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Contre vents & Marées

Chapitre 5 Contre vents & Marées

Nombre de mots : 3240    |    Mis à jour : 18/06/2023

t. Je fis semblant d'être profondément endormie ; ma colère persistait. Je n'aimais pas me coucher en colère, surtout envers l'être que j'aimais le plus au monde. Je décidai finalement qu'

me. Comme si l'annonce de ma maladie l'avait métamorphosé en un autre. J

erai qu'on parle tranqui

de me toucher, ni même de pro

rête-moi attenti

J'attendais tellement un bambin. Je l'avais mêm

i et mon cœur saigne. Je préfèrerais mourir plutôt que d'être privée d

de larmes. Je posai calmement mes mains sur ses joues et les essuyai. Je posai ensuite mon front con

on problème. Je reste optimiste. Je peux porter une grossesse, se

C'est tellement important de t

a un enfant, je te

tes. Tu sais comme moi que nous n'aurons ja

tre stérile à vie. Mon ventre portera ta semence peu importe le verdict des médecins.

fin mon Ariel. Nous étions conscients malgré nos mots de consolation que notre foyer traversait une crise. Le combat ne faisait que

'ai du mal

Tu ne vas pas m

vu la manière dont tu m

dément ; ça va m

i, je manq

le lit. Respire doucemen

à mieux respirer. Ouvre grandem

chambre avec un sourire. Je le regardai faiblement avancer vers moi. Il était au- dessus de moi.

s mieux

rend particulière

e di

é de me prendre pour épouse ? Les femmes

t pour te répondre sache que je t'aime. L'amour que j'ai pour toi est

ne suis pas en mesure de te donner un héritier. Tu aimerais une telle femm

ris. J'ai réagi de manière inappropriée. Nous sommes unis pour le meilleur et le pire. Tu

Il ya tellement de pourcentage que je quitte ce m

parlant ainsi que l'on reste optimiste ! J'ai épousé la femme de ma vie. Le reste ne m'importe plus. Qu

ut encore la peine que

te sépar

action. Les deux familles ont les yeux braqués sur mon ventre. Qu'est ce que nous allons don

ut de la famille d'Ariel. Je craignais ma belle- mère qui me p

es enfants. Et je sais q

uoi je suis si malheure

mon

nir de notre première rencontre. J'ai été captivée par ton sourire. Il é

t, ce jour n'a

. Tout ira bien. Crois-moi. Nous fe

ens- tu de notre

our ? Je me le rappelle comme si c'était aujourd'hui. Tu étais si

cœur me l'avait dicté. Je tremblais comme un ver au soleil, tu étais si b

Maeva, j'ai su que j'avais en face d

s sûr

je suis tombé raide dingue de toi. Je ressentais

dès le prem

is l'envie de m'approcher d'une personne pour la

nt et pourtant tu

En plus, le canada et l'Afrique sont deux continents différents. J'étais sous l'effet de la découverte. Cela fait partie

us avons

nt Canadien. Nous sommes en Afrique. Nous

ôt que notre vie

s, qu'elle su

i sérieusement sans gêne, quel est

e question maintenant

ît réponds-mo

ien. J'aime tout en

mporterai pas. En tous cas pas dans cette

re de voul

héri, j

es parfois encombrante. Tu cherches des

Et pourtant je

ce mais tu es une femme très j

femme soit jalouse ? Pour moi

isant. Un peu de jalousie dans le couple épice le

s mariés pour le meilleur et le p

me perdre. Et pourtant je suis à toi.

l que j'ai peu

pou

es. Je me sens vieilles lorsqu'elles sortent des lycées, gra

pas mais les femmes métisses sont merveilleuses. J'ai

du bien de

n Maeva que je t

re de la bouche de notre bien- aimé même

ée fut longue ; un bon sommeil p

'aime,

Nous surmonterons tout ensemble. N'aie pas p

es mois

nsant aux autres femmes dans la même condition que moi. Le plus pénible était la famille d'Ariel, surtout sa mère qui n'arrivait pas à avaler cette pilule. L'atmosphère était lourde quand elle nous rendait visite. C'était un cortège de paraboles à mon égard. Des conv

opposai. Je ne voulais pas être cause de tensions dans la famille. 'Les eaux tumultueuses finissent toujours par s'apaiser un jour'. J'étais certaine que la situation changerait avec la patience. Une femme devait épouser la famille de son époux. J'avais décidé d'unir ma vie à celle d'Ariel Mahan. Je devais supporter les caprices des Mahan. Jessica, malgré son air innocente était une vraie peste. Et pourtant dès mon arrivée el

* **

propre toit. J'avais ordonné à Ariel Mahan de les mettre dehors. Il trouvait des prétextes afin qu'elle reste. Ma belle- mère m'avait averti qu'elles s'en iraient lorsqu'elle aurait décidé. En plus, c'était des cousines éloignées à elle. Je n'avais pas de preuve matérielle à présenter que l'une d'entre elle m'aurait injurié en me

. J'avais contenu mes émotions pour éviter un conflit entre ma belle mère et moi. Mais là, j'étais prête à mettre de l'ordre dans ma maison et peu m'imp

. J'enfilai ma robe Woodin, me parfumai et sortis rapidement de ma chambre. Mon mari m'attendait dans le salon. Nous étions conviés à une réception de distinction des meilleurs journalistes ivoiriens. Je vins à lui toute souriante. Les bruits de mes talons résonnaient dans toute la maisonnée. Ariel me tendit la main. Nous sortîme

e qui défilait sous mes yeux. Une tumeur avait détruit ma vie. J'imaginais ma vie sans cette maudite tumeur. J'aurai été mère et fière. Ma belle- mère m'aurait aimé d'avantage. Mais là, à cet instant j'étais juste une moins que rien. Une beauté sans enfant. Une femme

e je te sens absente. Tu as enten

l ; mais oui

m'écoutais, qu'est ce

me fatigue pas

j'ai raison. Qu'est

pas pour moi. J

, je te

cas tu saurais q

rie M

han. Je me

plus être sous les feux des projecteurs. Cela me stressait. J'avais cette sensation qu'ils allaient me demander pourquoi je n'avais pas d'enfant. Je ne voulais pas que l'on me rappelle ma blessure. Nous descendîmes du véhicule. Les flashs des photographes s'acharnaient à nous prendre les meilleures postures. Mon époux saluait

famille Mahan. Les parents d'Ariel, sa petite sœur Jessica et son époux étaient présents. Le trajet jusqu'à notre table était fabuleux. Nous étions le point de mire des autres invités, salués ou admirés. J'étais splendide et je le savais bien. Mon époux en était f

sans compter avec Jessica et ma belle mère. Elles n'arrêtaient pas de me mettre mal à l'aise avec des piques sournoises. L'unique personne qui semblait me comprendre était mon beau- père. Il était plein de tendresse à mon égard. Mon beau- père Mahan m'avait toujours parlé avec respect dans le passé. Depuis l'annonce de ma stérilité, il était resté affectu

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