Nuit tombée
la maison de Dieu. Arrivés au seuil de la maison, Mère se déchargea de sa corbeille à côté de la malle, et ils allèrent en silence
erpellant Le Père Tout-Puissant ! Qu'il descen
ence pour te redire que voici venu le moment ! Ce moment où nous al
nt trois voi
aint, protège
Am
nous te le demand
Am
et enfant. Dieu de miséricorde, entre tes mains nous remettons cet enfant. À ta div
Am
les ailes de ta divine b
Am
accorde-lui l'écout
Am
int, accorde-l
Am
miséricorde, évite-lui d
Am
ous t'en supplions, tien
Am
ieu où ne seront ni Père ni Mère ! Père Céleste, toi qui veil
Am
es mains nous remettons cet en
Am
our lui
Am
allons nous mettre en chemin, nous te le demandons, ordonne aux ange
Am
'elles soient élaborées ! Toi qui sais entendre nos paroles avant même
Am
s, pense plus loin
Am
s davantage que ce que n
Am
ur nos allers ainsi
Am
ceux qui partent autant que ceux qui
Am
un de nous. Toi à qui appartiennent le règne, la p
aam
ba wa tin'be nlé orun.» Le pater nosterque les voix accompagnèrent sur un ton et un rythme imprégnés de piété filiale. Dans un même élan et sans transition, la voix de la mère encha
Aamin... A
atre corps rassurés se levèrent et se dirigèrent en silence vers la corbeille e
anchi le pas de porte que, comprenant tout à coup qu'elle n'était pas de la fameuse « sortie », la petite se mit à pleurer et à se débattre de toutes ses forces pour s'arracher à l'étreinte de la dame qui tentait non sans mal de l'e
ne seront pas longtemps absents. Ton père, ta mère seront de retour bientô
'y purent rien changer, chaque mot ayant l'eff
hemin vers cette terre inconnue. Et à mesure des pas qui, petit à petit, les éloignaient de la petite, on pouvait l'enten
s ! Ne me laisse pas... Je veux te su
par ricochets à travers la proximité verdoyante des bosquets, pénétrant au plus pr
insoutenables de la petite Lilly les poursuivaient. Droit devant, sans regarder en arrière, il
et qu'il n'essaya même pas de retenir. Le père devant, la mère derrière, il ne pouvait s'empêcher de se demander si, face à des scènes à
'une douloureuse séparation, et avant qu'elles ne deviennent peu à peu imperceptibles aux oreilles de qui était en route vers ailleurs. Imperceptib
pparaissait de plus en plus à l'enfant, comme une certitude, que Père et Mère savaient où on allait et vers quoi
emain annoncé la veille était arrivé ! Que le soleil s'était levé depuis longtemps déjà. Et q
'enfant s'efforçait tant bien que mal de tenir le rythme. Lui devant avec
x qui ne manquaient pas. Tous les parcours étant, pour ainsi dire, jalonnés de repères géographiques et topony