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C'est qui Fanta ? Fanta est une jeune fille comme bon nombre d'entre nous qui depuis toute petite a vu sa mère célibataire se battre durement pour son éducation malgré les nombreux maux qu'elle a enduré...Fanta à son tour de tracer son propre chemin... Je ne vous en dis pas plus je vous invite dès demain à suivre cette magnifique chronique . #

Chapitre 1 1

Mariam : Fanta Je ne pourrai pas te payer tes études universitaires, tu n'iras plus à l'école.

Fanta : mais pourquoi maa ?

C'était en ces mots que ma mère m'annonçait qu'elle ne pourra plus me payer l'école, j'avais les rêves pleins la tête et ils venaient de se briser.

Mariam : je ne peux plus supporter le coût de tes études, mon petit boulot qui me permettait de le faire je l'ai perdu, comment pourrais-je payer ton école et celui de ta sœur et de ton frère ? Tu es l'ainée il faudra que tu te sacrifies durant un certain temps. Mes petites économies que j'ai mises de côté peuvent uniquement payer l'école de tes frères.

Fanta : maman c'est injuste je n'ai pas demandé à naître.

Mariam : la vie est injuste pour tout le monde c'est toi l'ainée je n'ai pas le choix.

L'école un endroit où un enfant s'édifiait et s'épanouissait, j'en étais privée, j'étais très douée à l'école. J'obtins mon baccalauréat avec dix-sept de moyenne devenant ainsi la première nationale. Je ne pouvais pas lui en vouloir, toute sa vie maman nous l'avait dédié elle avait bataillé sur tous les fronts pour que nous ne manquions pas de quoi manger.

Ma mère s'adonnait à tout type de petits boulots pour que nous subsistions, femme brillante elle était ! Elle aimait tellement l'école et rêvait plus grande d'être une grande femme d'affaires, ses rêves furent brisés lorsqu'elle rencontra mon père en classe de terminale, jeune étudiant sénégalais à l'époque, se fut son premier amour, papa prit ses jambes à son cou lorsqu'elle lui annonça qu'elle attendait le fruit de leurs nuits consommées...

Ce fut la dernière fois qu'elle entendit parler de lui il disparut dans la nature. Orpheline de père et de mère, sa tante l'avait chassé de sa maison lorsqu'elle sue pour sa grossesse, maman n'avait eu que ses yeux pour pleurer elle avait dû arrêter l'école pour se lancer dans les petits commerces, car il était hors de question pour elle d'avorter. Toutes ces années, maman avait trimé, des hommes avaient partagé sa vie et tous lui avaient brisé le cœur et elle avançait tout en trainant derrière elle des bouches à nourrir, abandonnées par les pères.

Je suis l'ainée d'une fratrie de trois enfants, Marlise est la deuxième de maman, son père était un riche homme d'affaires, il avait rencontré maman une nuit lorsqu'elle braisait le poisson au carrefour du quartier il sortit de sa Prado noir tout frais, bel homme à l'allure d'un acteur de film américain le sourire ravageur, il s'approcha de maman et lui parla de façon si courtoise, il faut dire qu'elle avait un penchant pour les gentleman...

Ce soir-là il était reparti avec sa commande et son numéro, je voyais maman sourire, son si beau sourire qui avait quitté son visage depuis un certain temps. Sa relation avec maman démarra sur de bons hospices, il était attentionné et répondait au moindre de ses désirs, il nous avait fait quitter notre petite chambre que nous occupions dans un quartier populeux de la ville pour un appartement luxueux dans le centre-ville, nous nagions en plein bonheur, maman se croyait être dans un de ses films ou le prince épousait sa magnifique princesse et eurent beaucoup d'enfants, elle n'avait pas connu un bonheur pareil depuis de nombreux années, celui-ci s'était gardé de lui dire qu'il avait une femme et des enfants, maman n'était qu'une conquête de plus pour lui.

Puis un jour maman se mit à vomir, elle tomba malade tout la dégoûtait, mon nouveau papa l'avait emmené à l'hôpital, à leur retour je découvrais des visages serrés, ils s'enfermèrent dans la chambre et se mirent à se disputer je pouvais les entendre jusqu'au salon, du haut de mes huit j'avais une faculté à comprendre les sujets des grandes personnes, je m'approchais de la porte pour mieux suivre, je suivis maman pleurer à chaudes larmes le suppliant de ne pas l'abandonner mais celui-ci restait sur sa position il ne voulait pas d'un bébé mais de quel bébé s'agissait-il ? J'étais perdue ! je filai m'assoir sur le canapé au salon lorsque j'entendis des pas, ils allaient certainement sortir de la chambre...

Maman le suivait tout en pleurant elle s'accrochait à sa veste mais celui-ci était resté de marbre, il la poussa et elle tomba sur le sol il se dirigea vers la porte, puis il se tourna à nouveau vers elle puis me regarda je vis dans son regard de la pitié, il bassa la tête, sortit et referma derrière lui.

Ma mère s'enroula et pleura toutes les larmes de son corps pour la première fois de ma vie je la vis dans un état de fébrilité. Mon ancien papa ne donna pas signe de vie durant un certain temps...

Les mois filaient et le ventre de maman s'allongeait je comprenais alors que le bébé en question n'était autre que celui qu'elle portait en son sein.

Maman vendait des arachides et des sachets d'eau près de la route j'étais assise auprès d'elle pour l'assister, un journée une grosse voiture noire comme celle qu'avait son ex compagnon gara devant nous puis les vitres s'abaissèrent, une femme sortit sa tête côté passager et s'adressa à maman, elle était raffinée teint clair et des cheveux courts, elle avait une bague en or sur l'annulaire gauche ça se voyait tout de suite qu'elle vivait dans l'opulence...

-Bonjour madame, je voudrai les arachides de deux mille francs s'il vous plait.

Maman se leva à toute vitesse et la servit c'était sa plus grosse cliente de la journée, elle emballa les arachides dans un grand plastique, et se dirigea vers la voiture pour lui donner, mais je vis le visage de maman se décomposer la colère s'empara d'elle, elle criait après le chauffeur celui-ci descendit pour ne pas qu'elle crée un scandale en pleine rue, je me rendis compte que c'était mon ancien papa, et la femme qui était à ses côtés n'était autre que sa femme. Maman était tellement en colère qu'elle raconta toute l'histoire à sa femme, celle-ci devint rouge de colère et monta dans la voiture, il la suivit, démarra et ils s'en allèrent...

Des souvenirs remontèrent en ma mère elle pleura à nouveau très chagrinée, sa journée fut gâchée, elle en voulait à la terre entière qu'avait-elle fait de si mal pour mériter cette misérable vie ? Se demandait-elle.

Un mois plus tard Marlise naquit dans un centre hospitalier près du quartier populeux dans lequel nous habitions. Ce fut l'un des plus beaux jours de la vie de maman, elle était le plus beau des bébés à ses yeux, cheveux bouclés, teint clair contrairement à moi qui avait un teint ébène Marlise était quarteronne issue du métissage entre un père métis franco-camerounais et une mère au teint ébène.

Ma petite sœur était la plus belle à mes yeux je ressentais le besoin de la protéger contre les maux de cette société.

Trois jours plutard nous sortions de la maternité pour notre studio qui renfermait une chambre, un minuscule salon dans lequel maman avait emménagé un coin cuisine en y installant une gazinière et quelques plats, au bout du salon nous avions une petite douche très étroite, les parois du mur se fissuraient par endroit mais nous faisions avec au moins nous avions un toit sur notre tête.

Le lendemain était jour de rentrée, maman se leva très tôt et m'apprêta pour l'école, Marlise dormait comme un ange.

Mariam : tu es une grande fille maintenant Fanta, tu feras la classe de cours moyen première année mon bébé, et moi je me contentais de sourire.

Mariam : tu iras avec tata Gaby d'accord ma puce ?

Fanta : oui maman !

Tata Gaby était notre voisine, elle avait une fille également qui fréquentait la même école que moi, elle s'appelait Sandra et nous faisions la même classe.Tata Gaby frappa à notre porte quelques minutes plus tard, Sandra était près d'elle en uniforme nous nous embrassions très excitées d'aller à l'école, je fis un bisou sur la joue à maman puis je m'en allais avec qu'elles, maman me regarda partir très émue.

L'école primaire était à environ dix minutes de la maison, à la sortie des classes je rentrai avec Sandra, nous nous arrêtions les mains tout en marchant. Nous arrivions devant le portail pour pénétrer dans la cour commune lorsque je vis un homme en sortir il me regarda c'était mon ancien papa, il sourit lorsqu'il me vit.

-Alors Fanta tu as passé une bonne journée ?

Je me contentais d'acquiescer, mon ancien papa avait perdu toute mon estime, vu toutes les peines qu'il infligeait à ma génitrice.

-Tu es très brave, je te garderai pleins de cadeaux la prochaine fois, tu prends bien soin de ta mère et de ta sœur d'accord ?

Je secouai à nouveau la tête, et il se dirigea vers sa voiture et partit. Sandra alla chez elle et moi de même, maman ne m'embrassa pas pour me souhaiter la bienvenue comme elle le faisait souvent, je la trouvais assise au salon pensive tenant le bébé dans les bras, je me demandais bien à quoi elle pensait.

Toute la semaine maman était subitement devenue très calme loin de la femme enjouée qu'elle était, un soir je pris mon courage à deux mains pour lui demander ce qu'était venu faire mon ancien papa ici.

Fanta : Maman ! Maman.

Il avait fallu que je l'appelle trois fois pour la tirer de ses pensées.

Mariam : oui ma puce !

Fanta : à quoi penses-tu ?

Mariam(sourit) : à rien mon bébé !

Fanta : ce n'est pas vrai, depuis plusieurs jours tu n'es plus la même, c'est la venue de mon ancien papa chez nous qui t'a mis dans cet état ?

Elle fut surprise par ma question.

Mariam : tu l'as vu ?

Fanta : oui maman, qu'est ce qui t'a fait ? Dis-le-moi, je vais te défendre il ne te fera plus de mal !

Maman écrasa une larme émue par mes propos, elle n'avait pas idée à quel point les situations douloureuses qu'elle traversait m'impactaient également. Elle posa sa main tendrement sur ma joue.

Mariam : ma chérie il ne m'a rien fait de mal, il est juste venue voir Marlise, tu sais c'est sa fille il a tous les droits sur elle autant que moi !Maman parlait avec tant d'assurance comme si elle l'avait tout pardonné après tout le mal qu'il lui avait fait.

Fanta : tu en es sure ? C'est tout ?

Mariam : oui ma fille, maintenant mange, c'est bientôt l'heure du dodo

Fanta : d'accord maman !Je la regardai et sourit...

En fait maman me cachait la vérité, c'est lors d'une de ses conversations avec tata Gaby que j'appris que mon ancien papa voulait récupérer Marlise, sa femme souhaitait que la petite vive avec qu'eux auprès de ses autres frères c'est pour cela que maman était tant tourmentée, elle était partagée entre donner sa fille pour qu'elle ait un bel avenir ou la garder près d'elle. Je trouvais cela très dégoutant de la part de mon ancien papa, il pouvait très bien s'occuper de ma petite sœur sans la prendre...

Il revint chez nous quelques jours plus tard, c'était un samedi et je n'avais pas école, je regardais les dessins animés à la télé tout en tressant ma vieille poupée, il entra et moi je ne bougeais pas d'un poil je fis mine de l'ignorer, maman nourrissait Marlise au sein.

Mariam : vas saluer papa !

Ce mot qu'elle avait prononcé «papa» m'énervait à un tel point, je me mis en colère et me leva regardant ma génitrice dans les yeux.

Fanta : ce n'est pas mon père, il ne le sera jamais...

Je dis ces mots pleins de rage, je sortis de la maison et je m'assis sur un des bancs de la cour commune tout en continuant à tresser ma poupée, ma mère était restée bouche bée, jamais je n'avais haussé la voix, j'étais une petite fille plutôt calme.

Mon ancien papa resta figer avec les paquets qu'il avait en mains d'ailleurs je n'en voulais pas.

Après une demi-heure, je le vis sortir de la maison et se diriger vers sa voiture très remonté, je me demandais bien ce qui avait bien pu se passer, j'entrais dans la pièce et je découvrais maman très triste tenant Marlise dans les bras.

Elle me fit signe d'avancer et me serra tellement fort dans ses bras, je compris qu'elle avait refusé de lui donner le bébé celui-ci en était ressorti très furieux. C'était la dernière fois que je vis le père de Marlise, nous étions maintenant trois filles dans le studio le temps passait et Marlise devenait de plus en plus belle, je me demandais bien comment mon ancien papa avait pu l'abandonner.

Ma petite sœur faisait la classe de cours moyen première année elle avait sept ans et moi j'avais quinze ans en classe de troisième. Maman braisait du poisson pour subvenir à nos besoins et je l'aidais à mes heures libres, parmi ses clients il y'avait Mr Thierry un fidèle client, un homme de la quarantaine très aimable je l'aimais bien il avait toujours des petites blagues pour nous détendre Marlise et moi.

Je voyais bien comment il lançait des graines auprès de maman mais celle-ci faisait mine de ne pas voir ayant eu de nombreuses déceptions elle avait peur d'aimer à nouveau et d'être déçue.

Mr Thierry ne brusquait pas maman, il l'avait invité plusieurs fois au restaurant et elle avait décliné ses invitations. Maman était ma complice et mon souhait c'était de la voir heureuse et Mr Thierry était un homme sérieux pour ma part.

J'étais la deuxième mère en quelques sortes à la maison, je secondais maman dans les tâches ménagères, j'aidais ma petite sœur à faire ses devoirs, je prenais soin d'elle en quelque sorte, maman savait qu'elle pouvait compter sur moi et en était rassurée. J'étais également une élève très brillante, toujours première de la classe depuis le primaire et maman en était très fière, elle savait qu'un jour j'essuierai ses larmes...

Fanta : maa !

Mariam : oui Fanta !

M'avait-elle répondu occuper à égrainer le maïs.

Fanta : tu penses quoi de Mr Thierry ?

Mariam : c'est un homme comme tous les autres. M'avait-elle répondu sèchement.

Fanta : ce n'est pas une réponse maman, il te plait ? Elle arrêta ce qu'elle faisait et me regarda parler.

Mariam : pourquoi devrait-il me plaire ?

Fanta : c'est juste une question ne la prend pas mal. Moi je le trouve très gentil c'est ce genre de papa qu'on aimerait avoir, ça se voit qu'il t'aime bien.

Mariam : hum ! Elle continua d'égrainer son maïs.

Fanta : maman je sais que tu as beaucoup souffert dans le passé lorsque tu as ouvert ton cœur à des hommes, mais tu devrais donner une chance à Mr Thierry il m'a l'air sincère, il t'aime bien

Mariam : que connais-tu à l'amour ? As-tu déjà aimé ?

Fanta : non maman, mais ça se voit qu'il t'aime et c'est le plus important. Donne-lui une chance.

Mariam : je vais y réfléchir !

Fanta : mais maman !

Mariam: j'ai dit que je vais y réfléchir, maintenant laisse-moi travailler s'il te plait.

Je voulais tant revoir ma mère heureuse que je ne mettais pas rendu compte que ses blessures du passé n'avaient pas cicatrisé. L'anniversaire de maman était dans quelques jours et je mis sur pied un plan avec ma sœur.

Fanta : écoute Marlise, nous voulons toutes les deux que maman soit heureuse, pas vrai ?

Marlise : oui Fanta, je voudrai avoir un papa !

Fanta : j'ai un plan !

Marlise : ok !

Fanta : l'anniversaire de maman c'est dans deux jours, je l'inviterai dans un restaurant...

Marlise : où vas-tu prendre tout cet argent

Fanta? M'avait-elle coupé.

Fanta : je dirai à maman que se sont mes économies de mon petit commerce, en réalité c'est Mr Thierry qu'elle verra quand elle arrivera au restaurant et là elle ne pourra pas se défiler.

Marlise : ah ! Je comprends maintenant le plan, ma grand-sœur est un cerveau.

Fanta : voilà !

Marlise : Mr Thierry sera notre nouveau papa, il pourra m'accompagner à l'école comme le font tous les autres papas c'est chouette.

Fanta : oui bien sûr !

Marlise se jeta dans mes bras, heureuse à l'idée d'avoir un papa...

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