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Chapitres

"Mia yano ro mandji, r'olando tchouwa ndo tata avili r'otambo dionga, mama avili r'edungo ni ngona r'Ă©diĂšdiĂš y'ogow'akonda...." (Je suis nĂ© Ă  port-gentil mais mon papa vient d'OmbouĂ©, maman quant Ă  elle vient de l'ogoouĂ©e). Hummm cette chanson de Prince Marius est juste trop bien, le dĂ©but que j'ai traduit me prĂ©sente trĂšs trĂšs bien....... 0_o' je suis entrain de causer avec vous alors que j'ai un avion Ă  prendre ......... Ouffff, je suis bien assise dans l'avion, bien calĂ©e, je peine mĂȘme Ă  contenir ma joie , oui ,i am coming home! Je vais revoir les miens, ehhhh ma famille m'a trop manquĂ© ohhhh! Et en parlant de famille, il s'agit de ma mĂšre, Ngouanga Hortense, ma mamie Ozoumet Christine et bien sĂ»re mes deux cadets, les jumeaux, Yvon et Lyvia! Ne demandez pas le boss, il a die depuis prĂšs de 16 ans, so moins on en parle , mieux on se sent ... Je suis Nkoma Okili Imepa Chrisole ,24ans, oui oui, pur produit de Port-Gentil dans la province de l'OgoouĂ©-Maritime au Gabon! Je suis celle lĂ  mĂȘme qui malgrĂ© quelques annĂ©es passĂ©es ro fala (en France), je ne peux oublier mon "chez moi"! Je vis et je respire POG, mes villages et ma culture . Bouoooh attendez je reviens, paraĂźt c'est dĂ©jĂ  l'atterrissage! Laissez-moi arriver et on se voit ==========> je suis lĂ ! je suis assez pressĂ©e donc je marche rapidement, et boum!

Chapitre 1 IMEPA

"Mia yano ro mandji, r'olando tchouwa ndo tata avili r'otambo dionga, mama avili r'edungo ni ngona r'édiÚdiÚ y'ogow'akonda...." (Je suis né à port-gentil mais mon papa vient d'Omboué, maman quant à elle vient de l'ogoouée). Hummm cette chanson de Prince Marius est juste trop bien, le début que j'ai traduit me présente trÚs trÚs bien.......

0_o' je suis entrain de causer avec vous alors que j'ai un avion Ă  prendre .........

Ouffff, je suis bien assise dans l'avion, bien calĂ©e, je peine mĂȘme Ă  contenir ma joie , oui ,i am coming home! Je vais revoir les miens, ehhhh ma famille m'a trop manquĂ© ohhhh! Et en parlant de famille, il s'agit de ma mĂšre, Ngouanga Hortense, ma mamie Ozoumet Christine et bien sĂ»re mes deux cadets, les jumeaux, Yvon et Lyvia! Ne demandez pas le boss, il a die depuis prĂšs de 16 ans, so moins on en parle , mieux on se sent ... Je suis Nkoma Okili Imepa Chrisole ,24ans, oui oui, pur produit de Port-Gentil dans la province de l'OgoouĂ©-Maritime au Gabon! Je suis celle lĂ  mĂȘme qui malgrĂ© quelques annĂ©es passĂ©es ro fala (en France), je ne peux oublier mon "chez moi"! Je vis et je respire POG, mes villages et ma culture .

Bouoooh attendez je reviens, paraßt c'est déjà

l'atterrissage! Laissez-moi arriver et on se voit ==========> je suis là! je suis assez pressée donc je marche rapidement, et boum!

- : veuillez m'excuser Madame , dit le "connard" qui vient de me bousculer,

je ne le regarde mĂȘme pas , je me contente juste de murmurer un " vona y'ozo ra veuillez m'excuser" (regarde sa face on dirait veuillez m'excuser)

- :ah awoungwÚ nyeza miÚ, myéré dendé nyo ni kanda gué? KÎkÎlÎ wa rowa myÚ! (Ah ma soeur pardon gué? Je ne l'ai pas fait volontairement, pas la peine de m'insulter)

Attendez on bloque d'abord, ohhh? Je regarde le mec, un otangani (blanc), bon du moins plus blanc que mĂ©tisse, ehhhhh les M'pongwĂš ont encore frappĂ© (sans rancune ohhhhhh), mais bizarrement, sa façon de parler la langue n'a rien Ă  voir avec celle des M'pongwĂš, hum , bĂȘh, pardon, mieux je cours tranquillement attendre mon vol pour POG, aramba mi tchoni c'est pas bon (les choses de la honte).

Je vais prendre mon avion, et je suis toute excitée à l'approche de l'atterrissage.

Ehhhhhhhh je vois mon POG, mandji yami y'orema (mandji de mon coeur) kiakiakia une bonne villageoise ..... Hum je me demandais qui Ă©tait lĂ  pour m'accueillir jusqu'Ă  ce que j'entende:

- oh Okili la route par ici!

Sans mĂȘme me retourner je sais que c'est ma cousine et combi de toujours, mĂȘme Ăąge et mĂȘme pensĂ©es, j'ai citĂ© miss Azizet Chancelle AKA "Koza" (dimunitif de celles qui s'appelle Azizet) hummmmm je sens que ce retour en terre natale sera juste perfect!

Moi: oh kaka Koza, awĂš no wino? (Kaka koza c'est toi?)

Koza: non, c'est le fantÎme de ton grand-pÚre qu'on a enterré derriÚre la foire là

Moi: non toi tu ne changes pas? OnombĂȘ c'est pas la peine(l'homme noir)

Koza: oui toi la blanche tu changes non? Krkrkrkr * sambaaaaaaaaaaaaa

Moi: alors intchango (les nouvelles) madame?

Koza: ah pardon, attends qu'on arrive en caz ohhhhhh, je vais chercher le taxi

Je la regarde aller en quĂȘte d'un taxi avec le sourire aux lĂšvres lorsque j'entend quelqu'un me dire:

- :donc tu sais aussi sourire?

-moi : 0_o ! Les gens vraiment vous aimez les problĂšmes avec les autres han? Vraiment si ....

(Attendez bloquons d'abord, mais le myéné blanc là me suit ou quoi? Ohhhhhh? Il est la devant moi avec ses dents en récréation, il cherche les injures gratis ou quoi? )

-Lui: si quoi? Continues ta phrase

-moi: pardon type, c'est pas avec moi que tu vas chercher les histoires ce soir, prends tes bagages et passes ta route, tu laisses la fille de Ngouanga en paix!

-lui: est-ce que je t'attrape? Krkrkrkrkr non sĂ©rieux, arrĂȘtes de faire la bouche comme une vieille myĂšnĂš qui fume la pipe

Moi: 0_o oohhhhh? Tu veux me clasher? Kiakiakiakia non, pardon, mieux je te laisse, je n'ai pas envie que tu me frappes ce soir parce que je t'aurais insulté!

Je commence à réunir mes bagages pour m'en aller lorsqu'il me dit:

-lui: sinon moi c'est Hervé

-moi: R.A.F

-lui: pardon?

-moi: rien Ă  foutre

- lui: kiakiakiakia trop drĂŽle !

-moi: la folie ne prévient jamais ohhhh

-koza: ohhhhhh Ă©lenguĂš (bordelle), au lieu de parler avec les hommes , viens avec les bagages tchhhhrrrr

-moi: ah fous le camp, j'arrive.

Je commence Ă  transporter mes ifounda (bagages) tranquillement et le fou en question de me dire :

-lui: au revoir Chrisole

-moi: 0_o

-lui: c'est Ă©crit sur ta valise kiakiakiakia tu fais les choses des vieilles , Ă©crire sur les bagages comme si tu prenais la pirogue.

Et il s'en va! Je me wazzz seule debout lĂ , mieux j'y vais pardon, je ne gĂšre pas les fous!

Avec Koza on range les affaires dans le taxi et direction la maison, cité Shell!

Ping ping, c'est Koza qui a demandé au taximan de klaxonner! Je vois ma grand-mÚre sortir de la maison en criant: Imepa a bieni wé ( Imepa est venue),

et c'est parti pour une série d'embrassades avec mon petit peuple....

AprĂšs une bonne douche, direct je vais Ă  table. On te parle que les vieilles m'ont fait le becto (la nourriture) sĂ©rieux, ikoubya (les coquillages), irewou (le paquet), manioc, banane, oyayooohhhhh le goĂ»t! Pardon laissez moi manger, je suis une maigre fille Ă  la recherche d'un peu de grosseur ohhhhhhh! Plus sĂ©rieusement, je sui mince, petits seins, petits bodj, on te dit que je suis moukwingui! 1m60 Ă  peine ! krkrkrkrkr c'est cruellllll! Mais en contre-partie , je suis trĂšs jolie, assez clair avec de long cheveux et le malin Ă  gogo! Tout le contraire de koza qui elle est grande, avec de jolies formes lĂ  oĂč il faut !

Hum donc mi feba (je mange) jusqu'aaaaaaaaaaaaa, puis direct au dodo

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Je me prĂ©sente : Igondjo Quentin Edowiza MaĂ«va. Ouvrez bien vos yeux. Quentin c’est mon nom aussi. Bon, celui de mon ancien pĂšre. Je dis ancien parce que je ne sais pas si il est mort ou toujours en vie, mais dans les deux cas, je sais juste que je n’ai plus de pĂšre. Pourtant je me rappelle qu’avant je l’avais prĂšs de moi, mais ça, c’était avant. Je n’ai pas besoin de vous dire que je suis mĂ©tisse. Mon pĂšre, un expatriĂ© français travaillant pour le compte de Elf, Ă©tait mal nase (amoureux) de ma mĂšre. Il a commencĂ© Ă  la draguer quand elle avait 16 ans, puis un bon matin, quand elle a eu 20 ans, elle a cĂ©dĂ©. Mais on vous parle d’une premiĂšre fois, et c’était dedans. Je crois qu’il avait fait la cotis des spermatozoĂŻdes. lol Je suis nĂ©e en 1987, et jusqu’en 1994, on Ă©tait toujours une petite famille trĂšs heureuse. On passait mĂȘme les vacances en France. Et puis un jour, quand papa m’a dit qu’il partait en voyage lĂ , na neno, vendĂ© n’ Ă©bobo z’ Ă©zango, myĂ©rĂ© denguĂ© (jusqu’à maintenant, mĂȘme l’échantillon de la lettre, je n’ai pas reçu). Quand je demandais Ă  maman, elle me disait juste de laisser. Maintenant, c’est trop tard. Il ne me reste comme souvenirs que mon vieux passeport, des photos et la maison d’Abela qui est Ă  son nom
 En 1998, Tonton Henri a fait son entrĂ©e dans nos vies. L’annĂ©e qui a suivi, Rapombia Edowiza christopher Martin, mon petit frĂšre, est nĂ©. Mais en 2002, le divorce du mariage qui n’avait mĂȘme pas commencĂ© entre maman et tonton Henri est officiel, voici comment nous sommes retournĂ©s vivre Ă  trois, Ă  Abela. Bon Ă  quatre avec Mamie, vu que mon Grand-pĂšre a cassĂ© la pipe dans la mĂȘme pĂ©riode. Mais bon, Mamie Ă©tait toujours entre deux pirogues (lol), pour aller faire son manioc au village et revenir le vendre Ă  POG. On vivait bien rien qu’avec le salaire de maman et les recettes de la vente du manioc de Mamie. Elle nous gĂątait, elle nous cognait (surtout moi quand j’étais Ă©chouĂ©e en classe), mais on Ă©tait Ă  l’aise, c’était notre mĂšre. Je donnerai cher pour qu’elle soit toujours lĂ . MĂȘme si c’est pour me raser les cheveux, ou bien me frotter le piment sur tout le corps quand je rentre en retard ou que je dĂ©couche, je m’en fiche, je veux juste qu’elle soit en vie. En 2007, rien ne nous avait prĂ©parĂ© Ă  ce dĂ©part si brusque. MĂȘme Mamie qui souffre d’hyper-tension tous les jours que Dieu fait, avec en prime les maladies de la vieillesse (lol), elle est toujours lĂ  (je n’ai pas dit qu’elle doit mourir). C’est Ă  ce moment qu’on a fait la connaissance de tous ceux qu’on appelait « parents » depuis tout ce temps. Entre les ingrats, les aigris et les m’en-foutistes, on ne savait plus oĂč mettre la tĂȘte. Et puis il faut dire que moi avec ma sauvagerie et ma dĂ©linquance, les gens ne se bousculaient pas trop pour que j’aille vivre chez eux. Personne ne pouvait prendre aussi mon petit frĂšre parce que j’ai dit il ira oĂč je j'irai, et vice versa. Maman qui supportait nos bĂȘtises n’est plus lĂ , je ne voulais pas que quelqu’un tente de reproduire l’histoire de cendrillon ou de cosette avec moi ou mon petit Bijou, mieux, on reste chez nous. On comptait sur les doigts d’une main, le tonton ou la tantine, qui nous a dĂ©posĂ© le petit sac de riz Ă©lĂ©phant non parfumĂ© qui coute 1700fcfa lĂ , ou bien le paquet de sucre. Peut-ĂȘtre parce que maman Ă©tait fille unique, je ne sais pas ... Tonton Henri donne souvent des sous, mais comme il a la bougeotte et beaucoup de copine, il faut compter au moins 3 mois avant que les prochains 70.000fcfa n’arrivent. Les deux amies et collĂšgues de maman de SDV, je n’allais les embĂȘter que si vraiment la situation Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ©e. Dans le petit argent qui est restĂ© aprĂšs le dĂ©cĂšs, Mamie a besoin de mĂ©dicaments, il faut payer « La Fontaine’’ pour Bijou, moi ici je repasse encore le bac et je veux faire les cours de maths. Impossible. Heureusement que Franck Ă©tait lĂ . Bon c’était un heureux Ă©vĂšnement Ă  l’époque, aujourd’hui je crois que j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© manger les badĂąmes tous les jours, que de l’avoir connu. Bref, Quand c’est fini avec Franck, j’ai jugĂ© bon de mettre la maison en location, ça nous faisait un revenu mensuel au moins sĂ»re, et nous sommes venus vivre dans la vieille maison de Papi Dodo (Edowiza), Ă  OmbouĂ© central. Avec mon petit diplĂŽme de l’IST, Moov m’a embauchĂ© depuis 8 mois maintenant. Petit-Ă -petit, on vit mieux.

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