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Course Contre La Mort

Course Contre La Mort

Nelly Carelle

5.0
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19
Chapitres

Isabelle et Edith sont deux amies venant de deux milieux différents qui ont grandi ensemble et partagé pas mal d'aventures, la vie ne sera pas tendre avec Edith qui subira des atrocités qui la feront sombrer mais grâce à l'aide de sa sœur et amie Isabelle elle reprendra goût à la vie, mais un terrible malheur viendra sonner à leur porte ce qui emmènera Isabelle dans une aventure très mystique pour sauver l'âme de sa soeur, s'engage alors #une_course_contre_la_mort. Isabelle réussira-t-elle à sauver sa sœur ? Vous le saurez dans votre palpitante chronique #la_course_contre_la_mort. Entre amitié, sorcellerie...suivez la belle histoire d'Isabelle et Edith.

Chapitre 1 1

Je suis Isabelle, jeune médecin âgée de 26 ans. Ma meilleure amie se prénomme Edith nous avons le même âge et nous partageons les mêmes passions, laissez moi vous relater l'une des expériences les plus mystiques et troublantes que j'ai eu dans ma vie!

Il y'a de cela 15 ans mes parents et moi emménagions dans un nouveau quartier, ils venaient de construire notre maison qui affichait fière allure, j'étais heureuse d'y vivre d'autant plus que c'était le fruit de plusieurs années de dures laveurs qu'ils avaient mis de côte pour m'offrir un toit . Nous étions de la classe moyenne, mes parents exerçaient le métier d'enseignant depuis une dizaine d'années , et ne lésinaient pas sur mon éducation, je faisais leur fierté, malgré ma timidité j'étais un enfant doué à l'école, serviable et respectueuse.

Ma rencontre avec Edith eu lieu le jour de notre installation dans notre demeure, elle habitait juste en face de nous , j'aidais mes parents à décharger les affaires moins lourdes lorsqu' une petite fille de mon âge surgit derrière moi affichant un large sourire...

- Hey je suis Edith et toi je sais que tu t'appelles Isabelle ! Je suis venue vous donner un coup de main avec mes parents

M'avait-elle dit !

Elle était spontanée, très enjouée, elle ne prenait rien au sérieux tout le contraire de moi, mais je ne sais pas par quel miracle nous avons matché, je lui avais souri également et lui avait tendu le petit meuble que je tenais...

-Ravie de faire ta connaissance Edith !

Les parents d'Édith nous avait été d'une très grande aide en quelques heures tout fut rangé, mes parents les connaissaient déjà car venant régulièrement pour suivre les travaux de construction de la maison ils s'étaient déjà familiarisés avec le voisinage, au moins j'avais déjà une personne de ma tranche d'âge avec qui jouer et j'en étais ravie. La soirée se déroula à merveille, la mère d'Edith nous avait fait à manger et nous nous régalions à table.

Tout comme moi Edith était enfant unique à ses parents, sa bonne humeur et ses fou rires pouvaient faire croire que nos voisins avaient d'autres enfants hors mis elle, elle débordait d'énergie.

Mes parents m'avaient inscrit dans la même école qu'Edith, ses parents nous déposait chaque matin avant de se rendre à leurs boulots, ils appartenaient à la classe bourgeoise tous deux étaient avocats au barreau du Cameroun.

Mon enfance avec qu'elle fut la meilleure je ne m'ennuyais pas avec qu'elle, Edith avait une imagination débordante, elle me racontait des histoires qu'elle inventait d'elle-même parfois terrifiantes et drôles, c'était le genre d'enfant qui n'avait peur de rien, moi je pouvais frissonner et prendre peur pour la lumière coupée ou lorsque le tonnerre grondait mais elle ça l'amusait.

Nous étions inséparables plus que des sœurs nous étions des âmes-sœurs, nous nous comprenons parfaitement malgré nos caractères différents Edith arrivait à discerner facilement ce que je désirais, à chaque fois que ma tante Bijango appelait pour venir me récupérer pour les vacances mon visage était noyé de larmes, car je n'allais plus voir Edith durant des mois et cela me déchirait le cœur, fort heureusement ma tante avait un téléphone fixe avec lequel j'échangerais fréquemment avec Edith en attendant de grandir et d'avoir nos propres téléphones.

L'adolescence !

L'adolescence vint avec ses lots de problèmes, Edith était devenue un enfant rebelle, elle était en colère contre le monde entier même de ses propres parents je ne saurai vous dire exactement pourquoi elle agissait ainsi, mais la seule personne qui arrivait à la canaliser c'était moi ! Je connaissais la prendre avec douceur pour la faire entendre raison, ses parents m'appelaient lorsque ça n'allait pas...

- Edith tu veux que tes parents meurent d'AVC avant le temps pourquoi tu ne les obéis pas ?

-J'en ai rien à foutre d'eux ! Mon estime ils l'ont perdu depuis des mois.

-Mais pourquoi parles-tu ainsi ? Qu'est ce qui se passe ?

- Mes parents sont des monstres (elle se mit à sangloter)

Je la pris dans mes bras et la consola, Edith était une dure à cuire elle montrait rarement ses émotions encore moins pleurer devant les gens.

-Je suis là ! On s'était promis de tout se dire qu'est ce qui t'arrive ?

- Tu ne peux pas comprendre Isabelle, moi je t'envie ma sœur je souffre énormément dans cette maison de toute façon c'est ma propre tombe, c'est mon destin.

Je n'y comprenais rien à ses dires, j'essayais de déchiffrer tant bien que mal mais je n'arrivais toujours pas à cerner ses propos.

-Edith tu n'es plus la même qu'avant, tu te rappelles quand nos étions petites, tu étais très enjouée et tu rependais toujours de la bonne humeur autour de toi que t'est-il arrivée ?

- Je ne peux rien te dire, sache que s'il m'arrive malheur un jour ne cherche pas bien loin ce sont mes parents qui en seront la cause.

J'ai eu froid dans les dos quand elle me tint ses propos en me regardant dans les yeux le visage vide d'expression . Je n'avais pas insisté plus que ça.

Les années passaient Edith n'était plus la même, elle s'enfonçait dans l'alcool et multipliait les déboires, ses parents ne s'en souciaient même plus comme si cette situation les faisait plaisir, j'étais révoltée comment pouvaient-ils voir leur unique enfant sombré et ne rien faire ? Eux qui étaient si fortunés, je convainc mes parents d'avoir une discussion avec qu'eux à son sujet, ils la considéraient comme leur fille la voir dépérir de jour en jour les rendait triste. La visite s'était soldée par un échec Mr Biloa avait chassé mes parents comme de vulgaires personnes, je n'avais pas reconnu l'homme doux et posé qu'il était, après cela les Biloa avaient coupé les ponts avec les miens, m'interdisant de remettre également pieds chez eux d'où commença la descente aux enfers de ma meilleure amie.

21 ans !

Ça y est la majorité !

Edith avait organisé une grande fête pour fêter ses 21 ans moi-même sa meilleure amie je n'y étais pas invitée, elle avait loué pour l'occasion tout un snack bar pour une nuit, je l'avais su car des amis en communs débattaient dessus dans un forum que nous partagions je voyais des photos de la soirée défilées, postées par certains. Edith était méconnaissable, elle avait perdu du poids et de sa beauté, elle arborait des vêtements très vulgaires pas différents des femmes qui faisaient le poteau. Je n'avais pas pris cela mal, je savais qu'elle traversait une mauvaise passe mais comment sauver mon amie lorsque tous les voies et issues sont fermées.

Je restais dans mon coin et me concentrait sur mes études universitaires, je faisais des études de médecine, après l'obtention du baccalauréat à l'âge 17 ans Edith et moi avions fait le concours d'entrée à la faculté de médecine de l'Université d'Etat malheureusement cela ne l'avait pas réussi, ce qui mit un coup de froid à notre belle amitié, j'étais maintenant en troisième année médecine et elle cumulait les sorties dans tous les bars de la ville, j'aurai dû comprendre qu'Edith souffrait au plus profond d'elle ! J'aurai du chercher à éviter le pire.

24 ans !

Je suis médecin généraliste !

Après 7 ans d'études je sortais de là avec un doctorat en médecine en poche, mes parents étaient si fiers de moi mais il me manquait une personne pour compléter ma joie c'était Edith, dans mes réjouissances avec mes camarades de promo, je vis une frêle femme se tenir pas loin de nous avec un bouquet de fleurs en main, c'était bien elle...

-Edith !

Je marchais vers elle et je me jetai dans ses bras, elle m'avait accueilli chaleureusement avec les larmes aux yeux.

-Isabelle pardonne moi je sais que je t'ai déçu !

- Non Edith tu es ma sœur, jamais je ne me fâcherai de toi ! Viens !

Je la pris par la main et la présentai fièrement à mes camarades, mes parents étaient heureux de la voir, nous poursuivîmes les réjouissances dans un restaurant de la place avec quelques amis et la famille.

j'étais heureuse d'avoir ma sœur auprès de moi après tant d'années sans se parler mon cœur était en joie.

Notre amitié redémarrant sous de meilleurs hospices, avec mon aide Edith quittait progressivement sa vie du dehors elle reprenait goût à la vie, ses kilos revenaient, je suivais son menu de près. Elle quitta la maison familiale malgré les menaces de son paternel de la déshériter et nous nous prenions un appartement dans le centre ville. Avec quelques économies gardées et un coup de pousse de ma part Edith trouva un grand salon dans lequel elle se forma dans le domaine de la beauté et du bien être...

25 ans!

Un an s'était écoulé depuis lors Edith avait finit sa formation j'avais été intégré, j'exerçais en tant que médecin dans un hôpital de référence de la ville, nous menions notre petite vie tranquillement, j'avais fait un près à la banque pour l'aider à mettre sur pied son institut de beauté, je lui avais remis une partie de l'argent gracieusement l'autre partie je l'avais reparti entre mes parents et mes projets. Mon plus grand rêve était d'ouvrir ma propre clinique et je comptais bien y arriver.

Ce fut une belle année, tout souriait à Edith elle avait son propre institut de beauté et était en couple avec Albert un ingénieur en génie civil qu'elle avait rencontré à une fête organisée par une de nos connaissances, le courant était bien passé entre eux et un mois plutard ils se sont mis en couple, ils étaient très beaux ensemble. Albert était la personne parfaite pour elle, il savait la canaliser comme je savais le faire par-dessus tout il l'aimait d'un amour sincère, tout ce dont Edith recherchait depuis des années.

26 ans!

-Edith cela fait plus d'un an que nous sommes ensemble mais je n'ai jamais rencontré tes parents pourtant ils sont en vie, moi je veux que tu deviennes ma femme et je veux bien faire les choses pourquoi ne veux-tu pas me les présenter ?

-Nous irons les voir bébé , patiente encore !

-Jusqu'à quand ? Ça fait plus d'un an que tu me répètes la même chose, je suis déjà fatigué de cette situation je suis sérieux et je veux construire ma vie avec toi.

-Je sais ! D'accord nous irons les voir à la fin de cette semaine ne te fâche pas chéri !

-Ok ! Passé cette semaine je laisserai tout tomber !

- Bébé ne le prend pas ainsi, je t'ai dit que nous irons les voir !

-Ok ! Plusieurs fois tu m'as tourné en bourrique et je ne les ai jamais vu.

Albert se leva en colère et quitta notre appartement très déçu, il ne comprenait pas pourquoi Edith agissait ainsi, ses parents vivaient dans la ville mais elle ne voulait pas qu'il les rencontre pourtant il voulait la légaliser il commençait à se questionner sur son sérieux peut- être il n'était pas le seul homme de sa vie se disait-il...

-Isabelle je suis cuite avec Albert ! Le tour ci je vais me mettre où éh ?

- Qu'est ce qu'il y'a ma copine ?

-Albert veut voir mes parents car il envisage de m'épouser !

-Woulili ! (Je sautais de joie, j'étais heureuse de la nouvelle mais ma joie était redescendue lorsque je vis qu'Edith ne me rejoignit pas dans la même cadence)

-Ekié Edith ! Il y'a quoi ma copine tu n'es pas heureuse de te marier ?

- Si mais je ne veux pas qu'il voit mes parents.

- Pourquoi ? Tu as une famille , tes parents sont bien en vie !

-Pour moi ils sont morts depuis longtemps, ils m'ont tué à petit feu et y retourner serait sceller ma mort .

Je m'assis pour bien l'écouter.

-Hum tu m'inquiètes ma sœur pourquoi parles-tu d'eux toujours avec autant de méfiance et de dégoût, je te rappelle qu'ils t'ont donné la vie, une éducation, tu n'as manqué de rien, tous les enfants du quartier t'enviaient car petite tu avais tout ce que tu désirais, que les reproches-tu au juste ?

Je n'avais même pas fini de parler qu'Edith commença à couler les larmes comme si des choses resurgissaient en elle.

-Si tu pouvais savoir ce que ces deux sorciers ont fait de ma vie tu seras dégoûtée...

-Je suis là parle moi ma sœur, il n'y'a pas de problèmes qui ne s'arrangent pas, même s'il faut que mes parents interviennent ils le feront...

-Isabelle je suis détruite, mon père m'a pris mon inno*cence.

-hein ! M'étais-je exclamée à voix haute.

- Oui ma copine, il l'a fait chaque soir il rentrait et me vio*lait sous les yeux de ma mère et elle ne faisait rien pour me protéger, elle a permis à ce gros porc de me toucher, ils ont gâché ma vie. J'avais les fes*ses en feu parceque mon père s'introduisant dans mon a*nus et me vio*lait avec force, je t'épargner de certains détails... Il me vidait de mon énergie pour des ri*tuels, tu comprends maintenant pourquoi ma vie a basculé tout d'un coup ? Je me réfugiais dans l'alcool et la vie du dehors pour tout oublié mais c'était peine perdue, j'étais devenue la femme de mon père celle sur qui il déversait sa colère et ses frustrations, la petite fille qu'il prenait sur ses pieds et cajolait et qui l'appelait affectueusement papa était mo*rte à ses yeux.

-Zamba( Seigneur !) Edith dit moi que c'est un mensonge mon amie pas ça ( je me mis à pleurer).

Je comprenais maintenant cette vie qu'elle avait menait durant ses années, mon amie avait vécu les pires atro*cités, j'étais révoltée, j'avais mal pour ma sœur...

-Tu devrais porter plainte Edith !

- Ne me fais pas rire ! Qui me croira ? Je te rappelle que mes parents sont de grands avocats au barreau de ce pays, ils diront que je suis folle.

-Mon Dieu quelle atro*cité, je suis désolée !

Je pris Edith dans mes bras...

-Et Albert ? Que vas-tu faire ?

-Je suis perdue, je l'aime sincèrement mais si j'y retourne j'ai peur qu'ils me fassent du mal à nouveau, ils viennent parfois dans mes rêves pour me menacer, seule la prière me réconforte.

Depuis ses déboires dans sa jeunesse, Edith s'était réfugiée dans la prière pour s'en sortir, je n'étais pas une grande pratiquante mais je l'encourageais d'autant plus qu'elle y trouvait son réconfort...

- Jésus ! Moi-même je suis dépassée ! Tu vas perdre l'homme de ta vie à cause d'eux !

-Tes parents peuvent prendre la dote ! Je dirai que j'ai coupé les ponts avec les miens car ils m'ont rejeté.

-Albert va trouver ça louche d'autant plus que tu n'as jamais fait mention d'un quelconque problème entre tes parents et toi, réfléchissons.

Toute la nuit nous avons cogité à toutes les issues possibles mais rien, je ne voulais surtout pas que ma meilleure amie perde l'homme de sa vie.

Le lendemain je reçu un appel de mon père, il me demanda de mettre sous haut parleur car il voulait s'adresser à Edith.

-Allô Edith !

-Oui papa !

-Tu vas bien ma fille ?

-Oui très bien et vous ?

-Solange et moi nous nous portions bien ma fille. J'ai une nouvelle à t'annoncer.

-Ok !

-Ton père est gravement malade depuis des semaines, il se trouve aux urgences de l'hôpital de la référence (où je travaille), il y est interné depuis quelques jours , il veut te voir une dernière fois et te demander pardon avant de fermer les yeux.

-Il t'a dit cela ?

-Oui je te passe le message !

-Okey papa !

- Bonne journée les enfants !

-Merci papa !

Tous les deux nous nous regardions surprises.

-Peut-être il s'est repenti du mal qui t'a fait...

-Hum c'est très louche, mon père n'est pas du genre à demande pardon, c'est un homme bien trop fière et très méchant !

- Moi j'ai peur que tu y ailles et il te fasse du mal.

-De toute façon il m'a déjà tué il y'a longtemps en faisant toutes ses horreurs. Demain je vais y aller, Dieu me protégera !

-Ma sœur parfois Dieu nous envoie des signes, fais attention.

- il ne me fera rien ! On ne sait jamais si quelque chose m'arrive ne les laisse pas emporter mon corps.

-Edith tu me fais peur, je ne veux pas te perdre ! Je me mis à sangloter en lui parlant

-Ne t'inquiète pas ! Ils pourront me faire tout ce qu'ils veulent mais je suis leur terminus jamais ils ne m'achèveront car j'ai Dieu avec moi. Ais foi ma sœur je sais pourquoi je te le dis, tu devras mettre tous les moyens en jeu pour me récupère de leurs griffes.

J'étais perdue face à ce qu'Edith me racontait !

--Je n'y comprends rien Edith pourquoi me parles-tu ainsi ?

-J'ai des révélations depuis quelques jours. La course contre la mort peut commencer à tout moment sois prête pour me sauver ma sœur, surtout ne recule devant rien, arme toi de courage, Dieu t'aidera !

-Je suis médecin ma sœur ! Comment une scientifique telle que moi pourra t'aider ?

-(Rire) tu te sous-estimes trop je te l'ai déjà dit, c'est une marque de faiblesse et le diable peut s'en servir pour te faire fléchir.

Ma discussion avec Edith m'avait fait cogiter durant toute la soirée !

Je ne saurais dire si c'était une erreur de sa part où elle savait dans quoi elle s'embarquait, mais depuis le retour de l'hôpital d' Edith rien n'avait plus été pareil. Albert se plaignait qu'elle ne répondait plus à ses appels, elle avait changé après quelques jours son père récupéra miraculeusement et Edith tomba gravement malade, une longue maladie de plusieurs mois, moi-même médecin je ne savais pas de quoi souffrait ma meilleure amie. Edith s'était éteinte sous mes yeux dans son lit d'hôpital, ce fut le jour le plus sombre de ma vie.

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