Une adolescente avérée

un moment , je suis finalement rentrée à

la source de motivation de ma mère d’aller voir ce guérisseur . Le guérisseur en question vivait à l’écart dans un village situé à quelques kilomètres de notre ville dans une petite forêt à l’entrée de ce village . Pour la première fois qu’il reçut ma mère , le guérisseur affirma à ma mère que la maladie de mon frère était le résultat d’un sort qui lui avait été lancé par une femme , amie de ma mère qui voyant le grand avenir de mon frère et voulait mettre fin à sa vie afin d’empêcher la réalisation de ce dessein . Lorsque ma mère m’en a parlé , j’ai eu tout de suite douté de l’efficacité de ce guérisseur parce que j’ai toujours trouvé répugnant de voir dans les autres les responsables du mal qui nous arrive . Je n’ai pas manqué de dire à ma mère que le choix ne nous était pas donné parce qu’on avait pas les moyens d’avoir recours à la médecine moderne mais

it frère , il se po

il se porte mieux . Il y a ju

pas négative . Je sui

l’avais vu , je crois que tu aurais

aut combien p

a maladie . Et nous n’avons vraiment pas les moyens pour ça déjà alors que le médecin dit que c’est après ces

uation . Je n’ai que cent mille franc ,

iant fortement Cheick , je l’ai laissé me serrer da

d’avoir gagné au loto . Dès que je suis rentrée , ma m

, je veux

ce passe-t-i

ck Majid , le commerçant . On a juste bavardé un peu et quand je voul

vardé ? Tu sais que je suis ta mère e

maman je te

aimerais pas que notre situation te mette à faire des

que je fais et tu n’as vraime

r y parvenir . J’ai remis alors les cents mille franc à ma mère en lui demandant la moitié de la somme pour mes achats personnels en vue de mon plan pour sortir de la pauvreté . Après récepti

cours de sa vie là où il l’avait laissé jusqu’à ce qu’un jour au réveille il manqua à l’appel . J’aurais bien entendu aimé expliquer cet évènement dans les détails d’ailleurs mais la force m’a manqué le premier jour et continue de me manquer même aujourd’hui pour pouvoir parler de la mort de mon petit frère Yann que j’aimais tellement et pour qui j’étais très en joie lorsque la maladie avait disparu et qu’il avait retrouvé son sourire et sa joie de vivre . Je me souviens que lui qui ne mangeait p

ans sa maladie . Quand certains nous disaient ne pas pouvoir nous aider d’autres disaient qu’ils le voulaient bien mais qu’ils avaient eux-mêmes des problèmes . Tous les prétextes ont é

est pas un abus que de dire qu’il avait retrouvé sa santé . Mais lorsqu’il avait retrouvé sa santé et qu’il pouvait vaquer quotidiennement à ses entrainements et qu’il pouvait reprendre normalement le cours de sa vie , ma mère avait trimé quelques semaines encore à la maison avant de pouvoir reprendre son commerce parce qu’elle n’avait plus de capital pour relancer son activité car comme dit plus haut , son capital avait été entièrement consommé par la situation difficile qu’avait connu la famille . La charge d’enterrement et bien d’autres charges qu’a engendré la mort de Yann avaient été supporté par ma mère . Pour pouvoir faire face à ces charges , Cheick Majid nous avait été très généreux en me remettant à l’annonce du décès de mon petit frère Yann , la somme de trois cents mille de nos francs . Ce montant nous a été utile pour les frais de la morgue et pour les charges liées à l’enterrement . Au même moment mon petit frère Thomas avait fait une grave maladie qui a dû nous amené à le conduire à l’hôpital puisqu’il avait commencé lui aussi des crises de convulsion . En effet un soir vers la tombé de la nuit , alors que je m’apprêtais à aller laver mon frère Thomas qui à cause de sa maladie ne pouvait se laver de lui-même , je le trouvai couché les yeux fixés dans une direction et l’iris de s

Je ne cessais pas de me demander si cela était un signe où pas , peut être que Thomas lui aussi devait mourir et que qui sait je serais la suivante sur la liste de Dieu . Je n’arrêtais pas de penser qu’à des choses négatives qui me faisaient pleurer encore et encore . Nous étions obligés de faire deux nuits à l’hôpital avec Thomas . Je dis nous mais à vrai dire c’est moi qui avait fait ces deux jours et deux nuits avec Thomas parce que ma mère était dans les courses pour les papiers administratifs du décès de Yann et pour les courses pour son enterrement . Je suis devenue ainsi sans même m’en rendre compte dans les débuts une grande fille et j’avais déjà sur moi des responsabilités de maman , des responsabilités que je voyais bien venir mais que j’espérais qu’elles viendraient beaucoup plus tard dans ma vie . Après les deux jours d’hospitalisation , les médecins nous ont accordé

au mieux qu’elle le pouvait . J’ai également énormément appris d’elle et surtout de la vie . Ces évènements étaient utiles pour ma famille et pour moi parce que si elle n’avait pas

s demoiselles . Je m’étais , autant vous le dire tout de suite promis , j’aurais aimé dire ¨ payer ¨ mais non pl

rsqu’il me vit , il me reconnu automatiquement mais ignorait que j’étais la fille d’un des victimes de l’attaque qui s’était produit dans sa structure et qui avait endeuillé des familles . Drame pour lequel il avait tenu un discours macho sans cœur . Il me serra donc la main , me fit des compliments sur mon habillement et sur ma beauté et me fit savoir qu’il serait finalement possible de me trouver un emploi au sein de sa structure parce qu’il y aurait bientôt une place qui se libèrerait . Il m’a à cet effet demandé de passer dans son bureau la semaine qui suivait parce que d’ici là ce serait possible que la place soit disponible . Il se montra sympa ce jour avec moi , me taquina et après des échanges professionnels avec son fils Cheick , il se retira et ferma la porte derrière lui . J’ai poursuivi ma discussion avec Cheick qui lorsque j’ai demandé à partir m’a encore remis de l’argent et m’a demandé de l’accompagner le lendemain soir au restaurant parce qu’il souhaiterait qu’on se retrouve dîner quelque part afin d’échanger dans un endroit autre que les locaux de leur structure . J’ai naturellement accepté son invitation et je suis rentrée à la maison retrouver ma famille . Une fois à la maison j’ai remis à ma mère ce que m’avait remis Cheick comme argent afin d’aider ma mère dans toutes ces charges qu’elle portait pratiquement toute seule . Le lendemain , à l’heure du rendez vous , je me suis rendu au restaurant dont m’avait parlé Cheick et il était bien assis à m’attendre . Lorsque je suis allée vers lui , il avai

urrais , je vous l’assure passer des heures et des heures à écrire sur Yann et je vous rassure que tout ce que je dis de lui n’est guère le fait qu’il est mon petit frère mais parce que je les pense vraiment du plus profond de mon cœur . Les gens pensent que c’est la mort de mon frère Yann qui m’a changée , ils pensent que je n’ai pas réussi à encaisser la douleur de cette perte mais pour être honnête avec vous , la présence de Yann n’aurait rien changé dans celle que je suis devenue parce