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Contre vents & Marées

Contre vents & Marées

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Nous étions au 15 Aout. La rue était encore animée. C'était une journée en l'honneur de la vierge Marie. Jour de l'Assomption. Il était exactement 4heures du matin à ma montre. Je venais de quitter le nid familial. Je regagnais enfin mon foyer. J'avais tellement rêvé de cet instant. Je n'arrivais pas encore à réaliser que je partais chez moi, mieux chez nous. J'étais très consciente que ma famille allait me manquer. J'avais promis, surtout à ma mère, de lui transmettre souvent de mes nouvelles. Mes parents retournaient le lendemain au Canada. C'était notre lieu de résidence. J'avais décidé de vivre en Côte D'Ivoire avec mon époux.

Chapitre 1 Contre vents & Marées

Nous étions au 15 Aout. La rue était encore animée. C'était une journée en l'honneur de la vierge Marie. Jour de l'Assomption. Il était exactement 4heures du matin à ma montre. Je venais de quitter le nid familial. Je regagnais enfin mon foyer. J'avais tellement rêvé de cet instant. Je n'arrivais pas encore à réaliser que je partais chez moi, mieux chez nous. J'étais très consciente que ma famille allait me manquer. J'avais promis, surtout à ma mère, de lui transmettre souvent de mes nouvelles. Mes parents retournaient le lendemain au Canada. C'était notre lieu de résidence.

J'avais décidé de vivre en Côte D'Ivoire avec mon époux.

Ariel Manhan représentait le centre de ma vie. J'étais prête à tout pour satisfaire ses désirs. Je suis d'origine libanaise. Ma mère est ivoirienne. Mon père du Liban. Je vivais entre Abidjan et le Canada où mon père tenait l'une des plus grandes boutiques de bijou. Mon père s'opposa violemment à mon désir d'épouser un ivoirien. Il désirait pour moi un homme de sa communauté. J'avais défié mon père pour m'unir à Ariel Mahan. Mon père approuva malgré lui ma relation. Ma mère tenta de le raisonner. Il avait quand-même épousé ma mère contre la volonté de sa communauté. Il devait être le premier à me soutenir non ? Je savais ses préoccupations et ses peurs. Mon père trouvait les hommes ivoiriens trop frivoles et sans grand respect pour la femme.

Je vivais dans le luxe au Canada. Ma vie se limitait à mes études, aux voyages, et le shopping. Ariel Mahan, je savais, ne pouvait pas combler mes besoins financiers avec son boulot de journaliste dans un organe de presse. Et pourtant je l'aimais. J'étais prête à ouvrir un institut de beauté pour l'aider à prendre soin de nous. J'étais une passionnée de mode et maquillage. J'avais appris toute seule en regardant des vidéos sur YouTube. J'avais fait des stages au Maroc et aux USA pour me perfectionner. J'étais toujours sollicitée par des amis lorsque je me maquillais pour le concours Miss Côte d'Ivoire.

Cependant, il ne m'avait jamais attiré. Je trouvais que les filles métisses qui y participaient étaient toujours mises à la place de première dauphine. En plus les filles métisses suscitaient assez d'engouement sur les réseaux sociaux lorsqu'elles se présentaient. J'étais une fille très réservée. J'adorais ma tranquillité. De toute façon, j'avais 25 ans. À cet âge j'avais plus la tête pour fonder un foyer.

Nous étions assis dans le véhicule. J'avais encore des larmes d'émotion. J'avais quitté mon Canada, ma famille, mes amies, mon boulot pour mon époux. Certaines lectrices et pourquoi pas lecteurs me diront qu'ils n'oseront jamais prendre un tel risque pour un être humain. Ma famille m'avait mise en garde surtout mon géniteur. Je répondais toujours avec sourire que l'amour nous imposait des choix. J'avais fait le mien en écoutant les battements de mon cœur.

Je contemplais mon époux Mahan. Je me disais dans mon for intérieur que j'avais la chance de l'avoir rencontré. J'étais une femme comblée. J'étais désormais Madame Mahan. Mahan Ariel correspondait à mes critères. Il avait tout ce que je recherchais chez un homme. La taille, la classe, la propreté, surtout l'intelligence. Que demander d'autre ? Sinon bénir le nom de Dieu.

Malgré ses qualités, il faut reconnaitre que nos débuts furent pénibles. J'avais perdu ma grande confiance en lui. Il essayait tant bien que mal de reconquérir ma confiance. Il avait abusé à plusieurs reprises de ma confiance. Je l'aimais certes mais je n'étais pas dupe. Je lui pardonnais tous ses caprices. Je me disais que les hommes commettaient tous des infidélités. Je me réconfortais dans ma pensée.

Je dirai que je trouvais dans cette logique une force de lui pardonner. Je ne désirais pas non plus le perdre. Je ne désirais pas voir mon Mahan Ariel dans les bras d'une autre. Je devais l'aider à se remettre sur la bonne voie. C'était aussi le rôle d'une bonne épouse selon mes principes. La femme devait aider son mari à être meilleur. En tous cas, je croyais au changement de mon Mahan. J'espérais plus que tout un changement de sa personne. J'étais très en colère contre lui parfois pour ses infidélités. J'étais une femme vertueuse. Je n'avais les yeux que pour mon Mahan Ariel. J'avais du dégoût rien que de penser aux mains d'un autre homme sur ma douce peau. Non, mon corps et ma personne étaient réservés à Monsieur Mahan.

Mahan Ariel tourna légèrement la tête vers moi. Il m'offrit son plus beau sourire.

- Tu es désormais mon épouse légitime, ma princesse Maeva.

- Et toi mon époux, je le sais.

- Maeva, s'il te plait.

- Écoute-moi Mahan. Je n'ai pas encore digéré certains actes de ta part. Nous sommes mariés ; cela suppose un changement dans nos actes, surtout de ta part. Tu m'écoutes ?

- Maeva, s'il te plaît.

- En tout cas, je n'ai pas envie de revenir sur tes actes du passé.

- Maeva, pas ce soir. S'il te plait, pas ce soir. Je t'en prie. Tu es encore fâchée contre moi ?

- Je ne te le pardonnerai jamais.

- Ma belle, s'il te plait. Ne dis pas cela, le jour où nous allons rejoindre notre domicile.

- Et pourquoi ? N'ai-je pas le droit de te parler avec franchise ? En tous cas je te le dirai chaque fois que cela m'enchante. Je te rappellerai chaque fois ton acte. Et c'est tout.

- Maeva, ma princesse. Regarde-moi en face. Je t'en prie, regarde-moi, ma belle.

- Je te regarde et je t'écoute, Mahan Ariel. Ou devrais-je te regarder d'une autre manière ? Parle-moi, je t'écoute ; je ne suis pas une sourde. Si j'ai été souriante devant ma famille, c'est juste pour mes parents, surtout mon père. Sinon tu sais ce qui se serait passé.

- Ma reine, je suis vraiment désolé. Je m'en veux tellement. Tu ne peux même pas imaginer. J'ai mal de te faire du mal. Tu es ma reine. Pardonne-moi, chou tendressa.

- Arrête avec tes surnoms que tu accordes à tes nombreuses conquêtes.

- Tu exagères, Maeva.

- Tu es juste désolé pour cette fois où pour toutes les autres fois ou celles à venir ?

- De quoi tu parles Maeva. Je suis vraiment désolé mon amour. Je te parle avec toute ma sincérité. Je te demande pardon. Tu es mon épouse légitime. En plus tu sais combien de fois nous rêvions de vivre ensemble. Nous n'allons pas gâcher ce jour unique, chérie, pour une simple bêtise. En plus cela n'est pas récent. Tu ne vas pas me punir encore pour cela.

- Mahan, pourquoi tu ne me restes pas fidèle ?

- Je te jure que cela fut une tentation du diable. Sinon de toi à moi qu'est-ce que cette fille a de meilleure que toi ? Franchement, pardonne-moi. J'ai été sous l'emprise du diable. J'ai regretté mon acte et je continue de regretter. Ma conscience me gronde tellement, chérie. Je te promets que cela n'aura plus à se reproduire. Je te le promets, mon amour.

- Tu es sûr, Mahan Ariel de tes dires ?

- Bien sûr, chérie.

- Tu te souviens que tu me l'avais promis à ta première infidélité et pourtant tu n'as pas cessé. Mahan, le fait de t'aimer te donne le droit de me faire souffrir ?

- Chérie, calme-toi. De tes yeux seulement, tu observeras mon changement. Je te promets.

Mahan Ariel me regarda tendrement. Ses yeux étaient adorables lorsqu'ils suppliaient mon pardon. Je me sentais en ces instants maitresse de la situation. Je finis par lui accorder un sourire. Je venais de lui pardonner encore une autre infidélité. Je me jetai dans ses bras. J'avais cette folle envie. Comment Mahan arrivait-il à me faire céder toujours face à ses nombreuses supplications ? Je ne savais pas. Je pouvais être en colère contre lui mais il trouvait toujours un moyen de mettre la boule à zéro. Franchement, je ne le savais pas. D'ailleurs à cet instant précis, ma tête n'avait pas le temps de réfléchir. Je désirais profiter de l'instant présent.

Notre voiture stationna devant notre maison sise à la résidence palmeraie. J'étais au Canada pendant tout le processus de l'achat de cette villa. Je l'avais juste choisie pour son emplacement. Je la découvrais pour de vraie. J'avais des frissons à l'idée de savoir que j'étais devant le lieu qui sera ma demeure. Elle était immense. Mahan ouvrit sa portière. Avec empressement, il ouvrit la mienne comme à une déesse. Je descendis délicatement du véhicule. Mahan me tendit ses mains. Je la saisis avec joie. Je marchai à ses côtés. Nous avons contemplé la maison un instant. Je me tournai vers Mahan en lui serrant plus fort la main :

- Ari chéri, la maison est encore plus splendide que dans le catalogue.

Ariel Mahan posa son bras autour de ma hanche. Il me fit un baiser de protection sur le front.

- Je te l'avais dit qu'elle était une merveille. Tu le constates maintenant.

Je lui donnai un langoureux baiser. Il le méritait. J'étais fière de notre demeure. J'aspirai l'air frais de la nuit qui s'envolait dans le vent. Je respirai un grand coup et profondément. Je n'en revenais pas de l'immensité de la demeure. Elle était plus grande que celle de mes parents au Canada. Mon époux me tira de mes pensées.

- Maeva ! Allez chérie, rentrons. Nous n'allons pas rester ici à la contempler.

- Tu me presses pourquoi Mahan ? Tu sais chéri, j'aimerais à présent que nous fassions comme je l'avais imaginé dans mes pensées, s'il te plait.

- Et comment tu l'avais prévu dans tes idées ou du moins dans ton imagination ?

- Dans mon imagination, tu me pris dans tes bras. Tu me portas jusqu'à l'intérieur de notre domicile.

- Sérieux ?

- Oui chéri, je suis sérieuse. Porte-moi dans tes bras ; cela fait trop romantique.

- Je suis désolé mais je ne peux pas. J'ai le bras qui me fait mal. En plus tu sais, ces histoires de romance, c'est pour les latinos dans les télénovelas. Ici, nous sommes en Afrique et par-dessus tout à Abidjan.

- Chéri, s'il te plait.

- D'accord juste pour cette nuit. J'espère que cela ne sera pas une habitude.

- Merci, tu es un ange.

Mahan Ariel me prit d'un bond dans ses bras musclés. Il me porta comme une gamine. Nous marchions avec gaieté vers la porte principale. Une fois à l'entrée principale.

- Tu peux enfin descendre ? J'ai assez mal au bras. Tu es assez grosse.

- Chéri, nous ne sommes pas encore à l'intérieur. Je veux rester dans tes bras.

- Ma belle, ce n'est pas un hamac mon bras. J'ai assez fait d'effort cette nuit pour satisfaire tes caprices.

Il me descendit immédiatement. Ariel marcha jusqu'à l'ascenseur. J'avalai ma frustration. Je ne désirais pas des histoires en cette nuit. L'ascenseur dans la maison était magnifique. Décidément, cette nuit était remplie de surprises inattendues.

- Chéri, tu ne m'avais pas informée qu'il y avait un ascenseur dans la résidence.

- Il en a deux, je crois.

- C'est trop bien !

Mon mari se mit à rire. Il me fit un bisou la joue. Nous montâmes dans l'un des ascenseurs. Il nous conduisit au deuxième étage de la maison. Ariel Mahan sortit de l'ascenseur avant moi. Je le suivis de près. Il ouvrit lentement une porte. C'était une chambre spacieuse. Elle était immense. J'adorais son décor et l'éclat des meubles. Elle était divine.

- Mahan, la chambre est magnifique.

- Maeva, regarde l'armoire.

- Chéri, tu as pris en compte mon choix du plafond en bois Iroko.

- Bien sûr. Je t'ai déjà dit que tes désirs sont des ordres.

- Des ordres ? Et pourtant tout à l'heure tu peinais à me prendre dans tes bras.

- Juste que j'ai mal au bras.

- Comme toujours tes excuses.

Il y avait de nombreuses vitres dans les différents plafonds. C'était comme je désirais la décoration. Ariel avait pris en compte mon plan de décoration. C'était trop beau. Il s'avança vers moi. Il me tira dans le lit. Ariel se coucha à mes côtés.

- Nous sommes mari et femme Ariel, pour la vie.

- Exactement ! Pour la vie, Maeva.

- Tu es mon époux, tu m'appartiens désormais Ariel Mahan.

- Je crois que j'ai droit à un petit cadeau comme un bisou, non ?

- Tu le penses ?

- Bien-sûr, madame Mahan !

Nous nous mîmes à rire. J'approchai ma tête vers la sienne. Cela faisait longtemps que je n'avais pas embrasser les tendres lèvres d'Ariel. J'avais peur de perdre la saveur de ses baisers. Je m'assis sur lui. Je lui fis un baiser sur le front.

- Non Maeva, j'ai droit à un véritable baiser. Disons un baiser langoureux

- Non tu ne le mérites pas.

- Tu crois cela, chérie ?

Il me regarda langoureusement. Il me sourit. Ariel mit ses larges mains autour de ma taille. Il me renversa dans le lit. Nous nous regardâmes. J'adorais son regard. Mon cœur battait à vive allure. Je mourais de désir. Je me jetai à l'eau la première. Je voulais me délivrer de mes envies. J'embrassai Ariel Mahan avec passion. En plus ses lèvres m'avaient manqué énormément. Les baisers d'Ariel, je ne savais l'expliquer, déchainaient mes passions. Je n'avais qu'une seule envie, m'abreuver de la saveur de ses lèvres. Je l'embrassai comme si cela était notre première fois.

- Ariel, tes baisers m'avaient manqué.

- Je le constate. Tu es devenue encore plus belle et rayonnante que dans le passé. Tu es si belle.

- Belle, je le sais. Je suis une perle rare.

Ariel éclata de rire. Il me fit une bise dans le cou. Ce baiser réveilla mes pulsions. Je restai sereine. Je n'avais cependant pas les mots pour expliquer la forte envie que je ressentais. Je me levai d'un bond. Je pris ma douche. Je restai en pyjama. Je m'allongeai près de mon Ariel. J'avais mal au bas-ventre. J'expliquai à Mahan qu'il était préférable d'attendre la semaine prochaine pour les combats sexuels. Il serra sa mine. Il était tout excité. Je le savais mais il y allait de ma santé. Je devais me sentir en pleine forme pour jouir aussi des plaisirs de la chair. Ariel finit par me donner raison malgré lui. Cela aurait été notre premier rapport sexuel. Je devais être en pleine forme afin que cette première fois soit inoubliable. Et non une partie de jambe en l'air pour satisfaire les désirs de Mahan. Nous étions mari et femme. Je le sais. Je ne me sentais pas bien. Je trouvai des mots afin de le calmer.

- Chou Ariel, j'espère que tu n'es pas en colère ? N'est-ce pas ?

- Non, je ne le suis pas.

- Mais regarde ta mine.

- Elle est comment ?

- J'ai l'impression que tu m'en veux.

- Je te dis que non. Tu ne te sens pas bien alors pourquoi insister ? En plus nous avons l'éternité pour cela. D'ailleurs, approche !

Il me tira vers lui. Ariel posa ses lèvres sur les miennes. Il murmura à mes oreilles.

- Ne sois pas inquiète, ma belle. Nous le ferons quand tu seras en bonne santé.

Je lui souris tout en le regardant. C'était la première fois que j'étais si proche de lui en toute intimité. C'était aussi la première fois que je sentais assez de sincérité dans les yeux de mon époux. Je me rendais compte du degré de son amour. Moi qui cherchais des preuves d'amour de sa part. Moi Maeva qui le traitait d'être peu expressif. J'avais la preuve qu'il était fou de moi malgré ses infidélités. Je m'en voulais. J'étais peut-être la source de ses nombreux infidélités. C'était un homme après tout. Les rapports sexuels étaient importants dans un couple. J'avais exigé à Ariel une abstinence. Je devais avoir des rapports sexuels avec lui dans le mariage et non avant. C'était une de mes conditions. Je décidai de mettre le compteur à zéro. Ses infidélités étaient de ma faute. Désormais je devais m'atteler afin qu'il me reste fidèle. Nous étions mariés légalement. Le sexe était désormais un devoir. Je me blottis entre ses bras. Je dormis paisiblement. J'étais entre les caresses de ses bras dans mes cheveux et les bras de morphée. J'étais si heureuse cette nuit-là.

15 octobre198......

Je venais juste de souffler deux mois sur Abidjan. Je totalisais deux mois de vie en couple avec mon Ari. J'avais accumulé soixante-deux jours d'instant de bonheur. Ariel était à mes soins. Notre demeure était sa priorité lorsqu'il sortait du boulot. Il était très souvent en mission. Je ne m'inquiétais pas. J'avais de ses nouvelles une fois dans sa chambre d'hôtel. Je venais de recevoir exactement ce jour-là nos souvenirs gravés en DVD et photos. Le photographe me l'avait remis en main propre. J'attendis l'arrivée de mon Mahan afin que nous la visionnions ensemble. J'ai pleuré comme une gamine en savourant les instants de la cérémonie. Je restais encore toute tremblante lors de la bénédiction de mon père. Il priait Ariel Mahan de prendre soin de moi. Mon époux se mit à ses pieds lui promettant de m'aimer jusqu'à la fin de sa vie. Je me rendis compte de l'ampleur de ma beauté. Mon Make-up du jour était fabuleux. J'avais une sensation étrange de me regarder. J'étais téléspectatrice des événements. J'étais fière de ce mariage pompeux qui avait fait dépenser une fortune à mon père. Je n'avais rien à reprocher au meilleur Wedding Planner que j'avais engagé. Le mariage méritait vraiment la somme exhaustive qu'il m'avait exigé.

Malheureusement, en deux mois de vie commune, je n'arrivais pas à avoir de rapports sexuels avec mon Ariel Mahan. J'étais toujours en pyjama. Je dormais à ses côtés. Je n'arrivais pas à m'offrir à lui. J'étais encore vierge. J'avais cette peur de la première fois. Mon époux perdait patience. Il désirait ardemment des enfants. J'étais consciente que les enfants ne tomberaient pas du ciel. Il fallait des rapports sexuels pour en procréer. Je désirais des enfants. J'aimais, croyez-moi, mon Ariel plus que tout au monde. Cependant, je n'arrivais pas en deux mois de vie commune à aller plus loin que des flirts avec lui. Chaque fois que je voyais son érection, j'avais une peur. Mon époux était très membré. Cela aurait dû être normalement mon bonheur. Je le sais. Je lisais sur des forums que la valeur d'un homme se mesure par la longueur de son sexe. Je lisais également des commentaires de femmes qui fantasmaient sur le dessous des hommes qui posaient parfois à moitié denudés pour des magazines. J'avais même adopté un langage `KIKINETTE` au Canada d'une amie ivoirienne. Elle me le disait chaque fois qu'elle trouvait le pénis d'un homme très petit.

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