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My pathetic love story

My pathetic love story

FLEUR FLORIDE

5.0
avis
488
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41
Chapitres

Mon pathétique histoire d'amour. Suivez mon récit.

Chapitre 1 Chapitre 01

Chap 1: Mon monde

Moi : (dĂ©posant mon sac) tu fais quoi couchĂ©e Ă  cette heure de la journĂ©e ? Tu es censĂ©e ĂȘtre au cours.

Amou (ma sƓur) : mouais, mais maman ne voulait pas participer Ă  la rĂ©union avec le directeur du coup, je ne veux pas y aller me faire expatrier.

Moi : krkrkrkr toi la fille d'ADJA, tu ne veux pas laisser la dame en paix juste en 3 mois ça fait ton 5e affront avec les profs, tu ne peux pas faire profil bas une fois ?

Amou : mais de faire quoi ? Moi, je ne suis pas comme toi, toujours lĂ  Ă  ruminer dans ton cƓur, c'est comme ça que tu es partie t'acheter une maladie des gosses de riche nous ne savons mĂȘme pas comment te soigner.

Moi : et ça recommence ! (prenant mes Ă©couteurs) Je prĂ©fĂšre sortir avant que ça ne devienne un discours de grande prĂȘtresse.

Amou : ouais, c'est ça, fuis comme d'habitude.

Je suis Nahia ADJA, une ado de 16 ans, je suis en 1re A cette annĂ©e, je prĂ©pare mon BaccalaurĂ©at 1re partie. J'ai une sƓur Amouchka mon ainĂ©e, en annĂ©e de licence management et gestion des entreprises, et comme vous l'avez dĂ©jĂ  constatĂ© elle a le sang chaud tout comme son gĂ©niteur, Monsieur Nayo ADJA. J'ai toujours dĂ©testĂ© avoir pris le caractĂšre laxiste de maman, Mme ShaĂŻa TRAORE Ă©pouse ADJA, je voudrais bien ĂȘtre rebelle parfois, mais je n'ai juste pas le courage de blesser mon entourage pourtant, ils me le font bien dur.

Nous sommes une famille musulmane modeste, nous ne sommes que 2 filles, et mĂȘme si maman voudrait avoir un garçon, papa n'a pas ce temps (trop occupĂ© avec ses princesses comme il le dit souvent). Nous ne vivons pas dans le grand luxe, mon pĂšre Directeur Adjoint de la sociĂ©tĂ© de transport KOK (KEBIR OUL KARIM) et maman a son propre magasin de pagnes. Ils font de leur mieux pour que ma sƓur et moi ne manquions jamais de rien.

Moi : hooo la fille de DIA (ma voisine et confidente) tu es oĂč ? Mouri ! Mouri ! Tu te caches oĂč ?

Mouriath DIA, ma pupuce depuis nos couches (rire), nos parents ont toujours Ă©tĂ© voisins et nous sommes nĂ©es Ă  un mois de diffĂ©rence, bien sĂ»r je suis la plus grande ! Cadette d'une fratrie de 2 filles et 3 garçons. Je l'ai toujours enviĂ© parce que l'idĂ©al pour moi est d'avoir un frĂšre. Je trouve que frĂšre et sƓur ça forme le duo d'enfer ! lol

Nous sommes complices depuis nos berceaux, c'est la petite sƓur que j'aurai pu avoir et je remercie Ă  chaque fois le ciel pour sa prĂ©sence dans ma vie. Je peux compter sur elle et elle aussi sur moi.

Mouri : Y'a quoi mon ange ? J'imagine qu'Amou est dans les parages vu ta mine.

Moi : tu parles ! Elle s'est encore embrouillée avec un prof, il en a aprÚs elle pour le coup de la derniÚre fois.

(pour la petite histoire, la grande Amou et ses formes rendent fous les hommes de son école, contrairement à moi qui aie pris la forme squelettique de papa, elle a plutÎt opté pour les rondeurs de maman, ce qui ne lui rend pas toujours la vie facile krkrkrkr)

Mouri : ah ça ! Elle n'y est pas allĂ©e de mains mortes cette fois, elle aussi ! Comment peut-elle embarquer Fao (sa grande sƓur) Ă  un rendez-vous ? C'est le suicide, le monsieur a vu son compte en banque en pĂ©ril, juste l'entrĂ©e faisait 100.000 et c'est rien que des feuilles.

Moi : hahaha quand c'est ainsi elles ne pensent mĂȘme pas Ă  nous embarquer, mais lorsqu'il s'agit de faire leurs lessives, elles savent jouer aux grandes. Non mais cette fois, il ne l'a pas ratĂ©, il l'a carrĂ©ment traitĂ© de pute devant ses camarades et tu connais la fille de son pĂšre, comme d'habitude.

Nous 2 ensemble : congés pressés !!!! Et c'est partie pour le fou rire....

Mouri (se calmant) : dit moi comment ça avance le dossier Bil ?

Moi : pfff quel Bil ?

Mouri : ne m'Ă©nerve pas ! Tous les jours, tu me casses ici les tympans avec ton amour secret.

Moi : laisse ça comme ça, tu sais toi-mĂȘme que jamais j'aurai le courage de faire ce que tu me demandes, humm humm compte pas sur moi, mgbĂ© (je refuse en Ă©wĂ©). Tiens j'ai mĂȘme rĂ©digĂ© un texto hier nuit tellement j'Ă©tais inspirĂ©e.

Mouri : yoaaa Nahia, mais c'est quoi, tu me fais lĂ  ? Ça te coĂ»te quoi de l'affronter une bonne fois pour toute ? S'il t'envoie balader, c'est que lui-mĂȘme ne sait pas ce qu'il rate. Notre African queen du quartier, tu as vu comment Van te reluque Ă  chaque fois qu'on passe devant lui ?

Moi : laisse les choses d'Ivanovich et puis c'est oĂč ils sont partis trouver ce nom de Russe mĂȘme ? Ou bien, la maman a fait dans les poutines en son temps ?

Mouri : lol Naho tu as commencĂ© ? Laisse l'enfant des gens tranquille. Bof n'essaye pas d'esquiver le sujet, je refuse de te voir souffrir chaque fois d'un amour Ă  sens unique. Tu le croises tous les jours, c'est le frĂšre Ă  Kamo (amie de ma sƓur) si tu ne peux pas lui dire, dit Ă  Amou de te faire le plan !

Moi : non mais tu es folle ! Je ne peux simplement pas et puis oublie Amou, elle est occupĂ©e Ă  faire la belle avec SaĂŻd (son gars). Je ne veux pas me briser le cƓur, pour le moment, l'examen me prĂ©occupe plus c'est dans 3 mois(soupire.)

Mouri : et ça fait quoi ? Au moins tu aurais essayé, il n'a plus de petite amie, c'était ça ton prétexte depuis un an ! Naho comment tu peux aimer un homme en silence depuis 2 ans et tu ne fais rien pour que ça change ? Il n'a pas des cornes voyons, tu n'es pas repoussante non plus et puis si j'étais un homme y a longtemps, je t'ai marié moi.

Moi : c'est ça ! Qui t'a dit que je voudrais d'un homme obstiné comme toi, toujours là à me casser les pieds tsssrrr

Mouri : c'est parce que je t'aime et je veux ton bien ma chérie, si mes frÚres n'étaient pas si jeunes, tu crois que je t'aurai laissé pour un quelconque Bilal SOLLOU ? Tu restes dans ma famille piam !

Moi : je te dis bae ! Tu me vois Abdel, le petit me casse trop !

Mouri : ekieee ne me pervertis pas l'enfant, il n'a que 5 ans, suggar mamy va

Moi : krkrkrkr........

C'est l'histoire de ma vie, je suis la fille typique qui n'a jamais eu de chance en amour, celle-là qui se donne toujours corps et ùme pour satisfaire les autres, mais ne reçoit toujours que le désespoir et la trahison en retour. C'est moi Nahia ADJA dans « My pathetic love story ».

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