Nuit tombée
attendant
aussitôt par l'autre, sans laisser la moindre trace. Demain. Un mot qu'on n'attendait pas ! Car entre le souper et le coucher, avec ou sans clair de lune, c'était le temps où, les ventres bien remplis, les enfants de différents group
ivés les premiers, étaient à attendre que les autres enfants les rejoignent avant le décollage
et la préférence d'un auditoire qui lui était plus que fidèle, tant il excellait dans l'art du conte, sachant offrir à chaque séance les mots et les gestes, les
notes s'envolaient de loin en loin, ricochant de cime en cime. Et quand venait le temps tant attendu du retour, le temps du dénouement, l'Oiseau Mâle dévoilait la morale de l'histoire avant d'annoncer la fin du voyage par une formule connue de tous : « Nbla yého ché gédé gédé». Par quoi il recueillait dans le creux de ses mains la parole contée,
ient retrouver l'intimité de leurs nattes, heureux d'avoir pris part à la fête et pen
o guettait avec une impatience qui commençait à croître à mesure que les instants se succédaient et que la nuit avançait. Mais
stration, voire d'agacement chez son jeune frère, Olos s'empressa d'associer à ce mot qui ne voulait rien dire quelques éléments qui ne lui permirent pas d'en dire davan
» dit Olos. Un peu plus de m
fruits de la félicité tombent en abondance ? Un pays imaginaire ? Un ailleurs incertain que lui-même ne connaît peut-être pas ou que j
articulier à modifier l'ordre des mots. Comme s'il suffisait
inversion d'une célébrité bien établie : « Sô gbô yi dokan» et « So kan yi dô gbo». En réalité, « qu'on emmène la chèvre à la corde » o
re ? Et qui ne servent à rien qu'à perdre le temps. Tout ce temps perdu ! Au point où on en était, il paraissait de plus en plus évident
parcours jusqu'au coucher. Un autre soir où L'Oiseau reviendra ici. Il reviendra proférer quelques formules incantatoires qui iront résonner tout autour du corps du grand arb
tendu vers le soir prochain, Tibo ne sut quand le sommeil vint et l'emporta au pays des