Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
L'Armure du dernier Dragon

L'Armure du dernier Dragon

Sikag

5.0
avis
612
Vues
48
Chapitres

L'Armure du dernier Dragon

Chapitre 1 Chapitre 01

[réécris/changement de temps de narration]

- Allez, gémis ! Petite cochonne...

Aeria fixait le plafond, pendant que le goujat crasseux à l'haleine pestilentielle prenait plaisir à lui infliger ses coups de reins négligés. Elle se trouvait sur un lit qui grinçait, les pieds dans le vide, au travers du matelas. Son corset était délacé, sa poitrine s'en échappait, ses cheveux étaient emmêlés et son maquillage avait coulé. Elle restait concentrée sur le plafond, comptait encore et encore les tâches de moisissure qui y étaient incrustées.

Chaque fois qu'elle subissait les vices de ces messieurs, Aeria fixait les plafonds dès qu'elle le pouvait et y décelait les moindres détails ; que ce soit les défécations de mouches, les tâches, la peinture qui craquelle, elle savait, à la fin de son calvaire, combien d'imperfections comptait le plafond et quelles étaient-elles.

L'homme au dessus d'elle, un Duc un petit peu trop épris de l'alcool, la gifla puis saisit son visage de ses doigts moites pour la forcer à le regarder.

- Gémis, je t'ai dit ! grogna-t-il.

- Oh... oui... Monsieur le Duc... c'est... c'est si bon... feignit-elle.

Cela semblait même donner encore plus de plaisir à ce bougre. Lorsqu'elle le regardait, elle le méprisait, ressentait un terrible dégoût et de la haine à son égard. Cependant, Aeria n'était pas une mauvaise personne. Elle n'avait jamais cessé d'être gentille avec ses semblables et quand bien même elle se retrouvait dans ces situations par la faute de ses parents, elle continuait de les aimer. Elle espèrait par dessus tout, que tous ses efforts payent et que grâce à cela, ses parents l'aiment en retour.

Aeria était une amoureuse de l'amour, mais n'avait jamais pu entretenir une relation amoureuse comme nous les connaissons. Elle fut amoureuse une fois, d'un jeune garçon de son école, elle n'était pas plus vieille que treize ans et lorsque ses parents eurent vent de cette amourette, ils lui interdirent de retourner à l'école. C'était à ses quatorze printemps qu'elle commença à jouer les filles de joie, mais uniquement pour les hommes les plus haut placés.

Aeria n'eut guère une enfance joyeuse, cependant, elle était dotée d'une beauté inégalable dès son plus jeune âge et les hommes, peu importe leur titre, se l'arrachaient. Ses parents y virent une façon de gagner de l'argent et n'hésitèrent pas une seule seconde.

Lorsque le Duc au dessus d'elle donna un dernier coup de reins et poussa un gémissement interminable, Aeria savait que ce calvaire allait enfin prendre fin. Il se laissa tomber de tout son poids sur elle, puis embrassa sa joue, son cou, couvert de sueur. Elle tourna la tête, se pinça les lèvres, l'air écoeuré et attendit sagement qu'il se décide à la libérer.

Lorsqu'elle retrouva ses parents quelques heures plus tard, cela la ravit, néanmoins, quand elle souhaita prendre sa mère dans ses bras, heureuse de la retrouver, cette dernière la repoussa et grimaça.

- File au bain, tu empestes la luxure, vociféra-t-elle.

Le sourire d'Aeria disparut bien rapidement. Depuis que ses parents l'utilisaient pour subvenir à leurs besoins, ils vivaient dans une plus grande maison, on pouvait appeler cela de la noblesse. Ils avaient quelques domestiques, de grands jardins et de quoi se nourrir sans craindre de mourir de faim en cas de forte tempête ou de guerre.

Elle monta à l'étage, accompagnée d'un chat blanc. C'était son chat, une petite boule de poils qu'elle avait recueillie deux ans plus tôt. Le pauvre était malade, il avait perdu un œil mais grâce aux soins d'Aeria, le petit félin avait pu survivre.

- Viens, Flocon, allons prendre un bain, souffla la jeune femme.

Le bain était déjà prêt, les domestiques avaient tout mis en œuvre pour que l'eau soit encore chaude à son arrivée. Elle fut rapidement laissée seule dans la pièce, là où elle put quitter ses vêtements souillés. Elle s'observa un instant dans le miroir au dessus d'un évier de pierres tout en retirant la pince de ses cheveux. Des cheveux rares en ce monde, un roux immaculé, une couleur orangé que personne n'avait vu depuis des années. Aeria n'avait jamais rencontré personne d'autre avec une telle chevelure, elle était unique et c'était en partie ce qui faisait sa beauté. Elle tendit son cou et passa sa main sur une marque de succion. Elle poussa un profond soupir puis plongea dans son bain qui détendit son corps quelque peu meurtri par ces actes charnels qui la vidaient de toute énergie.

Continuer

Autres livres par Sikag

Voir plus
AITHIOPIA - RABAAH

AITHIOPIA - RABAAH

Romance

5.0

« Je regardais avec précaution le paysage autour de moi comme si c'était la dernière. En réalité, c'était vraiment le cas. Il y a des jours où l'on se réveille avec l'impression qu'on va passer une sale journée mais au final tout se passe à merveille et tous nos souhaits se réalisent. Eh bien, ce n'était pas ainsi que ma situation avait évoluée, elle s'était juste empirée au point où j'étais passé d'un paria à une offrande pour un humain complètement fou. A la base, j'avais été envoyé (ou plutôt vendue) par les miens, les amazones, pour soit disant intégrer les prétendantes (ou plutôt les idiotes qui avaient eût le malheur d'accepter de devenir les femelles) de l'Oracle, l'Alpha suprême. J'avais mis du temps à comprendre que les amazones m'avaient envoyé à la mort mais lorsque les Hommes m'avaient attrapée, tué les deux seules personnes qui avaient accepté de m'accompagner et m'avaient installée sur un Autel dans un Temple en parlant d'une prophétie, je compris que soit les amazones étaient au courant de tout mais qu'elles avaient rusé pour que je ne puisse pas fuir, soit elles ne savaient rien mais que ma mort les arrangeait. Depuis que la troisième guerre mondiale avait eût lieu, le monde était devenu fou et divisé en trois camps. Les femmes avaient été menées par la première reine des Amazones dans l'Amazon alors que les Hommes étaient restés avec les Autres, les humains. - Allons-y ! Voyons si son sang pourra le calmer... Calmer qui ? J'étais censée calmer qui ? Je les fusillai du regard, ils étaient aussi détestables que je le pensais. Ils me sacrifiaient sans même m'expliquer pourquoi, je ne savais même pas pourquoi j'avais été choisi pour accomplir leur soi-disant prophétie. Un silence étrange envahit les lieux, même les animaux avaient comme disparus, signe qu'un prédateur plus dangereux était dans les parages. Je fermai les yeux afin de sonder les environs et fut percuté par une puissance si grande que je crus tout d'abord rêver mais le fait qu'elle se déplaçait vers moi, m'assurai qu'elle était bel et bien réelle. Celui qui me venait était puissant, si fort que je me mis à tirer sur mes liens pour me libérer mais les épines écorchèrent les poignets et m'arrachèrent une atroce douleur. Soudain, il s'arrêta à quelques mètres de moi. Mon cœur s'arrêta, dans tous les sens du terme, quelques secondes où je crus mourir tandis que mon esprit s'échappait loin de mon corps. Il eût un mouvement de recul et rompit le charme qu'il avait sur moi mettant fin à l'hypnose, je pus enfin inspirer de l'oxygène puis il disparût. Puis les battements reprirent comme une renaissance dans une douleur qui me fit gémir tandis que ma poitrine me faisait mal. J'avais du mal à respirer. Je restai seule, le cœur battant à la chamade et le corps en sueur pendant plusieurs heures avant que les Hommes ne reviennent. L'un d'eux me fusilla du regard en pestant : - Elle est encore en vie ! - Poignardons-la, ça ira plus vite, il sera attirée par l'odeur du sang ! Je tentai de parler mais le bâillon mit sur ma bouche m'empêcha. Un autre homme portant une couronne, ils étaient cinq à en avoir, dit : - La prophétie dit que le seul le sang d'une vierge née de deux Alphas peut dompter l'Oracle, si nous ne le calmons pas, nous allons tous mourir ! - Tu as raison Eric, bon tuons-la qu'on en finisse ! Celui qui semblait être leur chef, prit l'arme que lui tendit un des jumeaux et je fus plongée dans les ténèbres... »

Déluge

Déluge

Romance

5.0

Déluge

Prophétie Garolle

Prophétie Garolle

Romance

5.0

Du haut des cieux, dans un monde inconnu de tous humains, une jeune femme observe le monde des humains à travers un miroir serti d'or, à ses côtés se tiennent les jumeaux qu'elle a élevé il y a plus de 2 700 ans : Romulus et Remus. La jeune déesse, porte une toge blanche, couleur qui confirme sans doute possible son statut divin. Ses longs cheveux blonds sont tressés en une couronne simple mais élégante qui orne le haut de son crâne. A ses côtés se tiennent Romulus et Remus, les légendaires fondateurs de Rome. Les deux hommes sont bruns aux yeux bruns, un corps sculpté comme celui des dieux qu'ils côtoient. - Il faut faire quelque chose Louvoua, tu es la déesse des loups et de la lune, bon sang ! Tu n'as pas le droit de laisser ta descendante, notre descendante mourir, affirme vigoureusement Romulus. A travers l'mmense miroir royal couvert d'or, ils observent une jeune femme se faire battre par deux hommes. Les deux bourreaux sont tous deux torse nu portant pour seul vêtement un pantalon de toile noir, un tatouage en forme de tête de loup orne leurs épaules droites. Ces individus respirent la méchanceté et l'ont peu sans peine le voir aux sourires carnassiers qui ornent leurs lèvres alors qu'ils prennent plaisir à jouer avec leur proie. Les deux hommes s'approchent ensuite d'elle, un sourire lubrique au lèvres. Ils touche d'abord ses bras, ses jambes puis sa poitrine et s'avance vers son intimité. Les deux arborent un sourire goguenard s'amusant de voir la jeune femme se débattre. Elle ne peut rien faire étant retenue par de lourdes chaînes. Un des hommes s'avance vers les lèvres, prêt à l'embrasser. La jeune brune tourne la tête dans tous les sens cherchant à se soustraire à ce viol. Elle est toutefois sauver par une autre homme à l'aspect tout aussi menaçant qui semble être leur chef. - On s'occupera d'elle demain, dit-il sans un regard pour la pauvre jeune femme. Les deux hommes détachent la jeune fille et la jettent violemment dans une des nombreuses cages présentes dans la pièce avant de quitter la pièce. Ces minuscules cellules sont toutes occupées par des loups-garous sous forme animale ou humaine. Les spectateurs divins de ce triste spectacle restent un long moment figé face au psyché. Quels hommes saints d'esprits peuvent prendre plaisir à faire souffrir cette jeune femme aux traits angéliques ? - Louvoua c'est le moment, l'encourage Remus, le premier à sortir de cette léthargie. La déesse oriente alors sa magie vers le miroir. La trait lumineux et merveilleux se dirige ensuite vers la cage de la jeune louve et le cadenas qui la retanait fermée se brise. - Part, souffle Louvoua. La jeune femme se lève silencieusement mais au lieu de sortir rapidement, elle se dirige vers une cage au fond de la pièce où sommeille une petite louve âgée d'environ 8 ou 9 ans. La plus grande délivre sa cadette et toutes deux quittent leur prison sur la pointe des pieds avant de s'élancer vers la forêt. Vers la liberté. Du haut des cieux, les trois sauveurs des deux fugitives s' inquiètent: Leur descendante saura-t-elle remplir la mission qui lui a été confiée dès sa naissance mais dont elle ne sait encore rien ? Saura-t-elle faire confiance aux bonnes personnes ? Et plus important, survivra-t - elle à cette mission ? - Mes visions ne me trompent jamais, affirme la déesse, une grande destinée l'attend.

Inspirés de vos vus

Une autre chance avec mon amour milliardaire

Une autre chance avec mon amour milliardaire

Arny Gallucio
5.0

Rena est entrée dans une liaison avec Waylen, un milliardaire, un soir où elle avait trop bu. Elle avait besoin de son aide, tandis qu'il était attiré par sa beauté. Ainsi, ce qui devait être une aventure d'une nuit s'est transformé en quelque chose de sérieux. Tout allait bien jusqu'à ce que Rena découvre que le cœur de Waylen appartenait à une autre femme. Lorsque son premier amour est revenu, il a cessé de rentrer à la maison, laissant Rena seule toutes les nuits. Elle a supporté cela jusqu'à ce qu'elle reçoive un chèque et une note d'adieu un jour. Contrairement à ce à quoi Waylen s'attendait, Rena avait un sourire sur son visage en lui disant au revoir. « Ça a été amusant, Waylen. J'espère que nous ne croiserons jamais nos chemins. » Mais comme le destin l'aurait voulu, leurs chemins se sont de nouveau croisés. Cette fois, Rena avait un autre homme à ses côtés. Les yeux de Waylen brûlaient de jalousie. Il a craché : « Comment as-tu pu te mettre avec un autre homme ? Je pensais que tu n'aimais que moi ! » « Comme tu l'as dit, aimais, c'est du passé ! » Rena a jeté ses cheveux en arrière et a rétorqué : « Il y a plein de poissons dans la mer, Waylen. De plus, c'est toi qui as demandé une rupture. Maintenant, si tu veux sortir avec moi, tu dois attendre ton tour. » Le lendemain, Rena a reçu sur son compte des milliards et une bague en diamant. Waylen est réapparu, s'est agenouillé et a dit : « Puis-je m'intercaler dans la file d'attente, Rena ? Je te veux toujours. »

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre