Contre vents & Marées
t. Je fis semblant d'être profondément endormie ; ma colère persistait. Je n'aimais pas me coucher en colère, surtout envers l'être que j'aimais le plus au monde. Je décidai finalement qu'
me. Comme si l'annonce de ma maladie l'avait métamorphosé en un autre. J
erai qu'on parle tranqui
de me toucher, ni même de pro
rête-moi attenti
J'attendais tellement un bambin. Je l'avais mêm
i et mon cœur saigne. Je préfèrerais mourir plutôt que d'être privée d
de larmes. Je posai calmement mes mains sur ses joues et les essuyai. Je posai ensuite mon front con
on problème. Je reste optimiste. Je peux porter une grossesse, se
C'est tellement important de t
a un enfant, je te
tes. Tu sais comme moi que nous n'aurons ja
tre stérile à vie. Mon ventre portera ta semence peu importe le verdict des médecins.
fin mon Ariel. Nous étions conscients malgré nos mots de consolation que notre foyer traversait une crise. Le combat ne faisait que
'ai du mal
Tu ne vas pas m
vu la manière dont tu m
dément ; ça va m
i, je manq
le lit. Respire doucemen
à mieux respirer. Ouvre grandem
chambre avec un sourire. Je le regardai faiblement avancer vers moi. Il était au- dessus de moi.
s mieux
rend particulière
e di
é de me prendre pour épouse ? Les femmes
t pour te répondre sache que je t'aime. L'amour que j'ai pour toi est
ne suis pas en mesure de te donner un héritier. Tu aimerais une telle femm
ris. J'ai réagi de manière inappropriée. Nous sommes unis pour le meilleur et le pire. Tu
Il ya tellement de pourcentage que je quitte ce m
parlant ainsi que l'on reste optimiste ! J'ai épousé la femme de ma vie. Le reste ne m'importe plus. Qu
ut encore la peine que
te sépar
action. Les deux familles ont les yeux braqués sur mon ventre. Qu'est ce que nous allons don
ut de la famille d'Ariel. Je craignais ma belle- mère qui me p
es enfants. Et je sais q
uoi je suis si malheure
mon
nir de notre première rencontre. J'ai été captivée par ton sourire. Il é
t, ce jour n'a
. Tout ira bien. Crois-moi. Nous fe
ens- tu de notre
our ? Je me le rappelle comme si c'était aujourd'hui. Tu étais si
cœur me l'avait dicté. Je tremblais comme un ver au soleil, tu étais si b
Maeva, j'ai su que j'avais en face d
s sûr
je suis tombé raide dingue de toi. Je ressentais
dès le prem
is l'envie de m'approcher d'une personne pour la
nt et pourtant tu
En plus, le canada et l'Afrique sont deux continents différents. J'étais sous l'effet de la découverte. Cela fait partie
us avons
nt Canadien. Nous sommes en Afrique. Nous
ôt que notre vie
s, qu'elle su
i sérieusement sans gêne, quel est
e question maintenant
ît réponds-mo
ien. J'aime tout en
mporterai pas. En tous cas pas dans cette
re de voul
héri, j
es parfois encombrante. Tu cherches des
Et pourtant je
ce mais tu es une femme très j
femme soit jalouse ? Pour moi
isant. Un peu de jalousie dans le couple épice le
s mariés pour le meilleur et le p
me perdre. Et pourtant je suis à toi.
l que j'ai peu
pou
es. Je me sens vieilles lorsqu'elles sortent des lycées, gra
pas mais les femmes métisses sont merveilleuses. J'ai
du bien de
n Maeva que je t
re de la bouche de notre bien- aimé même
ée fut longue ; un bon sommeil p
'aime,
Nous surmonterons tout ensemble. N'aie pas p
es mois
nsant aux autres femmes dans la même condition que moi. Le plus pénible était la famille d'Ariel, surtout sa mère qui n'arrivait pas à avaler cette pilule. L'atmosphère était lourde quand elle nous rendait visite. C'était un cortège de paraboles à mon égard. Des conv
opposai. Je ne voulais pas être cause de tensions dans la famille. 'Les eaux tumultueuses finissent toujours par s'apaiser un jour'. J'étais certaine que la situation changerait avec la patience. Une femme devait épouser la famille de son époux. J'avais décidé d'unir ma vie à celle d'Ariel Mahan. Je devais supporter les caprices des Mahan. Jessica, malgré son air innocente était une vraie peste. Et pourtant dès mon arrivée el
* **
propre toit. J'avais ordonné à Ariel Mahan de les mettre dehors. Il trouvait des prétextes afin qu'elle reste. Ma belle- mère m'avait averti qu'elles s'en iraient lorsqu'elle aurait décidé. En plus, c'était des cousines éloignées à elle. Je n'avais pas de preuve matérielle à présenter que l'une d'entre elle m'aurait injurié en me
. J'avais contenu mes émotions pour éviter un conflit entre ma belle mère et moi. Mais là, j'étais prête à mettre de l'ordre dans ma maison et peu m'imp
. J'enfilai ma robe Woodin, me parfumai et sortis rapidement de ma chambre. Mon mari m'attendait dans le salon. Nous étions conviés à une réception de distinction des meilleurs journalistes ivoiriens. Je vins à lui toute souriante. Les bruits de mes talons résonnaient dans toute la maisonnée. Ariel me tendit la main. Nous sortîme
e qui défilait sous mes yeux. Une tumeur avait détruit ma vie. J'imaginais ma vie sans cette maudite tumeur. J'aurai été mère et fière. Ma belle- mère m'aurait aimé d'avantage. Mais là, à cet instant j'étais juste une moins que rien. Une beauté sans enfant. Une femme
e je te sens absente. Tu as enten
l ; mais oui
m'écoutais, qu'est ce
me fatigue pas
j'ai raison. Qu'est
pas pour moi. J
, je te
cas tu saurais q
rie M
han. Je me
plus être sous les feux des projecteurs. Cela me stressait. J'avais cette sensation qu'ils allaient me demander pourquoi je n'avais pas d'enfant. Je ne voulais pas que l'on me rappelle ma blessure. Nous descendîmes du véhicule. Les flashs des photographes s'acharnaient à nous prendre les meilleures postures. Mon époux saluait
famille Mahan. Les parents d'Ariel, sa petite sœur Jessica et son époux étaient présents. Le trajet jusqu'à notre table était fabuleux. Nous étions le point de mire des autres invités, salués ou admirés. J'étais splendide et je le savais bien. Mon époux en était f
sans compter avec Jessica et ma belle mère. Elles n'arrêtaient pas de me mettre mal à l'aise avec des piques sournoises. L'unique personne qui semblait me comprendre était mon beau- père. Il était plein de tendresse à mon égard. Mon beau- père Mahan m'avait toujours parlé avec respect dans le passé. Depuis l'annonce de ma stérilité, il était resté affectu