Maîtresse d'un homme marié.

Maîtresse d'un homme marié.

Marcel46

5.0
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Prologue Moi Helanga Vanessa, devenue la maîtresse de ce bel Homme. Cet homme qui chamboulera toute ma vie...

Chapitre 1 Chapitre 01

Partie 1

Bonjour à vous tous comment allez-vous ? Bien j'espère ! En tout cas, moi, je vais très bien. Je m'appelle Vanessa, Helanga Vanessa d'origine congolaise de la République Démocratique du Congo. Actuellement je suis âgée de 39 ans. Eh oui vous pouvez me considérer comme une vieille. Je me dirige vers la quarantaine.. Je suis une femme mariée ayant trois enfants: une fille et deux garçons. Je gagne très bien ma vie, oui je suis auteur. J'écris des romans inspirés de faits réels et aujourd'hui, je fais le choix d'écrire ma propre histoire. Durant mon passé, j'ai commis de nombreuses erreurs, de très grosses erreurs et les conséquences ont été très lourdes pour moi.

Des regrets ? Non.

Pourquoi ? Car ces erreurs m'ont apporté que du bonheur par la suite.

Je ne vous cache pas mais le titre du roman révèle l'intitulé de l'histoire. Mais un simple titre balancé comme tel ce n'est pas très intéressant. Voulez-vous découvrir mon histoire ? Alors accrochez-vous.. Va t-elle vous plaire, je dirais I don't know mais j'ai confiance, je sais que je ne vous décevrai pas.

[...]

18 ans en arrière..

Vanessa Helanga

Me voilà dans la rue, simplement âgée de 21 ans. Mes parents viennent de me mettre à la porte pour des raisons que je ne comprendrais jamais, quelle pauvre fille je suis. Pourtant j'ai essayé de comprendre quelles étaient leurs raisons mais en vain. Pour mes parents et surtout mon père, je n'étais qu'une petite traînée qui passait son temps à faire des avances envers tous mes oncles.

Mais quelle idée ! Moi draguer mes oncles ? Les frères de mon père, mon sang ! Comment aurais-je pu faire une chose pareille ? Dites le moi clairement ! Comment cela a pu se dérouler ?

3 Mars 1998, chez mes parents...

Je dormais paisiblement dans mon lit car je n'avais pas cours de toute la journée. Je profitais pour faire ma grâce matinée. J'étais en deuxième année de ma licence en droit. Oui j'aimerais devenir juriste, j'en étais passionnée. Je ne vous le fait pas dire mais j'étais très intelligente. J'avais obtenu mon bac avec mention très bien et j'étais la fierté de mes parents et surtout dans ma famille.

Enfin bref, je dormais lorsque ma mère est venue en hurlant d'insultes dans ma chambre.

Maman: Vanessa yo ! Ndumba salité ! Lamuka niama zobat !*

(*Sale pute ! Réveille toi imbécile !)

Je ne comprenais absolument pas. Elle vint enlever la couette et me donna une énorme gifle qui fit siffler mon oreille.

Maman: tu prends tes affaires et tu sors de cette maison ! Je ne veux plus d'une fille comme toi sors d'ici !

Je pris la couette et la remis sur moi en fermant les yeux. Et de là je sentis mon corps voltiger au sol. Mes frères étaient entrain de m'insulter en me rouant de coups partout sur le corps. A partir de cet instant, je compris que je n'étais pas entrain de rêver mais c'était bel et bien la réalité ! "Espèce de traînée" "Sale pute" "Grosse chienne !" et pleins d'autres insultes de ce genre voilà ce que j'entendais. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. J'étais allongée sur le sol. J'avais le goût du sang dans ma bouche, j'essayais de cracher mais j'avais du mal à tousser. Je commençais à avoir beaucoup de mal à respirer et j'étais asthmatique..

J'essayais tant bien de me défendre mais mes frères ainsi que ma mère étaient bien plus forts que moi. Ils étaient à quatre sur moi, je n'en pouvais plus. Je levais les yeux et je vis mon père devant la porte de ma chambre avec un sourire sur le coin de la lèvre. Un sourire démoniaque.. Je criais de douleur..

Adam: dans cinq minutes tu descends en bas et dépêche toi ! Dit-il en criant

Tous sortirent de ma chambre. J'essayais tant bien de me relever mais je n'y arrivais pas. Je m'étais à le faire car je ne voulais pas que mes frères reviennent me taper. En me relevant, le miroir de ma chambre se trouvait devant moi. Je me regardais au travers du miroir. Je faisais peur. J'avais un œil au beurre noir ainsi que la lèvre gonflée et le nez recouvert de sang. J'essuyais mes larmes, je mis mes pantoufles et pris le courage de sortir de ma chambre en prenant un grand souffle.

J'arrivais au salon, toute ma famille était assise en me regardant avec dégoût. J'avais trois grands frères, Adam, Glody, Isaac et une petite sœur Bénie. Mes parents Mireille et Jean . Mon père avait toujours son sourire démoniaque lorsqu'il me regardait. Je commençais à avoir très peur de ce qui allait se passer. Je restais immobile comme une plante.

Adam: assieds-toi

Je partis m'asseoir sur le fauteuil, me retrouvant face à tout le monde.

Adam: ce n'est pas les parents qui vont parler mais moi. Je suis l'aîné et je vais être direct avec toi, tu fais toutes tes valises et tu sors de cette maison

Adam: LA FERME ! Tu demandes pourquoi ? Mais t'es vraiment qu'une salope toi !

Isaac: tu me dégoûtes ! Tu veux faire la fille sainte mais en vrai tu es le diable en personne !

Maman: ndoki ! Yo penza oza vraiment ndoki ya famille ! Ba esprits mabe oza nango, ki ndumba na yo ramènes les chez quelqu'un d'autre pas chez moi !*

(*Sorcière ! Tu es vraiment la sorcière de cette famille ! Les mauvais esprits que tu as, ta puterie [...])

Glody se dirige près de moi, me jette un regard puis en un quart de seconde ma tête a basculé de l'autre côté. Mon frère, celui qui me défendait le plus venait de lever la main sur moi alors qu'il m'avait promis de ne jamais le faire, qu'il serait toujours présent à mes côtés pour me protéger mais ce n'était que des paroles en l'air malheureusement.

Glody: comment t'as pu Vanessa ? Hein dis le moi, comment tu as pu ? Draguer tes oncles ! Leur faire des avances ! Tes oncles putain ! Les frères de notre père ! Bordel mais comment j'ai pu te faire autant confiance alors que tu n'es qu'une sale petite traînée ! Tu me dégoûtes ! Je ne veux plus jamais entendre parler de toi ! Disparais de ma vie !

Tous ses mots m'avaient terriblement blessés. A vrai dire, j'arrivais à voir la haine à travers son regard. Plus il parlait, plus il employait ces mots et plus mon cœur se déchirait en mille morceaux. Il me jeta un dernier regard puis partit.

Bénie: c'est ça l'exemple que tu me montres ? Faire la fille intelligente alors qu'en réalité tu es une menteuse ! Je n'ai plus de sœur du nom de Vanessa

Elle aussi se leva puis s'en alla. Les larmes coulaient toutes seules. C'était comme si j'étais dans un cauchemar et je savais que j'allais me réveiller alors que non ! Ce n'était pas un cauchemar. Il ne restait plus que mes parents ainsi que de Isaac et Adam. Je me mis à genoux en les suppliant de ne pas me mettre à la porte. J'essayais tant bien de les convaincre que je n'avais jamais fait une chose pareille mais en vain.

Je fondais en larmes sur les cuisses de ma mère.. Maman se mit à me caresser les cheveux..

Maman: Vanessa..

dis-je en levant la tête

Maman: regarde moi droit dans les yeux ma fille

Maman: ne remets plus jamais les pieds ici. Tu as voulu faire tes conneries, aujourd'hui tu en payes les conséquences alors tu prends toutes tes affaires qui sont dans ta chambre et tu t'en va ! Je ne veux plus jamais te revoir de ma vie !

Et elle me poussa en se levant et quitta le salon. Mon père fit de même ainsi que Adam. Il ne restait plus que Isaac et moi. Après ce que ma mère venait de me dire, yeux dans les yeux cela m'avait profondément anéanti ! Ma propre mère ! Celle qui m'avait mise au monde me renie de sa vie pour une chose que je n'avais pas commise. J'étais au bout de ma vie. Isaac me regardait avec pitié. J'essayais de venir auprès de lui en étant à genoux mais celui-ci s'empressa de se lever, m'insultant et partit.

Désormais, j'étais seule au salon. Assise par terre, le regard dans le vide. Ma vie était fichue.. Ma famille venait de m'abandonner, tous ! Et pas un seul me croyait, j'avais le cœur brisé. Je prenais sur moi et me relevais. Puis je pris la direction de ma chambre pour aller faire mes affaires et quitter la maison de mes parents.

Quelques heures après, mes affaires étaient prêtes. Les membres de ma famille se trouvaient devant la porte d'entrée. Je les regardais probablement pour la dernière fois. Lorsque j'ouvris la porte, je me retournai..

dis-je en pleurant

Et je finis par fermer la porte.. Me voilà dans la rue, simplement âgée de 21 ans..

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5.0

Il arrive parfois d'observer au sein d'une famille des cyclones qui ravagent les cœurs des membres qui forment cette famille. Famille qui fait couler le même sang dans les veines de chaque progéniture mais qui frémit de mésentente, de colère et autre. C'est certain, on est issu d'une même famille mais une dichotomie se lit dans nos yeux et nos manières de conduite. C'est la raison pour laquelle l'on ne finit et ne devons jamais les mêmes quand bien même nous sommes de la même provenance. Un trait aussi petit soit-il, lime et crée l'être de chacun, fais de lui un autre monde et donc unique en son genre. Il faut le reconnaître lecteur, le sang fait de deux personnes une seule personne, une seule famille mais le cœur en fait des milliers. Ne soit donc pas étonné de voir des réactions perverses qui transpercent les cœurs et la gentillesse qui ravitaille la carence de la joie quand bien même la perversité et la gentillesse sont deux caractères différents posés par deux personnes qui partagent le même sang. Cela s'avère une réalité que ni toi lecteur ni moi ne pouvons nier.... Et autour d'une grande table, dans une grande maison décorée tel le paradis, une famille du même sang prenait le petit déjeuné. Il y avait deux jeunes filles, deux jeunes garçons et un adulte qui est sur le point d'atteindre le troisième âge. Et La domestique de la maison, clouée tel un esclave, regardait cette famille qu'elle offre un grand soin de ménage pour aider son mari à joindre les deux bouts afin d'assurer l'avenir de leur seul enfant. La vie, un courant qui n'offre point le même prestige à tout le monde reste toujours injuste dans ses actes. Mais c'est la loi de la jungle de l'existence sur la terre qui s'impose à tout le monde. Alors on se résigne, courbe la nuque et subit en silence son verdict. Le mutisme fut brisé par une voix à connotation acariâtre voir même dépassée : - Bon sang Adjou tu veux que je souffre du diabète ou quoi ? Tu as trop mis le sucre dans le thé.

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