaisanterie jadis familière résonnait dans l'esprit de Kyrell alors qu'il manœuvrait sa moto pour rejoindre le parking de la place de l'amitié. Un sourire vint s'épanouir sur son visage marqué par la fatigue. Il gara son bolide noir brillant, sa fidèle Kawasaki, dans l'angle sombre du hangar et laissa ses doigts glisser sur la surface froide de la machine, presque amoureusement. C'était plus qu'une simple moto, elle était devenue son échappatoire, sa confidente silencieuse.

Avec l'ombre du crépuscule qui étirait les silhouettes, il s'éloigna de l'abri et prit la grande rue, ses pas résonnant sur le pavé. Ses cheveux sombres en bataille et ses yeux verts, qui parfois prenaient des nuances bleutées, trahissaient ses pensées ailleurs. Une dernière vérification des vitrines désertes de la rue commerçante, et il gravit les marches vers son appartement.

- Je suis rentré ! lança-t-il d'une voix feutrée en balançant sa veste de cuir sur le portemanteau qui craqua sous le poids.

- Enfin ! répondit une voix féminine, douce mais vibrante d'une note inquisitrice.

Maelis apparut, ses cheveux blonds, asymétriques, encadrant un visage où la fatigue se mêlait à la tension. Un sourire furtif se posa sur ses lèvres avant qu'elle ne dépose un baiser rapide sur la bouche de son époux.

- Encore une longue journée, pas vrai ? murmura-t-elle, le regard s'attardant sur lui plus qu'il ne l'aurait souhaité.

Il hocha la tête, s'effondrant sur le canapé immaculé, attirant sa femme près de lui.

- Tu sais bien que le soir, c'est le moment où je dois rencontrer le plus de clients.

- Pourtant, tu m'avais dit qu'il n'y avait rien ce soir...

La remarque flottait dans l'air, la tension palpable. Maelis se retira, glissant dans un coin du sofa, son regard scrutant Kyrell avec une intensité froide.

- Larsen est déjà couché, fit-elle remarquer.

- Et Lou ?

- Enfermé dans sa chambre, toujours collé à son téléphone.

Kyrell soupira, se leva et jeta un coup d'œil dans la chambre de Larsen, déposant un baiser sur le front paisible de l'enfant. La porte suivante, celle de Lou, restait close. Il n'eut que le temps de l'entrouvrir avant qu'une voix acerbe l'arrête.

- Frappe avant d'entrer, s'il te plaît.

La porte se referma doucement, un soupçon de remords dans le geste. Revenu au salon, il trouva Maelis qui disposait des pizzas sur la table. Ils partagèrent un repas silencieux, ponctué de regards volés et de pensées enfouies. Puis, la salle de bain les accueillit tous deux, la mousse caressante effleurant leurs peaux. Les doigts glissèrent, les regards s'accrochèrent, des gestes autrefois familiers redevenaient soudain nouveaux. L'eau effaçait tout, sauf les doutes.

Maelis, les cheveux humides plaqués sur son épaule, observa son mari, l'envie dans ses yeux masquant une question plus sournoise. Une flamme naquit entre eux, mais elle s'éteignit lorsqu'ils retournèrent au salon. Installés, enveloppés dans leurs peignoirs, un silence tomba.

- Tu ne m'en veux plus ? tenta Kyrell avec un sourire.

- Si, répondit-elle sans le moindre détour.

Elle se blottit contre lui, mais la tension restait palpable, une corde trop tendue prête à rompre. Les lèvres effleurèrent ses cheveux alors qu'ils fixaient la télévision, perdus chacun dans des pensées différentes.

Bien plus tard, Kyrell se laissa tomber sur le lit, la fatigue alourdissant ses paupières. Maelis arriva, la lueur d'une idée brûlante dans ses prunelles. Elle s'avança, ses gestes chargés d'intention. Une caresse, un baiser... une morsure. Le réveil fut brutal, mais ce qui s'ensuivit ne l'était pas moins.

- Avoue-moi ce que je soupçonne déjà, murmura-t-elle, sa voix basse et tranchante.

- De quoi parles-tu ?

- Tu le sais très bien, mon amour.

La nuit enveloppait la pièce d'une obscurité troublante, seulement percée par la lumière douce d'une lampe sur la commode. Maelis se laissait aller, ses cheveux blonds caressant la peau tendue de Kyrell, descendant lentement, sa bouche déposant des baisers qui s'aventuraient jusqu'au bas de son torse. Chaque geste était maîtrisé, calculé, ses mains explorant tour à tour le corps de son mari, l'une glissant dans ses mèches sombres, l'autre se posant sur son désir enfiévré. Le short bleu nuit qu'elle portait glissa lentement, frôlant à peine la peau sous l'effet des doigts de Kyrell, curieux et impatients.

L'atmosphère s'alourdissait de soupirs et de murmures. Maelis poursuivait son jeu sensuel, intensifiant les frissons sur la peau de Kyrell, sa langue dessinant des sillons brûlants. Les heures semblaient se suspendre dans cet instant où tout n'était que passion, le monde extérieur s'éclipsant. Le short finit par tomber sur le sol, effleurant la moquette sans bruit. Des baisers, une langue taquine, des frissons qui s'entremêlaient et une tension douce qui montait, encore et encore.

Dans ce ballet amoureux, Maelis prit les rênes, se positionnant au-dessus de Kyrell, prête à dominer ce moment qui n'appartenait qu'à eux. Ses mouvements étaient tantôt lents, tantôt précipités, chaque geste soutenu par des gémissements qui perçaient le silence de la nuit. Kyrell se laissa emporter par ce rythme enfiévré, savourant chaque seconde.

Puis, au paroxysme du plaisir, elle ralentit, s'extirpa avec une lenteur mesurée et laissa ses lèvres, encore tièdes, frôler le bas-ventre de Kyrell. La chaleur étouffante de l'instant se libéra dans un souffle désordonné. Maelis acheva sa danse, s'essuya discrètement et releva les yeux, un sourire fin au coin des lèvres.

- Je t'aime, murmura Kyrell, les doigts perdus dans la chevelure encore humide de sa femme, assise, le regard pensif.

L'horloge semblait défiler plus vite que d'habitude. Six heures sonnèrent brutalement, tirant Maelis d'un sommeil léger. Elle tâtonna à la recherche de son portable, pestant contre la mélodie trop énergique qui l'extirpa de ses rêves. **Il faudra que je mette une sonnerie plus douce**, se dit-elle en éteignant l'alarme. Les gestes du matin étaient mécaniques : douche rapide, un café à la hâte, et déjà le jean bordeaux enfilé, sweat-shirt et baskets Nike aux pieds. Elle traversa les rues humides, laissant l'air frais rosir ses joues avant de s'engouffrer dans le supermarché où elle travaillait.

La matinée s'étirait dans une monotonie glaciale, entre étagères remplies de yaourts et clients silencieux. Les heures semblaient interminables. Mais ce soir, c'était différent. Ce soir, elle avait un plan. Dès la fin de son service, elle courut récupérer sa Clio et fila chez la nounou pour prendre Larsen. Sur le seuil, elle tomba nez à nez avec Orlena, sa meilleure amie.

- Salut Maelis, tu viens chercher ton p'tit bout ? lança Orlena en souriant.

- Oui, et ce soir, on fête notre anniversaire de mariage... enfin, j'essaie, répondit Maelis en soupirant.

Orlena leva un sourcil curieux.

- Il n'a rien prévu pour l'occasion ?

- Non, comme d'habitude, j'ai tout organisé. Et tu sais quoi, je pense même qu'il m'oublie complètement...

Maelis sentit une boule se former dans sa gorge, mais elle la ravala vite. La conversation prit un tour plus sérieux, leurs voix se baissant à mesure que les enfants riaient autour d'elles.

- Viens dîner avec nous ce soir, proposa Maelis. Ça ferait diversion et tu sais que Lou sera là.

Orlena hésita, puis finit par acquiescer.

- D'accord, je viendrai. Ça pourrait être... intéressant.

Maelis se tourna vers Larsen, le cœur serré mais déterminé. **Ce soir, les choses allaient changer**.

La Kawasaki se gara sur le parking du bar restaurant la Billaude. En ce printemps frais et pluvieux, les sapins du Jura apportaient de la fraîcheur en soirée. Kyrell remonta son col, le temps de traverser la cour et de s'engouffrer à l'intérieur du café-restaurant. Il avait remarqué la Volvo rose de son copain et surtout l'image peinte habilement sur la carrosserie où un piano et une flûte s'embrassaient. Kyrell achevait souvent sa journée commerciale dans ce bar. Talon, musicien un peu marginal, était là, accoudé au bar, le regard lumineux et le sourire plein de joie, comme toujours.

- Ah, ah, salut Keke, héla Talon en voyant son grand copain entrer dans le bistrot.

- Salut beau gosse.

- Beau gosse ! Arrête de te foutre de moi. Tu sais bien que c'est toi le beau gosse, regarde comme t'es foutu, grand, mince, superbes yeux, toujours bien nippé, un vrai mannequin. Vise, moi ! Petit, gros...

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