Nawgëlsky — Tome 1: La légende de la Cinq Espéry
5Neusch
nt. Il prit le billet que Stanislas lui tendait
nt en même temps que l'histoire du château. Bosco en oublia pr
tait réanimée
de suite, je vai
que c'était lui qui avait parlé. Il se vit saluer se
i t'arrive, Bosco ?
ant il ne tentait rien pour la contrer. Ses pas le menèrent devant u
mer discrètement. À cette heure-là, tous les visiteurs étaient dans un autre endroit du château car l
e autre porte en bois se dressait face à lui. Elle était petite, et Bosco put
n bois qui se trouvait au fond. L'aiguille de la boussole s'orientait
tres, avant de tomber dans l'eau. Bosco voulait faire demi-tour, mais la force irrésistible était plus forte que jamais et l'e
ait pas à trouver la surface, d'autant plus qu'il sentit quelqu
it conn
e 6Ince
sur une plage de sable fin déserte. En bordure de
ea et ferma les yeux un instant en se remémorant tous les évènements vécus
oire. Bosco était complètement perdu. Comment était-il passé de Neu
tement différent de son quotidien ? En Chine, ou en Argen
emain, les baobabs imposants comme dans les contes d'Afrique qu'il lisa
ui hantaient l'esprit, et e
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ruit le faisait sortir du sommeil léger dans lequel il s'était
uvert d'herbe fraîche. Une bise marine glacée lui procurait des fr
ques jets de pierre
tes bulles. Bosco s'approcha de la mer. Il se mit à longer la côte, sans but apparent. De toute façon, qu'avait-il d'autre à faire ? Marcher éveillé le rendait moins vulnéra
re les arbres. Bosco fit de son mieux pour continuer le long des vagues. Si jamais il n'arrivait à ri
et semblait s'approcher de plus en plus vite. Bosco se mit à paniquer. Il souffla, se répétant qu
bes. Deux membres grotesques avaient l'air de faire office de bras. Bosco voyait briller deux minuscules yeux rouges qui le sondaient, à coup sûr. La
se rua sur l
cerveau qu'il avait activés pour pouvoir se défendre ne lui étaient plus d'aucune utilité. Le jeune homme sentait à sa taille l'eau de mer qui le glaçait jusqu'aux os. S'il n'avait pas eu de chaussures, il aurai
e pointue qui le blessa sér
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. Il avait quelques maux de tête, certes, mais au moins il était bien vivant ! Une personne bienveillante l'avait sans doute trouvé ainsi, gisant à demi mort,
La forêt avait un tout autre aspect, vu le jour. Bosco respirait ; il sentait l'oxygène circuler
personnes compréhensives... La bonté de son sauveur lui laissait tout de même des doutes. Peu de personnes étaient comme cela... Et puis, qui sait s
mer houleuse. Il n'y avait qu'une multitude de rochers. Il aurait
u'il avait cru résoudre. Désemparé, il retourn
à un arbre et ne bougea plus. Il avait vécu plus de
et de son cœur. Tétanisé par la peur de revivre une nouvelle expérience peu recommandable, il restait
*
quelques instants après entre les arbres. En un bond, Sévhol était en selle. Il galopa
nfin, le vortex prit forme, et la monture continua à une vitesse digne de son allure. Sévhol se retrouva dans une prairie gigantesque, qui se prolongeait aussi loin que portait le regard. Le vent y dessinait des vagues sur les herbes hautes
attendit. Son cheval alla
ucement. Même de près, on ne distinguait pas les traits de son visage. Le
triste. De longs cheveux roux ondu
Il la connaissait, elle le connaissait et il
jour
l. Pourquoi m'as
is la jeune femme lui en voulait toujours, et il le savait
. C'est Bosco, le descendant de Théophile.
t masquer
Lu
per
rquoi es
sans doute l'
le regarda ave
out ça ? Cinq personnes et paf, p
ait un grand guerrier mais il perdait tous
ants sans expérience pourraient faire mieux que cinq
u'il avait perdue. Et alors, il se souvint que le combat qu'il menait quotidiennement, que les missions qu'il accomplissait sans relâ
e l'espoir ne sont pas les sbires de l'Ennemi, mais tous ceux qui n'y croient pas. Astrid, c'est à cause de tous les gens comme toi que Nawgëlsky court à sa perte. Tu ne pourras pleurer que sur toi mê
t tout son embarras. Astrid le
eul à affirmer cela. D'autres personnes l'ont déjà fait. As-tu quelque chose de mieux à proposer ? Et ce n'est certainement pas toi qui vas me dicter et me reprocher ma conduite
a muette.
reçu des ordres et toi aussi. Je dois seulement te transme
est
Ou
et il tourna les talons, si
ion opposée. Elle s'était montrée forte devant lui, m
t silencieusement s