Amanda, jeune femme de vingt-six ans, possĂšde des dons de mĂ©dium et s'en sert pour aider les autres. Quand elle rencontre George, son nouveau voisin sexy, et qu'il l'invite Ă rentrer chez lui boire un verre, une photo posĂ©e sur le piano du salon l'intrigue au plus haut point. La suite de l'histoire sera consacrĂ©e Ă Lola, la sĆur cadette d'Amanda, et son combat intĂ©rieur pour surmonter sa dĂ©pression. Ă PROPOS DE L'AUTEURE Aimant le paranormal et les thrillers, l'Ă©criture reprĂ©sente pour Laetitia L. un moyen de s'Ă©vader.
En hommage à Jean-François Willems, lùchement assassiné à la gare de Mons le 25 juin 2018, fils de mon amie Delphine, et à Pierre assassiné à Saint-Hilaire du Harcouët le 20 novembre 2017, ainsi qu'à toutes les personnes disparues et assassinées...
La confiance ne se demande pas, elle se mĂ©rite. Si l'on veut l'acquĂ©rir, il faut ĂȘtre vrai dans ses paroles et ses actions, car l'authenticitĂ© est la clef de l'humilitĂ©...
Joëlle Laurencin
Amanda flùne dans Brookfield place d'un pas lent, tout en regardant les vitrines des magasins, Noël approche, et cette période la rend toujours un peu nostalgique, son petit village lui manque.
Les dĂ©corations rĂ©alisĂ©es par les Ă©lĂšves de son ancienne Ă©cole primaire, le sapin qui trĂŽne au milieu de la place du village entourĂ© de quelques petits chalets, oĂč l'on vend une multitude de choses artisanales et les chants de NoĂ«l que diffusent de petits haut-parleurs dans les rues avoisinantes.
Elle n'y retourne que rarement pour rendre visite Ă sa mĂšre.
Habitant maintenant dans la banlieue trĂšs prisĂ©e de Brooklyn, dans un ancien entrepĂŽt industriel transformĂ© en trois luxueux appartements. Amanda n'est pas son vrai prĂ©nom, ni mĂȘme Donalson son nom de famille d'ailleurs.
Elle avait choisi de porter le nom de famille de jeune fille de sa mÚre et Amanda est son deuxiÚme prénom.
à tout juste 21 ans, elle a rencontré Matthew, un entrepreneur trÚs influent dans le village de Newtown dans le Connecticut.
Elle avait grandi dans un petit village, sans pĂšre, car il Ă©tait mort trĂšs tĂŽt, sa mĂšre avait fait de son mieux pour leur permettre, Ă elle et Ă Lola, sa sĆur, de ne manquer de rien. Mais quand Matthew Ă©tait entrĂ© dans sa vie Ă coup de fleurs, restos chics, belle voiture et cadeaux, elle avait vite succombĂ© Ă la tentation d'une vie plus luxueuse.
Il a su, dĂšs le dĂ©part, trouver les mots pour sĂ©duire Amanda, le type mĂȘme du prince charmant attentionnĂ©, qui comble toutes les attentes d'une femme.
Sa mĂšre et sa sĆur Ă©taient elles aussi tombĂ©es sous son charme, le trouvant adorable.
Malheureusement, le rĂȘve avait vite laissĂ© place au cauchemar.
Le lendemain de leur lune de miel, Matthew avait déjà un rendez-vous dans un restaurent à quelques kilomÚtres de leur hÎtel sur l'ßle d'Hawaï.
Cela aurait dû lui mettre la puce à l'oreille, si à peine quelques heures aprÚs leur mariage il préférait voir un potentiel client plutÎt que de rester avec sa jeune épouse.
AprĂšs cela, la situation n'avait pas vraiment Ă©voluĂ©, il s'absentait plusieurs jours pour son travail, invitait des collĂšgues ou futurs clients chez eux Ă dĂźner. Souvent, il dĂ©barquait avec eux sans mĂȘme prĂ©venir Amanda au prĂ©alable, libre Ă elle de se dĂ©brouiller pour leur prĂ©parer de quoi manger tout en donnant une bonne impression et leur concocter un dĂźner somptueux. Pas question de faire un sandwich ou des pĂątes !
Il lui rendait la vie infernale, de l'extérieur et devant les autres personnes rien n'y paraßt, il reste adorable.
Il avait la critique facile, toujours en finesse faisant tourner cela avec humour et dérision.
Elle devait ĂȘtre aussi, en toute circonstance et peu importe l'heure, de bonne condition et prĂȘte Ă recevoir.
Elle avait l'impression de n'ĂȘtre lĂ que pour faire bonne figure et d'ĂȘtre un trophĂ©e au bras de Matthew.
On lui adressait trÚs peu la parole et quand ce fût le cas, son mari répondait à sa place.
Il mentait en permanence pour se faire valoir, ĂȘtre admirĂ© et aimĂ© par son entourage.
C'est cela qu'il cherchait avant tout, il s'attribuait mĂȘme les mĂ©rites de sa femme. Par exemple pour la dĂ©coration de leur maison, Amanda avait passĂ© des jours entiers Ă rechercher comment mettre en valeur certaines piĂšces et lumiĂšres et Matthew avait affirmĂ© avoir tout choisi dans la maison, du tapis au lustre devant des invitĂ©s lors d'une rĂ©ception.
Amanda n'avait pas osé le reprendre.
Ils n'avaient jamais vraiment abordĂ© le sujet concernant les enfants, elle se voyait mal en avoir dans ces conditions. Mais un soir oĂč ils revenaient d'un dĂźner chez un client, Matthew, quelque peu Ă©mĂ©chĂ©, s'Ă©tait clairement plaint des enfants prĂ©sents lors du dĂźner, ne comprenant pas comment l'on pouvait avoir autant de mioches aussi bruyants (ce sont ses mots), alors qu'il n'en avait que trois et de devoir s'en occuper eux-mĂȘmes.
Amanda n'avait pas trouvé qu'ils étaient bruyants ni mal élevés, mais n'avait pas réagi à ses propos.
AprÚs tout, elle était institutrice, quelques mois avant sa rencontre avec son mari, elle était remplaçante à l'école Sandy Hook.
Elle avait noué quelques liens d'amitié avec la psychologue de l'école, mais rien de grandiose.
Elle se sentait trÚs seule et cela lui pesait énormément.
Elle n'avait pas trop gardé contact avec ses amis de sa vie d'avant, seulement quelques cartes, à Noël, auxquelles elle ne recevait que trÚs peu de réponses, voire pas du tout.
Il avait ses phases « lune de miel », mais ne changeait pas et ne demandait jamais vraiment pardon.
C'était encore un outil de manipulation pour obtenir quelque chose ou pour endormir la méfiance d'Amanda.
AprÚs deux ans de mariage, Amanda avait appris ses malversations et magouilles en tous genres, un peu par hasard, lors d'une discussion, à la base anodine, avec une voisine rencontrée au supermarché.
Elle s'Ă©tait sentie mal Ă l'aise devant cette femme.
Ne sachant pas comment aborder le sujet, d'ailleurs jamais elle n'aurait osĂ© le lui demander ni mĂȘme insinuer quoi que ce soit, elle commença alors une petite enquĂȘte personnelle. DĂšs qu'il partait, elle Ă©tait Ă l'affĂ»t du moindre indice, elle commença par son dressing, parmi ses nombreuses paires de chaussures dont certaines encore dans leurs boĂźtes, elle dĂ©couvrit une boĂźte qui d'aspect ressemblait aux autres.
Elle l'ouvrit et vit une trentaine de cartes de Noël et d'anniversaire ainsi que plusieurs enveloppes ouvertes, toutes lui étaient adressées et provenait de ses amis.
Elle ne sut si elle devait pleurer de rage ou de soulagement.
Rage contre son mari, mais de soulagement qu'aucuns de ses amis ne l'ait oubliée ou reniée.
Elle décida malgré tout de garder cette découverte pour elle, sinon Matthew saurait qu'elle avait fouillé dans son placard.
Feignant l'ignorance devant lui durant quelques jours, elle dut attendre qu'il reparte pour fouiller dans son bureau, sans risquer d'ĂȘtre dĂ©couverte.
Ce qu'elle y trouva ne laissait aucun doute sur ses agissements.
Factures factices, gonflĂ©es Ă l'intention des assurances, pot-de-vin consignĂ© par Ă©crit, des cahiers entiers oĂč Ă©taient inscrites des sommes mal acquises.
Elle avait dĂ» tenir cela pour elle, mais lors d'une Ă©niĂšme dispute elle le lui avait balancĂ© en plein visage ĂȘtre au courant de tout
Il l'avait alors frappée en lui disant qu'elle devait s'estimer heureuse du standing que grùce à lui, elle avait et non avec son petit boulot d'institutrice remplaçante à Sandy Hook. à partir de ce jour, il la frappait réguliÚrement, pour un oui ou un non. Quand le dßner ne lui plaisait pas, quand un objet n'était pas à sa place, ou que des gouttelettes séchaient sur l'évier.
Il buvait aussi de plus en plus.
Sa haine envers son mari grandissait de plus en plus chaque jour, il Ă©tait le portrait typique du pervers narcissique !
De la violence psychologique permanente à la violence physique quand il sentait qu'elle était sur le point de faire éclater la vérité.
Madame Guillardo avait remarqué des traces de violence sur les bras d'Amanda et la regardait souvent avec compassion, mais ne lui avait jamais rien dit, ne voulant pas risquer sa place.
Chapitre 1 No.1
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Chapitre 2 No.2
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Chapitre 3 No.3
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Chapitre 4 No.4
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Chapitre 5 No.5
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Chapitre 6 No.6
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Chapitre 7 No.7
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Chapitre 8 No.8
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Chapitre 9 No.9
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Chapitre 10 No.10
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Chapitre 11 No.11
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Chapitre 12 No.12
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Chapitre 13 No.13
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Chapitre 14 No.14
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Chapitre 15 No.15
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Chapitre 16 No.16
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Chapitre 17 No.17
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Chapitre 18 No.18
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Chapitre 19 No.19
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Chapitre 20 No.20
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Chapitre 21 No.21
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Chapitre 22 No.22
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