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Le fantôme d'Agathe

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1533    |    Mis à jour : 29/11/2022

doute sur une présence humaine. Je ne l'avais pas vu venir, ayant à peine franchi une intersection. Je n'y avais aperçu personne des deux côtés du couloir. C'était silenc

en me demandant où je me rendais. La même main et le même sourire que je posais sur l'épaule de la pet

e... Agathe Lessieur. C'est ma

sont pas avec toi

ecin, de son état de santé.

e vais t'y

e de vue, il y avait du blanc que ce soit le sol, les murs, le plafond, le mobilier, les draps... et au centre, Agathe, reposant sur le lit. Elle semblait si petite, elle qui mesurait pas loin d'un mètre soixante-quinze. Ses cheveux avaient perdu leur éclat, en l'espace de quelques heures. Un bruit attira mon attention, il se faisait régulier et

mon esprit et en la regardant je me doutais qu'elle ne se réveillerait pas. Alors, une immense douleur m'a envahi, m'obligeant à me maintenir contre le rebord de la vitre. Je me sentais incapable de vivre, sans elle. Il m'était inconcevable de rentrer à la maison, sans elle. À cet instant, j'aurais voulu me faire renverser par le chauffard, à sa place. Heureusement, la jeune femme au sourire qui était

panouie. Nous avons besoin de toi, ici-bas. Il est triste de ne plus rien pouvoir faire pour ta sœur, mais personne n'est coupable, que ce soient tes parents, toi ou elle, quoi que tu apprennes ne pense pas que nous l'ayons punie

. Elle tourna les talons et bifurqua au bout du couloir. Mes pieds restaient de marbre et ma sœur n'avait pas bougé d'un cil. Le déroulement de ce jour et des suivants m'échappa, mais en ressor

sur ses talons. Ils ne pleuraient plus, mais leurs yeux étaient rouges et bouffis. Le regard de ma mère exprimait même davantage de la colère plutôt que de la peine. Sans que je la vo

. Comme si, nous n'avions pas assez de peine, il faut que tu te fiches de nous, me dit-elle en me secouant comme un prunier. Tu n'aimes donc

Pour l'instant, j'avais moi aussi envie de fondre en larmes, mais je n'allais pas me le permettre, pas devant elle. Je lui en voudrai longtemps de son comportement à mon égard. Je comprenais sa peine, mais je n'étais pas certain

*

endre quelques affaires pour eux ou pour Agathe. Ça n'a pas empêché qu'elle nous quitte lorsqu'elle le choisit, seule, mais tous les trois ensembles. Plus tard, j'en suis venue à penser que c'ét

ce que je quitte le berceau familial. Mon adolescence fut partagée entre des milliards d'interdits, le cimetière et le monde extérieur si pétillant par rapport au foyer familial, ainsi que les amis avec qui déroger aux règles. Après les funérailles, mon père était venu s'excus

er la vie, ne voyant pas ce qu'il aurait pu ajouter. Je sais qu'il était sincère quand il me disait regretter son comportement et je ne lui en voulais en rien. Je savais que sa peine était immense, que cela ne l'empêchait pas de toujours autant m'aimer voir peut-être même davantage e

la canicule de 2003, le 3 ao

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