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Contre vents & Marées

Chapitre 4 Contre vents & Marées

Nombre de mots : 3571    |    Mis à jour : 18/06/2023

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iancés le même jour. C'était une magnifique cérémonie. Les enfants de notre aîné Lysette se portaient à merveilles. Ils me manquaient énormément, mes neveux. Lysette adorait les enfants. La preuve elle attendait son troisième bébé. Elle était dans l'attente de sa première fille. Serge son époux d'origine camerounaise avait déjà le prénom de sa future fille. Décidément dans ma famille les

pas à donner une progéniture à mon tendre époux. Nous avons même multiplié les fréquences de nos rapports sexuels. Je m'y donnais à fond. Nous avions essayé toutes sortes de positions. Toutes les pièces de notre vaste demeure furent témoins de nos ébats sexuels. Nous étions toujours au même départ. Aucun signe de grossesse. Nous a

e de mariage je ne concevais pas. Les collègues d'Ariel parfois en visite à la maison en parlaient. C'était pareil lorsque je rencontrais les femmes de ses collègues. C'était une pression difficile à supporter, pire lorsque ton époux en lieu et place de son soutien se mettait du côté des oppresseurs. Mon plus grand rêve était de lui donner un enfant. La pression des deux familles, des amies me détruisait. Je crois qu

tais enfin prête. Je me mirai une dernière fois dans l'écran de mon téléphone. Je sortis de ma résidence. Le chauffeur m'attendait depuis belle lurette en présence de Adel l'un des collègues de mon époux. J'étais toujours en présence du chauffeur. Il m'accompagnait partout. Je pouvais

Je me sentais de plus en plus faible ces derniers jours. Il arrivait des moments où la fièvre me clouait au lit. Je n'étais pas une femme maladive au Canada. Ce changement de climat avait bouleversé mes cellules. C'était la seule raison que je trouvais. La voiture stationna devant la clinique. Le chauffeur m'ouvrit la porte. Il m'aida à descendre. Je me dirigeai à la porte principale. La réception

il y a u

une maladie pulmonaire. Le pire, c'est qu'elle se détériore à une croissance inexplicable pour atteindre l

s vous trompez de patiente. Je suis en bonne s

résultats. Mais soyez rassurée,

r, je peux en

ussi une cause du fait que

e. Je vous en supplie ; tout sauf ce mot, ce ré

assure que vous n'êtes pas stérile. Cependant votre utérus commence à

ssesse ou pas ? C'est ma

nt. Mais dans votre cas, cela serait une g

ourquoi je ne to

nger ainsi que votre bébé. La tumeur gagne du terrain et affecte les autres org

anque d'enfant ? Quelle explication donnerais

lus important ici n'est pas ce que pensent vos f

ui me laissera

vous le dire mais

urir docteur que t'en

aux enfants. Ils sont importants dans une

tir de votre bureau avec une bonne nouvelle. Je veux être mère pour mon époux au détriment de ma santé. Je veux j

madame

s de

tte nouvelle à mon Ariel. Son amour pour les enfants était tellement fort. Les vidéos de nos moments quotidiens qu'il enregistrait régulièrement pour nos futurs enfants. Comment allait- il prendre cette nouvelle? Je n

tez bien, Madam

que vous me rame

cord M

'avais mauvaise mine. Après une longue file d'attente dans un embouteillage nous arrivâmes à notre résidence. Je me dirigeai vers la cuisine et en

oiv

i ma

ement ton patron. J'ai

en M

rangée. Dis- le aux gouvernantes: Je ne veux voir a

appelle le patro

côté D'Ar

étaire m'annonça que le chauffeur souhaitait me parler urgemment, mandaté par mon épouse. Une premi

, vous ave

tron. C'

ce qu'elle

lle m'a juste demandé de vous

quelle

e de rentrer imméd

Main

dame ne fait que pleurer.

pour ton appel. Je

s une seule fois, Maeva ne m'avait joint en plein service en une année de vie commune. Si elle le faisait par l'intermédiaire de notre chauffeur, cela devait être grave. En

un membre de sa famille. Je n'avais aucune emphase quand il s'agissait d'avoir les mots adéquats pour consoler dans les moments de désarroi. Je m'approchai donc de mon épouse et m'assis au sol près d'elle. Je retirai ses mains qui couvraient son

qui ne va pas? Pourquo

et la cajolai jusqu'à ce qu'elle s'endorme dans mes bras. Jusqu'alors, je ne savais toujours pas la cause de tout ceci. J'étais angoissé de voir mon épouse dans un te

is- tu quel es

in. C'est depuis la visite chez lui que tout a commencé. Elle n'a

nsable

ais pas,

odji. Ne t'inquiète pas ; t

ron, je p

emain tu pourras r

beauco

mes. Je commençai à prier. Mon esprit tomba sur les enfants. Je refusai de croire que ma femme ne pourra me donner une descendance. Non je me faisais des films. Le seigneur ne pouvait pas me punir de la sorte. Il me fallait prier

ns mieux m

on de la tête. Ma femme se cacha

me dire enfin

s cotés. Je lui par

our dis-moi ce

ropos j'ai besoin d'

question dans

ais stérile serais-je to

steras toujours belle à mes

as avec la m

ne ch

e te feront pas

e qui t'arrive et laisser les question

sui

e ? C'est une

l, mon

'est- ce qu'il t'a dit le médecin?

et me redressai. Ma fem

éponds à m

embués de larmes. Elle se

e j'ai une tumeur avancée qu

me d

avancée. Malheureusemen

a pas d

un remède,

ant quoi

ndre le risque de co

Après l'extirpation de la tumeur tu pourras fa

éri, j'aurais tant aimé

is

is q

voir d'enfant au risq

e jamais tu ne seras mère? Tu ne port

pouvais admettre toutes sortes de nouvelles mais la stérilité, non. Je sortis vivement de la chambre, évitant de commettre un acte regrettable. Je sortis dans le jardin pour respirer de l'air frais. Je n'en rev

u coté

s supplications malgré mes pleurs. Je me levai de m

iel chéri !

entendu. Il se dirigeait du salon

peut- être que je l'ai fait exprès ? Ma santé est donc sans importance ? Tu ne peux pas même imaginer combien j'ai mal. Mes rêves de devenir un jour mère, de

vue s'il te

le jure. Je souffre autant que toi. C'est mon désir le plus arde

onde fois je t'ordon

ait d'une maladie et non d'une volonté personnelle. Je n'y suis pour rien ! Pardonne-moi, chéri. Tu ne vas tout de même

ons jamais d

n'en au

ue je suis censé

uses de ce qui se passe. Tu me crois responsa

nse. Qu'est ce que j'ai bien pu poser comme ac

mes larmes c'est un fil

mme comme toi puisse être stérile. Tu peux avoir une t

ux encore procréer. Mais en portant un enfant je risque ma vie parce que mes o

tuce pour n'avoir p

tel acte? Me rendre stéri

e. Je te comprends mais au point d

x pas enfanter? Ou avec qui tu préfères avoir

e de gifle. C'était la première fois que je portais main à mon époux. De nature pacifique, je n'avais jamais levé la main sur pe

is nous deux. Jai toujours voulu faire de toi un père. Je suis meurtrie dans ma chair ; et tout ce que tu trouves à dire est de me

vertueuse. Je ne l'aurais trompé pour rien au monde. Je tenais énormément à mon mari pour m'attarder à fréquenter un autre homme. Pour qui Ariel me prenait- il ? Je n'étais pas comme ses femmes mariées d'Abidjan qui se camouflaient en dépit de leur statut de femmes mariées, pour coucher avec d

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