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Une adolescente avérée

Chapitre 2 Chapitre 2

Nombre de mots : 4183    |    Mis à jour : 10/09/2022

e communauté religieuse pour laquelle mon père était dévoué ont tous disparu et

l se portait . J’ai voyais les deux maîtres-chiens qui étaient le jour de l’attaque chargés de la patrouille dans l’enceinte de la structure avec leurs deux chiens qui passaient régulièrement saluer mon père et rester un peu auprès de lui afin qu’il ne se sente pas seul . J’aurais même appris quelque temps après l’attaque de la structure que ces deux maîtres-chiens avaient rendu démission après le traumatisme avec lequel ils sont sortis de la structure le jour de l’attaque en voyant le sang et les restes de leurs collègues avec lesquels ils avaient échangé quelques minutes avant l’attaque et qu’ils retrouvaient quelques minutes après étalés inertes sans vie , les yeux grands ouverts comme effrayés par l’ange de la mort et la bouche entrouverte

t pas exister mai

us maintenant . Je sais que beaucoup me trouve bien bizarre lorsque je dis de tel truc mais oui , je ne suis guère choquée par une telle justification parce que c’est le principe de la vie . Ne dit-on pas que la charité bien ordonnée commence par soie ? Alors pourquoi m’amuser à perdre mon travail parce que quelques individus ont perdu la vie ? Pourquoi prendre le risque de perdre moi aussi ma vie parce que quelques individus ont perdu la vie en me permettant à moi de gagner de la vie ? Ils ne sont même pas

mais j’étais jeune et j’étais en ce moment dans un processus d’apprentissage qui tend aujourd’hui à s’accomplir mais qui ne s’accomplira qu’à la mort car tant qu’on vit , on a toujours quelques choses à apprendre . Le pire à supporter n’était vraiment ni l’abandon de l’école ni les travaux domestiques que je devais me taper chaque jour ni le commerce que je devais faire à mère . Ce n’était pas non plus l’assistance dont on devait faire montre vis-à-vis de mon père parce que cela était fait chaque jour avec joie et gaité de cœur . C’était d’ailleurs la seule chose dont je prenais plaisir à faire tous les matins au réveille . J’aurais surement aimé la vie et la prendre telle qu’elle est sans surement la comprendre et continué à subir ses humiliations sans jamais me rebeller parce que surement j’aurais pas entendu sa voix parce que toutes ces choses

pas été que pour moi mais pour toute la famille même pour notre plus petit , le benjamin Thomas . Le handicap de mon père a é

jamais été utile et toute la charge de la maison était portée par ma mère

encore plus sur la vie après son accident . Il voulait

iffes et maintenant que j’ai compris cela , je ne saurais abdiquer

ques fois afin que nous aillons de quoi manger . Mon père était lui aussi obligé de mendier et se faisant guider par mon frère cadet Ils parcouraient quelques fois la ville pour mendier afin de rentrer avec quelque chose à la maison . Il me demanda

énage et la cuisine dans le but aussi d’apprendre à tenir un foyer pour lorsqu’elles auront l’âge du mariage et pour lorsqu’elles seront confrontées à la responsabilité de tenir un foyer . Bien tenir son foyer e

restait à la maison pour s’occuper de nous et entretenir la maison . Cependant , lorsque notre benjamin est venu au monde , elle a jugé important de faire une petite activité dans le but d’aider notre père dans les charges de la maison . Cette activité était aléatoire

u sérieux que doit avoir tout homme dans son activité . Ma mère , elle aussi n’hésitait jamais à nous donner les conseils qu’elle pouvait nous donner fort de son expérience et de ce qu’elle sait également de la vie . J’ai également trè

quelques fois difficiles . Mes frères et moi fréquentions l’école publique qui connaissait des interruptions fréquente compliquant ainsi l’apprentissage des cours . Cependant , conscient de notre situation nous étions déterminé et

recevait avec plaisir tous les jours bien qu’il n’était jamais dans les conditions . Je me souviens un jour ou volontiers j’ai accompagné mon petit frère Yann à son entrainement . Ce jour après l’entrainement j’ai pu échanger brièvement avec son entraineur qui me disait avec assurance qu’il sera un footballeur professionnel parce qu’il était très talentueux et envisageait même rencontrer nos parents afin de les convaincre à le laissé s’investir davantage dans le football même s’il devait acheter le nécessaire pour Yann . J’étais très contente et fière de mon frère de ce qu’il se donnait entièrement pour ce qu’il aimait et de ce qu’il appliquait à la lettre les conseils de notre papa qui disait à chaque fois que : « Tout ce qui mérite d’être fait , doit être bien fait » . Je me souviens tristement que c’est une semaine

heures du soir , Thomas accroché au dos de maman était obligé de s’y accrocher de gré ou de force durant toute une journée . Il rentrait tous les jours épuisé et dormait très tôt les soirs , une habitude qui finalement lui est restée jusqu’aujourd’hui . Thomas a toujours été un garçon brillant , j’essaie de me souvenir du jour où il a été second de sa classe mais j’avoue que j’ai beau cherché dans ma tête je ne me souviens pas qu’une telle situation ait existé pour lui . Est-ce moi qui souffrirait d’une perte de mémoire ? Je crois que non . La raison serait surement le fait qu’une telle situation n’a jamais existé pour Thomas qui dans

ertaines pratiques de cette tradition comme l’interdiction aux femmes de ne pas aller à l’école , refusait catégoriquement que mon père m’interdise l’école et aussi refusait cat

it me parler aussi bien du courage et de la détermination que de la fidélité et du respect de son corps à chaque fois qu’on se retrouvait toutes les deux pour des conseils . J’étais totalement d’accord avec ma mère dans tout ce qu’elle disait sans exception aucune jusqu’au jour où j’ai

jours et quarante nuits de faim et de soif pour ne citer que ceux-ci avant de rentrer en possession de cette Grâce que lui connaissons tous ? Nous reconnaissons aussi qu’il était d’une sagesse hors norme . Je pourrais aussi citer l’apôtre Paul qui vivant dans la volupté et dans la noblesse lorsqu’il persécutait l’église a connu la faim et l’humiliation lorsqu’il devait rentrer dans la Grâce divine et le connaissance du monde . D’ailleurs , l’un des enseignement de cet illustre apôtre qui selon lui-même était le moindre des apôtres ne cesse de me conforter dans ma logique , celui de Hébreux 12 :7 « Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils que le père ne châtie pas ? » . En effet , la voix de la vie est perceptible dans la difficulté , elle nous parle . Elle fait même mieux , elle nous guide et elle nous éclaire . Je peux le dire aujourd’hui avec certitude et sérénité q

le , par me libérer et libérer ma région , mon pays , mon p

hait mon père dans cette entreprise de sécurité , j

é en ma connaissance pour venir saluer . Nous nous sommes débrouillé seul avec notre père et avions été obligé encore , comme si Dieu voulait juste nous achever , de supporter la maladie de Yann qui m’a le plus affecté et qui a été l’élément déclencheur de ma compréhension de la vie . Aujourd’hui je n’ai pas peur et je me considère comme aguerris , je marche en ne voyant même pas l’adversité , en écoutant rien et en ne voyant rien . J’ai refait le point de mes objectifs en les élevant plus haut et en faisant le point des moyens que je pouvaient utiliser pour y parvenir . J’ai décidé de faire face à la vie en ne regardant point en arrière et restant fixée sur mes objectifs . C’est difficile de regarder un frère mourir et de s’avouer vaincu . J’étais impuissante face à l’attaque à la suite de laquelle mon père à perdu la vue mais je me suis promis le jour que je regardais mon frère souffrir couché sur so

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