Apprends-Moi à te Posséder

Apprends-Moi à te Posséder

Ari

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Attention +18 contient des scènes agressives, sexuelles et violentes. « De quel droit, tu as raccroché à notre père au nez?» « Toi tu es qui encore ? Tu parles du père de qui?» « Notre père » « Je demande qui es-tu ?» « L'enfant de la femme officielle. Moi le fils de l'originale et toi la fille de l'amante.» « Originale ou amante, moi ce n'est pas mon problème, va te chercher un emploi. C'est le chômage qui te dérange mentalement» « Il veut nous voir, je ne fais pas ceci par plaisir et pour ta gouverne je travaille, petite fille» « Petite ? Mon prix vaut plus que votre famille en entier, gamin. Bon soyons clair, moi c'est votre existence qui est inexistante pour moi donc allez-vous faire foutre. Vous avez la chance actuellement je vous vouvoie, votre père n'a pas eu cette chance venant de moi» Elle raccroche, sans savoir qu'elle venait de créer un problème avec la terre toute entière.

Chapitre 1 Je demande qui tu es

- Pourquoi tu n'arrivais tout simplement pas à faire les choses normalement? Une cliente s'est plainte de toi aujourd'hui encore

Elena travaille à Macdonald depuis ces 15 ans, mais d'un lieu à autre. Aujourd'hui elle a 17 ans, mais reste la fille qu'elle a toujours, une fille très têtue qui n'arrive absolument pas à garder la vérité, quand une personne l'offense, elle doit être prête à accepter ses quatre vérités. Du haut de ses 17 ans, on peut encore lui attribuer 14 ans au nom de son petit visage qui la rendait très petite et de sa corpulence qui trahissait le visage. Elle faisait 1m68 avec des cheveux marrons, des yeux bleus et un corps mince qui n'a pas eu la faveur des dieux puisque sur sa poitrine et son derrière se trouvaient juste le nécessaire pour l'appeler fille. Elle n'a jamais été à l'école puisqu'elle a une mère qui n'a pas assez d'économie pour l'envoyer à l'école, mais elle en a assez pour se payer une cigarette de 5 à 10 dollars par jour car elle a ses préférences à elle. Elena travaille comme serveuse, mais une nettoyeuse-laveuse, c'est-à-dire elle nettoie la salle et les toilettes et fait la vaisselle aussi et même là, les clients se plaignent d'elle.

- Mais je ne lui ai rien fait. Elle voyait que je nettoyais les toilettes, moi j'attendais qu'elle sorte tranquillement puisqu'elle était même enceinte, elle finit puis ne bouge pas. Je lui ai poliment demander si elle avait fini et elle a haussé le ton sur moi, je lui ai seulement dit qu'un jour ça sera son enfant qui travaillera ici à ma place et puis elle s'est fâchée au lieu de me remercier car je souhaite un emploi à son enfant qui sait s'il naîtra juste pour être chômeur.

- Tu es renvoyée !

- Ok

Elle dépose le balai et la serpillière devant son employeur, part aux toilettes faire ses besoins. Elle ne demande pas l'argent et sort directement sous les cris de son patron qui continuait de l'insulter devant les clients. Arrivée à la maison, il y avait déjà la petite Toyota de sa mère, sûrement là en train de fumer. Elle ouvre la porte et comme elle se l'imaginait déjà, sa mère était bel et bien présente avec une cigarette en main, mais cette fois-ci, elle avait un sourire bien large sur le visage et Elena sait d'avance ce qui peut la rentrer de si bonne humeur un samedi.

- Tu te souviens de ce que je t'avais dit?

- Oui?

- Il m'a demandé ton numéro

- Et?

- Je le lui ai donné

- Mais comment peux-tu donner mon numéro à une personne que je ne connais pas? Et si c'est un voleur?, dit-elle en haussant le ton

- Ne parle pas de lui ainsi, c'est ton père et parle moi correctement, je suis ta mère, je te nourris

- Ma mère? Tu blagues j'espère? Depuis mes 9 ans déjà, tu me faisais travailler pour m'acheter des choses, à mes 12 ans déjà je travaillais pour me nourrir

Elle criait mais Elena part dans sa chambre et reste devant la fenêtre pour fumer, oui elle fume. Son téléphone se mit à sonner.

- Allô ?, dit-elle

-...

- Mais qui est à l'appareil ?

- ...

- Tu parles ou je raccroche

- Je suis ton père, passe-moi ta mère

Elena regarda encore une fois le numéro. L'homme au bout du fil criait, mais elle s'en foutait et cherchait sa mère dans la cuisine en traînant le téléphone.

- Maman, un random guy dit ici qu'il est mon père

- Aliona, passe-moi le téléphone!, elle l'appelait toujours ainsi et les gens font pareil aussi

Elle raccroche sans écouter les ordres de sa mère qui commençait par la gronder et lui infliger des punitions même, mais elle s'en foutait tant que sa mère n'a plus aucune relation avec l'homme qui avait appelé ça lui va bien.

Elle sort de la cuisine avec le téléphone et regarde encore le numéro. Un autre numéro l'appelle à nouveau, elle sait que c'était le même homme, pourtant elle a décroché.

- Moi je vous le dis en même temps, je n'ai pas de père depuis ma naissance

- De quel droit, tu as raccroché à notre père au nez?

- Toi tu es qui encore ? Tu parles du père de qui?

- Notre père

- Je demande qui es-tu ?

- L'enfant de la femme officielle. Moi le fils de l'originale et toi la fille de l'amante.

- Originale ou amante, moi ce n'est pas mon problème, va te chercher un emploi. C'est le chômage qui te dérange mentalement»

- Il veut nous voir, je ne fais pas ceci par plaisir et pour ta gouverne je travaille, petite fille

- Petite ? Mon prix vaut plus que votre famille en entier, gamin. Bon soyons clair, moi c'est votre existence qui est inexistante pour moi donc allez-vous faire foutre. Vous avez la chance actuellement je vous vouvoie, votre père n'a pas eu cette chance venant de moi

- Elle est une impolie, dit l'homme à un autre sûrement à côté de lui

- Apparemment, votre père n'était pas là pour me refaire mon éducation

- Une fille pauvre de petite moralité

- En tout cas, ma morale reste encore plus élevée que la vôtre, mais c'est la différence entre être élevée et dans la richesse. Vous savez, un enfant né pour être grincheux, même la richesse ne pourra rien y changer.

- Vous...

- Toi!

-Comment ...

- Moi!

Puis elle raccroche et éteint son téléphone. Quelle agréable et belle journée, se dit-elle sans savoir qu'elle vient de se mettre la terre toute entière au dos.

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