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Vraiment je vais commencer Ă  m'inscrire sur meetic.fr pardon, les hommes que je vois lĂ , sont des anesthĂ©sistes. MĂȘme docteur Semega Ă  l'Ă©poque Ă  Paul Igamba n'Ă©tait pas aussi efficace avec son anesthĂ©sie au 7eme Ă©tage (c'est lĂ  que se trouve le bloc opĂ©ratoire). Ehhhh pardon, je ne suis pas folle, si vous me voyez entrain de parler seule et en marchant, et bien sachez juste que la vie me dĂ©passe. Mais je vous jure qu'aujourd'hui lĂ , hiii (le bruit de l'ongle sous la dent lorsqu'on jure lĂ ), Sylvain va me sentir. Il va savoir qui est « mabolantongo » ce soir. Han ? Quoi ? Ce n'est pas mon nom oh, pardon, mabolatongo c'est un truc lĂ  (oui, je ne sais pas ce que c'est) qu'on appelle pour faire peur aux petits la nuit au village. C'est comment encore ? Han ? Que je vous dise mon nom ? Bon je suis Ossamepa Nkorouna Marie-Christine et j'ai 25ans. Ne me demandez pas le pourquoi des prĂ©noms aussi lourds. Apparemment, monsieur mon pĂšre, dans son immense dĂ©sir de me bĂȘtia (donner le nom de) sa mĂšre, il m'a donnĂ© son gros nom qui commence par « O », et en bonus, j'ai eu droit Ă  ses jolies prĂ©noms aussi qui datent de son baptĂȘme depuis kala-kala Ă  la mission Ste Anne. Bref, on m'appelle plus « titine » sinon, donc vous aussi, faites comme tout le monde . Donc je disais queeeeee, je vais faire la peau Ă  cet enc*lĂ© de Sylvain lĂ . Quoi encore ? Vous voulez savoir qui est Sylvain ? Mais vous ĂȘtes pointus hannnnnnn ? N'est-ce pas Sylvain c'est le couillon avec qui je sors depuis prĂšs de 1 an maintenant ? Le bon monsieur, au lieu de me dire qu'il est fiancĂ© mĂȘme, comme ça je devais savoir Ă  quoi m'en tenir avec lui, rien. Il me fait miroiter un presque foyer. A base de je vais passer les weekend chez lui et tout, je range la maison, je fais les courses, on nous voit dans la ville que collĂ©s-collĂ©s, ayĂš ni bosso, myĂš ni nyuma (lui devant, moi derriĂšre) , tout ça pour apprendre un an plus tard que monsieur est dĂ©jĂ  engagĂ© avec quelqu'une , donc je suis mĂȘme souvent assise chez lui lĂ , je dors mĂȘme avec lui, sans savoir que monsieur est entrain de prĂ©parer son mariage. Je crois que les philosophes lĂ  ont oubliĂ©s une dĂ©finition majeure de l'Homme : l'Homme est un sorcier !

Chapitre 1 Partie 1 :

Vraiment je vais commencer Ă  m'inscrire sur meetic.fr pardon, les hommes que je vois lĂ , sont des anesthĂ©sistes. MĂȘme docteur Semega Ă  l'Ă©poque Ă  Paul Igamba n'Ă©tait pas aussi efficace avec son anesthĂ©sie au 7eme Ă©tage (c'est lĂ  que se trouve le bloc opĂ©ratoire).

Ehhhh pardon, je ne suis pas folle, si vous me voyez entrain de parler seule et en marchant, et bien sachez juste que la vie me dépasse. Mais je vous jure qu'aujourd'hui là, hiii (le bruit de l'ongle sous la dent lorsqu'on jure là), Sylvain va me sentir. Il va savoir qui est « mabolantongo » ce soir.

Han ?

Quoi ?

Ce n'est pas mon nom oh, pardon, mabolatongo c'est un truc lĂ  (oui, je ne sais pas ce que c'est) qu'on appelle pour faire peur aux petits la nuit au village.

C'est comment encore ?

Han ? Que je vous dise mon nom ?

Bon je suis Ossamepa Nkorouna Marie-Christine et j'ai 25ans. Ne me demandez pas le pourquoi des prĂ©noms aussi lourds. Apparemment, monsieur mon pĂšre, dans son immense dĂ©sir de me bĂȘtia (donner le nom de) sa mĂšre, il m'a donnĂ© son gros nom qui commence par « O », et en bonus, j'ai eu droit Ă  ses jolies prĂ©noms aussi qui datent de son baptĂȘme depuis kala-kala Ă  la mission Ste Anne. Bref, on m'appelle plus « titine » sinon, donc vous aussi, faites comme tout le monde .

Donc je disais queeeeee, je vais faire la peau à cet enc*lé de Sylvain là.

Quoi encore ?

Vous voulez savoir qui est Sylvain ? Mais vous ĂȘtes pointus hannnnnnn ? N'est-ce pas Sylvain c'est le couillon avec qui je sors depuis prĂšs de 1 an maintenant ? Le bon monsieur, au lieu de me dire qu'il est fiancĂ© mĂȘme, comme ça je devais savoir Ă  quoi m'en tenir avec lui, rien. Il me fait miroiter un presque foyer. A base de je vais passer les weekend chez lui et tout, je range la maison, je fais les courses, on nous voit dans la ville que collĂ©s-collĂ©s, ayĂš ni bosso, myĂš ni nyuma (lui devant, moi derriĂšre) , tout ça pour apprendre un an plus tard que monsieur est dĂ©jĂ  engagĂ© avec quelqu'une , donc je suis mĂȘme souvent assise chez lui lĂ , je dors mĂȘme avec lui, sans savoir que monsieur est entrain de prĂ©parer son mariage.

Je crois que les philosophes là ont oubliés une définition majeure de l'Homme : l'Homme est un sorcier !

C'est bon aussi, cela m'apprendra. Pourtant Papa nous dit toujours de ne pas croire quelqu'un qui n'est pas encore venu se présenter à lui, parce que cela prouve que cette personne ne veut rien de sérieux. Tu parles ! Comme je suis moi, madame chef des rebelles, qui fait toujours tout le contraire de ce qu'on lui dit, voilà pourquoi je me retrouve dans cette situation.

Mamohhhhhh mon nom dans la bouche des gens de Port-Gentil ohhhhhhh ?

Le type avec qui je me baladais dans la ville lĂ , que comme le drapeau, nĂš c'est pour moi, il va faire le tour de ville avec quelqu'un d'autre ohhhh ?

Pitié de moi juste quoi. Je vais me cacher d'abord pendant un bon moment, histoire que les gens m'oublient un peu.

Les ba nous autres lĂ  qui sommes fans du congossa, ranga (n'est-ce pas) les autres aussi nous attendent au rebond ?

Comment je dĂ©couvre mĂȘme les choses de ce connard lĂ  ? c'est Facebook !

Hum, le bon monsieur il m'avait dit non, il ne veut pas que l'on soit amis sur Facebook, parce que c'est un truc qui crĂ©e souvent des incomprĂ©hensions, des disputes dans les couples. Moi aussi, ro mbia y'onomĂ© (avec le goĂ»t de l'homme), n'est-ce pas j'ai laissĂ© ? Erreur, c'est la mĂȘme il me couillonait, et bien....

Voici je me pavanais ce matin sur Facebook, c'est quand mĂȘme vendredi, au boulot tout est relaxe. Eagle oyĂ©Ă©Ă©Ă©.

Donc, au niveau du fil d'actualité, je tombe sur une photo que l'une de mes collÚgues avec qui je suis amis su a commenté (jusque là je ne sais pas pourquoi). Voilà moi aussi qui clique sur la photo pour aller voir (ne me regardez pas oh, on fait tous ça sur Facebook là). Hummmm bienvenue en enfer. Je vous parle d'une photo de mon Sylvain hannnn, bon mon futur ex, comme légende il y a écrit : « je t'aime mon homme ». Le commentaire de ma collÚgue disait : « ne nous complexez pas oh, nous qui n'avons pas d'homme « et la proprio de la tof de répondre : « c'est parce que je suis comblé que je crie déjà ... »

1er choc !

Je me dis ahhhhhh, c'est peut-ĂȘtre une de ses sƓurs et tout.

Je vais donc sur le profil de la fille en question. Bien joué, son mur n'est pas sécurisé. Jessica Mouity. Photo de couverture là-bas, gros flirt entre elle et Sylvain.

2eme choc.

Le cƓur veut s'emballer, mais rien. Je jure qu'il doit y avoir une autre explication. Mais quand je suis allĂ©e dans ses infos, c'Ă©tait la fatale. « Relation : fiancĂ©â‚Ź Ă  Sylvain NkombĂ© Mintsa.

Mais si ce n'Ă©tait pas que j'Ă©tais au boulot, j'allais juste pleurer et bien Ă  la minute.

Les albums photos lĂ -bas c'Ă©tait pas la peine .

Donc quand monsieur m'a dit le mois passé qu'il allait aux States en mission, que c'est Shlumberger qui l'envoie, sambo wé, il est allé rendre visite à madame. Oui, j'ai bien vu l'album qui est intitulé « visite surprise de mon homme à Boston ».

Hum, les choses de mon corps.

Voilà pourquoi je me retrouve à marcher comme un soldat dans la cité Sassec là pour arriver chez lui.

D'abord mĂȘme , je vais juste rĂ©cupĂ©rer mes affaires et je dĂ©gage. Je vais aller faire la folie que ça va me rapporter quoi ? Rien.

J'arrive donc devant sa maison, et je fais sortir les clés pour ouvrir la porte.

Vraiment pitiĂ© ehhhhh. Avant quand je faisais cela, c'Ă©tait avec toute la fiertĂ© du monde, que je suis chez moi. Mais lĂ , en ce moment , je suis juste honteuse ohhhh. Il a mĂȘme la chance de ne pas ĂȘtre lĂ ...

Je vais directement dans la chambre pour récupérer mes affaires. Oui oh, mieux je pars déjà avant qu'un matin de bonheur, on vienne me faire déguerpir d'ici comme une sans-abris.

Je prends mes quelques fringues et chaussures qu'il y a ici, direct dans un sachet que je met ensuite dans le sac de course Casino.

Ne riez pas oh, on fait avec les moyens de bord...

Je prends le cadre oĂč se trouve ma photo, direct dans mon sachet.

Je vais dans la douche, je rĂ©cupĂšre tout ce qui m'appartient. Je vous dis que mĂȘme ikoussa (le gratte-corps) je ne laisse pas. Il ne doit pas rester une seule trace de mon passage dans cette maison.

Clac ! Clac !

Et merde ! Moi qui voulait sortir de cette maison incognito, sans faire de scÚne, c'est raté. Je crois bien que monsieur est là.

Et puis quoi mĂȘme ? Je Finis ce que je suis venue faire et je me casse.

-Sylvain : Titine ma chérie c'est toi dans la chambre ?

Tchonda ! La bouche comme chérie. Tchrrrrrr

-Sylvain : ma puce je suis lĂ ...

Oui gué, la puce qui va te donner la chique aujourd'hui là, tu sauras. Rigolo.

-Sylvain : Titine chérie tu ne... Han ? Qu'est-ce que tu fais là ?

-moi : Je déterre mon grand-pÚre de sa tombe gué, ça ne se voit pas ? Tchhhhrrrr

-Sylvain : sois sérieuse un peu , je pose la question parce que je te vois entrain de ranger tes choses comme si tu me quittais...

-moi : ahhhh donc tu as les yeux han ? Bien, continues Ă  me regarder alors, tu comprendras ce que je fais.

-Sylvain : ehhhh Christine, tu sais bien que je n'aime pas le manque de respect, donc calmes-toi, et dis-moi ce qui se passe !

-moi : manque de respect y'otoli (du c**), tu as besoin d'un dessin pour comprendre que je me tire de ta vie ?

Il me regarde avec ses gros yeux lĂ , on dirait je parle en chinois.

-Sylvain : ah oui ? Je peux savoir pourquoi tu te tires ?

-moi : je vais faire court et te dire un seul prénom : Jessica.

-Sylvain : quoi Jessica ?

-moi : tu as besoin que je te rappelle le prénom de ta fiancée ?

-Sylvain : ...

-moi : oui, regardes-moi bien avec tes yeux comme les billes d'Okoumé....

-Sylvain : qui t'a parlé de ça ?

-moi : kikiriki le vieux coq de l'Amérique. Tchhhrrrrrr comme je suis ta bonne maboule, voilà pourquoi jamais je ne devais découvrir ça nonnn ?

-Sylvain : viens t'asseoir , on va discuter...

-moi : discuter de quoi ? Je suis désolée, l'heure n'est plus à la discussion, moi je me casse d'ici, et en vitesse.

-Sylvain : tu n'iras nulle part tant que nous n'aurons pas discuté.

-moi : mais toi tu bois l'huile je t'assure. Je dĂ©gage d'ici et Ă  la minute mĂȘme !

-Sylvain : j'ai dit viens, on va parler...

-moi : « viens » c'est le nom de qui ? Ou bien tu as rĂȘvĂ© dĂ©jĂ  que tu Ă©tais Nkorouna Georges (mon pĂšre) pour que je m'exĂ©cute quand tu ordonnes ?

Je prends mes affaires, et je veux me diriger vers le salon. Mais il me stoppe net au niveau de la porte de la chambre.

-Sylvain : ne me pousses pas Ă  employer la force avec toi, j'ai dit restes lĂ , on va parler.

Oh oh oh, c'est que l'enfant là il ne m'a connu que dans la douceur han ? Il ne sait pas que moi je suis la réincarnation de la rébellion sur terre ?

Je force le passage avec mes afounda (baluchons) aux bras , et là, je me suis senti soulevée et jetée sur le lit. Il se place au dessus de moi tout en bloquant mes bras et mes jambes...

-Sylvain : Titine je t'aime,

-moi : pardon pardon, n'insultes pas ma mĂšre , vas loin avec tes paroles, espĂšce de menteur. Sniffffff

On te parle des larmes qui sont déjà la que bien bien.

-Sylvain : je ne mens pas, et je ne te mentirai jamais. Jessica c'est personne, c'est toi que j'aime...

-moi : hannnnn, voilà pourquoi c'est elle qui est ta fiancée et pas moi non ? Snifff lùches-moi, je veux rentrer chez moi, snifff salaudddddd

Pour toute réponse, il commence à m'embrasser.

Je tente de me dĂ©battre et tout, mais rien. Est-ce que j'ai mĂȘme une chance de le repousser ?

Et puis il faut savoir que le cƓur et la chair sont faibles, le cerveau est une Ă©ponge, mieux je me plie Ă  ce qui doit se passer. AprĂšs tout, si je prends mon pieds avant de partir pour de bon, qu'est-ce que ça change ?

Je me laisse aller au rythme de ses caresses si expertes, je vibre encore et encore entre ses doigts magiques...

Je vis juste le moment...

2h de temps plus tard, je suis entrain de sortir de cette maison comme une voleuse. Sylvain dort, et je ne veux pas qu'il vienne me mentir encore avec ses belles paroles...

Je prend bien soin de laisser mes clés en évidence sur sa table, pour qu'il comprenne que je n'ai pas l'intention de revenir ici, que sa performance majestueuse de tout-à l'heure n'a pas réussit à me faire changer d'avis....

Je tire la porte derriùre moi, et alors que je me dirige vers la route, mon cƓur se serre, des larmes me picotent les yeux.

Mais je me refuse Ă  faire marche-arriĂšre. Si il y a bien une chose que je refuse de faire, c'est partager un homme. Surtout lorsque j'ai le rĂŽle de la maĂźtresse, de la voleuse. Je ne veux pas vivre dans cette virtualitĂ© oĂč chaque matin je vais me lever en espĂ©rant qu'il la quitte pour moi...

Désolé, cette vie n'est pas pour moi, et j'ai aussi compris que cet homme n'est pas le mien...

Je me dirige presqu'en courant à la recherche d'un taxi, direction Salsa chez ma grand-mÚre. Je ne peux rentrer comme ça chez moi au risque de subir l'interrogatoire du capitaine Nkorouna et son Sergent, madame ma mÚre. Mais surtout, j'ai besoin d'un endroit pour pleurer...

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