Une adolescente avérée
ique ce soit en prenant les choses en main et en anticipant à chaque fois les coups de la vie . Si des gens pensent encore qu'on ne peut pas être plu
était des douleurs passagères comme cela arrive à tous les hommes sur cette terre . J'ai compris que lui-même croyait la même chose que nous et il me trouvait en ce moment la plus gentille et la plus compréhensive des grandes sœurs parce que bien que je savais qu'il allait à ses entrainements malgré l'interdiction des parents , je le laissais y aller et surtout je gardais le secret entre lui et moi . Là ou lui et moi avions commencé à nous inquiéter sérieusement c'est ce jour où il est rentré un soir après son entraînement et calmement dans un coin de la cour , il m'appela et me fît savoir qu'il avait eu des problèmes de respiration et une très très grosse fatigue qui l'avait obligé de rester couché afin de reprendre ses esprits . Il m'a dit une chose qui m'a fait prendre ses douleurs plus au sérieux lorsqu'il a dit que l'entraineur avait été obligé d'arrêter pendant près d'une trentaine de minute l'entrainement pour s'occuper de lui et que il se sentait tellement mal qu'il pensait être en train de mourir . J'ai eu une de ses peurs et j'ai automatiquement alerté ma mère sur ce que Yann venait de me dire . Je me suis senti obligée de dire à ma mère que malgré l'interdiction je lui permettais d'aller à ses entrainements parce que je croyais que c'était des douleurs passagères mais que là , il venait de me dire quelque chose de très inquiétant . Ma mère s'est automatiquement dirigé vers Yann et sans le gronder ni jeter un regard sévère sur lui comme pour montrer son mécontentement pour avoir désobéit à ses consignes et à celui de son père , notre mère s'est immédiatement souciée de son état actuelle en lui disant pour le rassurer que ce n'était pas grave qu'il se soit caché pour aller à ses entrainement parce qu'il ne faisait rien de grave que de faire ce qu'il aime et de p
nt ce qui se passait alors que nous , voyant ce qui se passait étions beaucoup plus dans la réalité que lui , qui ne pouvait s'empêcher d'imaginer le pire . Ma mère lui a donc fait comprendre que Yann était rentrée plus épuisé que d'habitude et qu'il aurait même fait une crise à son entrainement mais qu'après un bain chaud et un massage , il semble récupérer progressivement . Sur ces dires de ma mère , mon père a tout de suite recommandé l'hôpital et était très sceptique quant à l'idée de ma mère d'attendre jusqu'au petit matin pour voir s'il y aurait une amélioration voire un rétablissement . Tandis que ma mère restait quelque part convaincu que ces douleurs et ce malaise vagal n'étaient rien de grave et que la solution était surement un bon repos , mon père lui semblait mieux appréhender la situation car comme il nous le disait , il trouvait que sur la base des gémissements continus et de plus en plus accentués , qu'il était préférable de le conduire à l'hôpital immédiatement afin qu'il soit déjà pris en charge . La réticence de ma mère était aussi d'ordre financier car même si elle n'osait pas le dire , moi qui était beaucoup plus avec elle savait bien qu'il n'y avait pas de sous pour le conduire à l'hôpital surtout s'il devait avoir plusieurs examens à faire . Cependant comme je l'ai dit plus haut , plus on avançait dans la nuit , plus il se sentait plus mal . Cette situation nous a finalement obligé à l'approche du jour à conduire rapidement Yann à l'hôpital pour une prise en charge urgente . Lorsque nous sommes arrivée à l'hôpital , Yann était dans un état ou il ne reconnaissait même plus nous sa famille et même s'il ne gémissait plus , il semblait être en train de perdre conscience . La réaction de l'infirmière qui nous a accueilli avait été de nous conduire directement à l'urgence et Yann couché sur un brancard arrivait à peine à ouvrir les yeux . Une fois à l'urgence dans une chambre qui contenait six lits destinés à accueillir les malades , Yann fût étendu sur l'un des lits et après des explicat
out dévastatrice . Les seuls remèdes auxquels notre bourse nous permettait d'accéder était les quelques médicaments les plus moins chers en plus qui pass
endre qu'ils étaient compatissant et qu'ils auraient de tout leur cœur aimé que Yann reste sous observation médicale sans s'acquitter même d'aucun frais mais que le manque de place au sein de l'hôpital et l'arrivée chaque jour d'un nombre croissant de malade les obligeaient de le retirer de la chambre si les frais de location de la chambre n'étaient pas payé . Le responsable de l'hôpital nous a même dit , je ne sais pas si c'était par ironie ou par compassion véritable , qu'il aurait sincèrement aimé que ma mère ne paie aucun frais ni les frais de location du matelas , ni les frais d'hospitalisation ainsi que les ordonnances . Nous avions quand même trouvé quelques infirmières compatissantes face à notre situation mais sans pouvoir de décision qu'elle s'étaient , elles ne pouvaient aucunement nous aider dans notre situation . L'une des infirmières Madame Barry elle s'appelait prenait sérieusement soin de Yann pendant les deux jours qu'il a pu passer à l'hôpital . Il y'avaient aussi beaucoup d'infirmier malhonnête parce que le jour où Yann devait rentrer à la maison , ma mère et moi étions tellement occupé à organiser la sortir de Yann de l'hôpital , parce qu'il ne pouvait plus se tenir sur ses deux jam
, elle ne pouvait guère s'assoir cinq minutes pour reprendre sa respiration . Même pour les quelques instants qu'elle a pu avoir pour se respirer , elle était encore au petit soin de Yann qui ne cessait de ce lamenter . Je crois que Yann aussi était conscient de la gravité de son état et était aussi dans l'inquiétude parce qu'il était simple de savoir que rien n'allait chez nous rien qu'en regardant le visage de ma mère et le mien . Yann a essayé à plusieurs reprise de me demander ce qui se passait et si son état était grave mais pendant t