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PROMESSE : VIERGE JUSQU’À MA NUIT DE NOCE

PROMESSE : VIERGE JUSQU'À MA NUIT DE NOCE

PEN AND INK OF HOPE

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Ce n'Ă©tait pas censĂ© ĂȘtre si difficile, mais il semble qu'ils se soient tous les deux mariĂ©s pour de mauvaises raisons. Lorsque le pĂšre de Carson DuMonde lui prĂ©sente un ultimatum assorti de conditions strictes et de consĂ©quences dĂ©sastreuses s'il n'obĂ©it pas, Carson n'a d'autre choix que de se trouver une Ă©pouse. Cependant, quelles sont ses chances de trouver une Ă©pouse vierge qui correspondra au moule d'une femme DuMonde tout en Ă©tant prĂȘte Ă  l'Ă©pouser d'ici la fin du mois ? Arial Jackson se rĂ©serve pour l'homme dont elle tombera un jour amoureuse et se mariera. Elle s'est fait la promesse de ne pas rejoindre un homme dans sa chambre avant sa nuit de noces, quelle qu'elle soit. AprĂšs une sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements malheureux, Arial est confrontĂ© Ă  un dilemme inattendu, mais Carson DuMonde arrive avec une offre en un rien de temps. Arial cherche l'amour et son bonheur pour toujours et Carson cherche un bon moment et un moyen d'apaiser son pĂšre. Deux personnes avec des opinions aussi opposĂ©es peuvent-elles trouver un moyen de faire fonctionner leur mariage ?

Chapitre 1 01

Arial

Arial baissa les yeux sur la lettre que M. Robins venait de placer dans sa main, incapable d'en comprendre le sens. "Qu'est-ce que c'est ça?" bégaya-t-elle alors que ses yeux tombaient sur des mots qu'elle ne s'attendait pas à voir lorsqu'elle était entrée dans son bureau il y a quelques minutes à peine.

M. Robins, un homme au visage pĂąteux qui portait des costumes bruns ternes et mangeait de grandes quantitĂ©s de bonbons Ă  la menthe, qu'il envoyait souvent Arial acheter pour lui quand elle avait d'autres choses plus importantes Ă  faire de son temps, a soigneusement arrangĂ© son visage en l'expression appropriĂ©e de sympathie compatissante. "Je suis dĂ©solĂ©, Arial. AprĂšs les difficultĂ©s de l'annĂ©e Ă©coulĂ©e, l'entreprise est dans une position oĂč il n'y a pas d'autre alternative que de commencer Ă  rĂ©duire les coĂ»ts et, malheureusement, les employĂ©s les plus jeunes et les moins expĂ©rimentĂ©s sont les premiers Ă  partir. J'aimerais sera heureux de vous donner une rĂ©fĂ©rence une fois que vous aurez trouvĂ© un autre emploi. Je vous souhaite tout le succĂšs possible dans vos projets futurs. Il avait dĂ©jĂ  reportĂ© son attention sur les papiers sur son bureau, mettant fin Ă  la rĂ©union avant mĂȘme d'avoir fini de prononcer ses derniers mots.

"Mais..." Son cƓur battait la chamade et une vague de vertige menaçait de la submerger. Elle agrippa le bord ferme et rassurant du bureau du directeur des ressources humaines, craignant de tomber sans son soutien.

M. Robins releva la tĂȘte, ne prenant pas la peine de cacher son impatience cette fois. "Votre paiement final sera sur votre compte bancaire demain. La sociĂ©tĂ© a gracieusement acceptĂ© de vous payer pour les trois jours restants de cette semaine. Je suis dĂ©solĂ© Arial, mais j'ai d'autres personnes Ă  voir cet aprĂšs-midi."

Arial regarda par la fenĂȘtre de son bureau oĂč Maggie et Lucy attendaient nerveusement leur tour sur les chaises inconfortables Ă  dossier droit disposĂ©es contre le mur. Deux victimes terrifiĂ©es attendant la chute de la guillotine du bourreau. Elle avait attendu lĂ -bas plus tĂŽt, mais elle ne s'Ă©tait jamais attendue Ă  une fin aussi brutale et dĂ©finitive de son emploi ici. Elle pensait que son avenir Ă©tait assurĂ© avec l'entreprise pour laquelle elle avait travaillĂ© si assidĂ»ment au cours des six derniers mois. « Vont-ils recevoir la mĂȘme lettre ?

Il avait fermé son visage dans un masque professionnel, impersonnel et impassible. "Je ne suis pas en mesure de discuter du résultat d'aucun des autres

réunions d'employés avec vous. Comme vous le savez, cette entreprise prend trÚs au sérieux la confidentialité de son personnel. Maintenant, y a-t-il autre chose ?"

"Non, il n'y a rien d'autre." Elle s'Ă©loigna de son bureau et marcha sur ses jambes chancelantes jusqu'Ă  la porte, ses propres mots rĂ©sonnant encore dans ses oreilles. Il n'y avait vraiment rien d'autre. Elle avait comptĂ© sur ce travail comme sa seule source de revenus et c'Ă©tait une nouvelle qu'elle n'avait pas vue venir. Pour ne rien arranger, son gĂ©rant d'immeuble lui avait annoncĂ© ce matin mĂȘme qu'il ne renouvelait pas son bail Ă  la fin de la semaine. Il avait marmonnĂ© quelque chose Ă  propos de vouloir faire emmĂ©nager sa mĂšre malade dans son appartement, puis il s'Ă©tait dĂ©pĂȘchĂ© de partir avant qu'elle ne puisse protester. Malheureusement, lorsqu'elle s'est assise pour lire les petits caractĂšres du contrat qu'elle avait signĂ© avant d'emmĂ©nager il y a un an, elle avait dĂ©couvert qu'il avait le droit de refuser le renouvellement. Encore une fois, elle ne l'avait pas vu venir. Bravo, Arial. Sauter aveuglĂ©ment dans la vie sans prĂȘter suffisamment attention aux choses importantes.

Arial passa avec raideur devant Maggie et Lucy sans les regarder, incapable de donner aux filles un sourire encourageant ou toute autre indication qu'il n'y avait pas de mauvaises nouvelles qui les attendaient dans le bureau de M. Robins. Elle hésita en quittant le service des ressources humaines, ne voulant pas retourner à son bureau et aux regards inquiets et connaisseurs de ses collÚgues. Ils sauraient dÚs qu'ils verraient son visage qu'elle avait reçu La Lettre, l'avis de licenciement qui était sur toutes les lÚvres depuis l'ouverture des bureaux de Carmond & Proctor, agence de publicité ce matin.

Elle a soudainement dévié de sa course, tournant à gauche pour pousser la porte battante de la salle de bain des dames. Elle se précipita vers les éviers et posa la lettre, toujours non ouverte et non lue, sur le cÎté du bassin. Elle ouvrit le robinet d'eau froide et se pencha pour asperger son visage d'eau, haletant lorsque l'eau froide toucha sa peau. Elle haleta à nouveau lorsque la lettre glissa sur le cÎté du bassin et directement sous le jet du robinet.

"Bon Dieu !" Elle attrapa l'enveloppe détrempée et la retourna pour tenter de la débarrasser d'une partie de l'eau, mais le papier était trempé. Jurant toujours, elle jeta l'enveloppe entiÚre dans la poubelle et referma le couvercle. De toute façon, elle ne voulait pas le lire. Ce n'était pas comme si elle ne connaissait pas le contenu.

Elle posa ses mains sur le devant du bassin et se regarda dans les yeux dans le miroir. Elle respirait fortement maintenant et deux points saillants de rose sur ses joues ajoutaient la seule touche de couleur Ă  sa peau autrement pĂąle.

Ses cheveux noirs corbeau pendaient en longues vagues autour de ses Ă©paules et une mĂšche de cheveux tombait sur son visage. Elle pinça sa lĂšvre infĂ©rieure et souffla vers le haut pour la remettre Ă  sa place. Il y a Ă  peine une heure, elle Ă©tait assise joyeusement Ă  son bureau, s'apprĂȘtant Ă  taper un rapport hebdomadaire pour Goldrush Orange, l'un des clients rĂ©guliers de l'entreprise, et maintenant elle Ă©tait au chĂŽmage et bientĂŽt sans domicile. Ce n'Ă©tait tout simplement pas juste.

Elle se retourna lorsqu'elle entendit le fracas d'une porte qui claquait et le bruit des gĂ©missements de dĂ©tresse d'une jeune femme. Des pas martelĂ©s coururent dans le couloir Ă  l'extĂ©rieur de la salle de bain, une autre porte claqua, puis ce fut le silence. Arial se retourna pour grimacer Ă  son reflet. C'Ă©tait probablement Lucy. Maggie serait la prochaine, et voulait-elle vraiment ĂȘtre lĂ  quand les retombĂ©es de cette petite rĂ©union arriveront sur les ondes ? Maggie Ă©tait trĂšs nerveuse dans le meilleur des cas et elle n'Ă©tait pas dans le bon Ă©tat d'esprit pour soutenir quelqu'un d'autre Ă  travers une crise.

La tĂȘte haute, elle quitta la salle de bain et marcha d'un pas dĂ©terminĂ© vers les portes de sortie sans se retourner vers le bureau Ă  aire ouverte oĂč elle avait passĂ© les six derniers mois. M. Robins n'avait rien dit Ă  propos de s'entraĂźner pour le reste de la journĂ©e, alors pourquoi ne partirait-elle pas tout de suite ? Elle poussa les portes vitrĂ©es et sortit dans la rue, avalant des gorgĂ©es d'air frais et retenant ses larmes. Elle ne pleurerait pas, pas ici, pas Ă  la vue du public. Elle Ă©tait trop fiĂšre pour ça.

Arial Jackson avait fait face Ă  bien pire que cela et elle s'en Ă©tait sortie en souriant toujours. Elle recommencerait et personne ne la verrait sans un sourire stoĂŻque sur son visage. Pas si elle pouvait l'aider.

Chapitre Deux Carson

Carson DuMonde se baissa instinctivement, bien avant que la main scrutatrice aveugle de son pĂšre n'attrape l'Ă©pais et lourd livre Ă  couverture rigide Ă  cĂŽtĂ© de son ordinateur portable et ne le soulĂšve Ă  travers la piĂšce. Terrence DuMonde Ă©tait connu pour ses accĂšs de rage soudains et tout ce qui n'Ă©tait pas collĂ© ou attachĂ© devenait une arme prĂȘte entre ses mains furieuses. Carson savait maintenant que Terence n'avait jamais voulu que ses missiles entrent en contact avec ses cibles, mais il y avait toujours une premiĂšre fois. Un lapsus ou une lĂ©gĂšre erreur de jugement suffiraient. Le livre vola dans les airs, sifflant aux oreilles de Carson et s'Ă©crasant contre la bibliothĂšque derriĂšre lui. Il se redressa et lança un sourire mĂ©fiant en direction de son pĂšre. "J'Ă©tais sur le point de m'excuser."

"Je suis fatiguĂ© de vos excuses, de vos promesses de changement et de votre faiblesse sans fin pour les femmes indignes ! Vous ĂȘtes le seul hĂ©ritier du domaine DuMonde ! L'avenir des DuMonde repose sur vos Ă©paules sans valeur !" Terence fronça ses sourcils Ă©pais et poilus en un air renfrognĂ© fĂ©roce. "J'ai pris ma dĂ©cision et il n'y a pas de retour en arriĂšre. Les choses doivent changer ou il y aura des consĂ©quences dĂ©sastreuses Ă  payer."

Carson cacha sa grimace. Les « consĂ©quences » de son pĂšre Ă©taient toujours ennuyeuses. Qu'est-ce que ce serait cette fois ? Une interdiction de conduire sa flotte de voitures de luxe pendant une semaine ? La suppression des privilĂšges de trĂ©sorerie pour le week-end ? Serait-il interdit d'entrer dans le Casino familial, son terrain de jeu et de chasse prĂ©fĂ©rĂ©, pendant un mois ou deux ? Quoi qu'il en soit, il trouverait un moyen de le contourner. La fureur de Terence s'Ă©puiserait bientĂŽt, Carson marmonnerait encore une autre excuse, et ils pourraient tous reprendre leur vie. Quoi qu'il en soit, cette derniĂšre indiscrĂ©tion n'Ă©tait pas si mauvaise que ça – c'Ă©tait juste dommage que son pĂšre soit tombĂ© sur ce petit mĂ©nage Ă  trois dans la salle du petit dĂ©jeuner. Il ne descendait gĂ©nĂ©ralement pas avant 8 heures du matin chaque jour, mais lĂ  encore, Cassandra et GenĂšve faisaient pas mal de bruit. Les yeux de Carson brillĂšrent Ă  l'agrĂ©able souvenir. Elles Ă©taient toutes les deux de si vilaines filles.

"D'ici le 30 du mois," disait maintenant Terence, "ou vous serez dĂ©shĂ©ritĂ©. Votre cousin Matthew est un membre honnĂȘte de la sociĂ©tĂ© et il ferait un hĂ©ritier digne de la fortune DuMonde. Il est Ă©galement trĂšs peu probable qu'il embarrasse le nom de famille ou salir notre rĂ©putation de quelque maniĂšre que ce soit. » "Attends quoi?" Il avait visiblement ratĂ© une partie vitale de cette conversation et il n'aimait pas la partie qu'il avait entendue. "Qu'est-ce que tu veux dire quand tu dis que Matthew ferait un digne hĂ©ritier de la fortune DuMonde ? L'homme est aussi faible qu'une tasse de thĂ© au lait. Et qu'est-ce que le 30 du mois a Ă  voir avec quoi que ce soit ?" Son pĂšre a dĂ» jeter le nom de Matthew juste pour l'irriter. Terence savait que Carson et son cousin ne s'entendaient pas, ne s'Ă©taient jamais entendus. Matthew a dit que c'Ă©tait parce que Carson Ă©tait un bĂątard arrogant et gĂątĂ©, mais Carson a imputĂ© cela Ă  un incident dans le bac Ă  sable alors qu'ils avaient tous les deux trois ans. Carson Ă©tait fier de sa capacitĂ© Ă  garder rancune. MalgrĂ© ce que son pĂšre pouvait dire, il n'avait jamais Ă©tĂ© un lĂącheur.

Terence tira avec irritation sur sa courte barbe, une vanitĂ© qu'il refusa de raser malgrĂ© les supplications constantes de sa femme Martha. Elle aimait souligner les cheveux gris Ă©parpillĂ©s partout, lui disant que la barbe le vieillissait d'une maniĂšre qu'une mĂąchoire rasĂ©e de prĂšs ne ferait jamais, mais Terence et sa barbe Ă©taient insĂ©parables. "C'est un autre de tes dĂ©fauts, ton incapacitĂ© Ă  te concentrer, mĂȘme le plus court laps de temps. Je ne le rĂ©pĂ©terai qu'une seule fois."

"C'est injuste. J'ai prouvé ma capacité à me concentrer à plusieurs reprises dans le passé.

Terence lécha le bout de son doigt et s'en servit pour lisser les poils d'un sourcil. La couleur rougeùtre de la rage avait maintenant quitté son visage et Carson pouvait voir qu'il redescendait progressivement des hauteurs de sa colÚre. "Je ne parle pas de votre capacité à vous concentrer sur le nombre de femmes avec lesquelles vous pouvez coucher en une nuit."

Ha. Il savait qu'une référence à cette petite ébats reviendrait à un moment donné. "J'ai un peu trop bu"

"Par apparence, vos compagnes aussi." Terence s'éclaircit la gorge et laissa ses sourcils baissés parler pendant les quelques secondes qui suivirent.

« Nous faisions la fĂȘte. GenĂšve a gagnĂ© de l'argent au Casino, ce qui m'amĂšne bien Ă  l'exemple que je m'apprĂȘtais Ă  vous donner. J'ai prouvĂ© Ă  maintes reprises ma capacitĂ© Ă  me concentrer grĂące au travail que j'ai accompli pour faire du Casino le succĂšs exceptionnel qu'il est.

"Comment? En vous distribuant comme cadeau de fĂȘte ? »

"Allez, vous savez que mes services de relations publiques ont été un élément inestimable dans l'image de marque de l'entreprise. Vous devez donner du crédit pour cela.

"J'aimerais vous donner du crĂ©dit, mais le crĂ©dit doit ĂȘtre donnĂ© lĂ  oĂč le crĂ©dit est dĂ». D'aprĂšs mes observations, vos soi-disant services de relations publiques n'ont consistĂ© qu'Ă  sĂ©lectionner les plus jolies filles et Ă  les escorter jusqu'Ă  la suite pour quelques jeux privĂ©s. Je ne sais pas comment vous pouvez croire que vos manigances ont eu un impact sur la marque de l'entreprise, autre que prĂ©judiciable. »

Carson n'avait pas de réponse à cela pour le moment, mais il était choqué d'apprendre que son pÚre avait une si mauvaise opinion de tout ce qu'il avait fait.

Terence soupira et tira Ă  nouveau sur sa barbe. "Autant que cela me fait mal de le dire, je vais devoir vous proposer un ultimatum."

Carlton a attendu. Il n'avait jamais aimé les ultimatums. Comme il l'avait découvert dans le passé, les ultimatums des autres n'étaient généralement pas à son avantage.

« Vous devez trouver une épouse et l'épouser avant le 30 du mois ou vous serez déshérité. J'ai pris ma décision et vous n'en changerez pas."

La bouche de Carson était grande ouverte. « Le 30 de ce mois ? Mais c'est scandaleux ! Aucune des femmes avec qui je suis impliqué n'est intéressée par le mariage !

"Et c'est une trÚs bonne chose parce qu'aucune des femmes avec qui tu es impliquée ne répondrait à mes critÚres de toute façon."

Carson a fait un bruit grossier. "Et de quel genre de 'critĂšres' parles-tu?"

Terence a fait une pause avant de livrer sa ligne de frappe, une déclaration qui a renvoyé Carson sous le choc de l'étonnement. "Avant tout, la prochaine

Mme DuMonde doit ĂȘtre vierge.

Chapitre trois Arial

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