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Les multiples facettes du bonheur

Les multiples facettes du bonheur

Kaynaliah

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Chapitres

Kaynaliah fera face au bonheur Ă  un moment le plus innatendu de sa vie, se retrouvera Ă  battre pour ne pas perdre ce bonheur et tout pour ĂȘtre heureuse.

Chapitre 1 Chapitre 01

Il est cinq heures du matin à peine et la ville new-yorkaise commence peu à peu à se réveiller. Pendant que certains sont déjà sur les autoroutes, d'autres profitent encore de quelques heures de sommeil. C'est dans cette optique qu'on retrouve Kaynaliah : elle est certes dans son lit mais est « trÚs » éveillée.

Kaynaliah OBAME est la nouvelle jeune actionnaire majoritaire de Holding Luxury, l'une des meilleures jeunes entreprises de mode aux Etats-Unis. Elle est jeune, belle, intelligente, a une famille aimante et des amis fidÚles, mais il lui manque quelque chose afin que son bonheur soit complet : un homme dans sa vie. L'homme dont elle est éperdument amoureuse ne peut l'aimer comme elle le mérite car d'une part il la considÚre juste comme une amie et d'autre part il est marié. Sa douleur s'intensifiait à chaque fois qu'elle voyait l'alliance au doigt de Haley NDONG.

Aussi, pour ne plus avoir Ă  souffrir autant quotidiennement, elle qui Ă©tait tant apprĂ©ciĂ©e par tout le monde au sein de HOLDING LUXURY de Libreville a pris une dĂ©cision choquante : s'exiler au sein de la filiale de la nouvelle filiale de la sociĂ©tĂ© qui venait d'ĂȘtre crĂ©Ă©e Ă  New-York oĂč elle Ă©tait sĂ»re de ne jamais croiser le couple NDONG.

Mais un soir tout bascula. Comment pourrait-elle oublier cette soirée si « mémorable ».

En congĂ© pour une pĂ©riode de deux semaines, elle avait dĂ©cidĂ© de se rendre Ă  Abidjan (sa mĂšre Ă©tant de ce pays), mĂȘme si elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© s'y rendre en galante compagnie que seule. Un soir, alors qu'elle dĂźnait en compagnie d'un couple d'amis Ă  un des nombreux restaurants de cette capitale chic, elle crut reconnaĂźtre une personne trĂšs chĂšre. Tout en savourant son verre de vin rouge, elle faillit s'Ă©trangler lorsqu'elle croisa son beau regard.

-« Mais que t'arrive-t-il ? CA ne vas pas ? » lui demanda Sarah, son amie.

-« Si !Si !Ne t'inquiÚte pas ! J'ai juste avalé de travers » lui répondit-elle encore toute chamboulée.

Lorsqu'elle releva la tĂȘte, elle constata qu'il s'approchait de leur table. Son cƓur se mit Ă  battre la chamade et ses mains commencĂšrent Ă  trembler.

-« T'es sûre que tu vas bien ? » demanda Eric, le mari de Sarah.

-« J'ai juste un peu froid. Je vais mettre mon gilet » répondit-elle.

-« Kaynaliah? Quelle bonne surprise ! J'ignorais que t'étais à Abidjan » déclara David.

-« David ! Je suis heureuse de te revoir. Pour te rĂ©pondre, je profite juste de mes congĂ©s et puis j'ai toujours voulu revenir Ă  Abidjan, j'adore cette ville mĂȘme si je suis seule » dit-elle en le fixant droit dans les yeux.

-« Mmh !Mmh ! » fit Sarah.

« Quelle pitoyable amie suis-je ! Eric ! Sarah ! Je vous présente David NDONG, le directeur de HOLDING LUXURY GABON... David... Je te présente Eric et Sarah KONE, des amis depuis la fac ».

A ce moment, on remarqua que Sarah Ă©carquillait ses yeux mais tout en Ă©tant discrĂšte : elle savait trĂšs bien ce que Kaynaliah Ă©prouvait Ă  son Ă©gard.

-« Vous dßnez tout seul? » demanda Eric.

-« Oui malheureusement. Mon Ă©pouse a eu un empĂȘchement de derniĂšre minute la contraignant Ă  rester Ă  Libreville ».

-« Joignez-vous à nous si vous voulez ! »

-« Volontiers ! Je vais demander qu'on ajoute un couvert. »

-« Il ne manquait plus que ça et en plus il fallait qu'il s'asseye juste en face de moi. C'est la poisse ou la malchance » pensa Kaynaliah.

-« Kaynaliah ! Ne penses-tu pas qu'il est grand temps maintenant de te trouver un homme ? » demanda Eric.

-« Non ! Mais de quoi je me mĂȘle ! » s'Ă©cria Sarah.

-« Laisse ! Je vais lui rĂ©pondre. Tu sais Eric j'attends beaucoup de l'Amour. Je veux un homme qui me respecte et qui m'aime sans condition, qui soit tendre, romantique, toujours Ă  mes petits soins et qui soit surtout honnĂȘte. Il doit me prouver qu'il m'aime. Je veux qu'il soit le seul homme de ma vie et le pĂšre de mes enfants » dit-elle tout en tentant d'Ă©viter le regard de David.

-« Mais dis-moi notre magnifique romantique n'a pas changé. Qu'entends-tu par seul homme de ta vie ? Ne me dis pas que t'es encore vierge ? » cria Eric.

Kaynaliah avala de travers son vin tellement elle était embarrassée par la question d'Eric. Elle sentait le regard insistant de David posé sur elle. Il fallait qu'elle dise quelque chose pour se sortir de cette situation embarrassante.

-« C'est que...je...Eric ! Je t'adore mais ma vie sexuelle est privée » déclara-t-elle.

-« Ok ! Je te demande pardon... »

-« Ce n'est rien rassure-toi »

-« Sinon David que faites-vous à Abidjan ? » demanda Sarah.

-« Je comptais effectuer une mission d'une semaine mais cela m'a pris à peine deux jours. Etant donné que le séjour était payé, je profite de mes derniers jours pour découvrir le charme d'Abidjan ».

Comment Eric peut me foutre la honte comme ça devant cet idiot de David lĂ ...Il fout mĂȘme quoi lĂ ...Tchip...Il n'y a qu'Ă  moi que ça peut arriver ce genre de malchance...

CHAPITRE 2

Trois jours plus tard, Kaynaliah fĂȘtait ses vingt-six ans. Mais elle Ă©tait un peu triste car elle aurait souhaitĂ© se retrouver Ă  Liibreville pour cette occasion si spĂ©ciale entourĂ©e de ses parents et de ses amis. Certes, ils l'avaient appelĂ©e pour le lui souhaiter mais ce n'Ă©tait pas comme si ils Ă©taient prĂ©sents avec elle. D'ailleurs, pour l'occasion, Jana, sa meilleure amie, lui avait fait envoyer en express une magnifique robe rouge cendre mi- longue avec un dĂ©colletĂ© trĂšs profond. Le colis Ă©tait accompagnĂ© d'un petit mot de sa part qui lui recommandait de porter cette robe ce soir et que peut-ĂȘtre elle rencontrerait son prince charmant. Kaynaliah essaya sa robe et se leva pour se regarder dans une glace tout en se disant qu'elle avait le droit d'ĂȘtre sexy aujourd'hui et que personne n'allait le lui empĂȘcher.

A huit heures du soir, elle décida de se rendre au nouveau défilé de Gilles TOURE, un illustre STYLISTE IVOIRIEN . A son arrivée, tout le monde se retourna sur son passage, ce qui l'amusait intérieurement car elle se sentait sexy ce soir. AprÚs avoir vu et apprécié les modÚles, elle se rendit auprÚs du roi de la soirée afin de le féliciter.

-« Bonsoir Monsieur TOURE ! J'ai vu vos Ɠuvres et je dois dire que vous vous ĂȘtes encore surpassĂ© ».

-« Bonsoir Mademoiselle ! ៞ qui ai-je l'honneur s'il vous plaĂźt ? »

-« Kayna Aliah OBAME ! J'en oublie vraiment les bonnes maniÚres. Pardonnez-moi je vous en prie ! »

-« Vous ĂȘtes Kayna OBAME, la jeune directrice de HOLDING LUXURY de New-York ? »

-« Exactement ! Mais comment saviez-vous oĂč je travaille ? »

-« dois-je vous rappelez que vous faßtes la une des magazines économiques américains et j'en passe. C'est d'ailleurs un grand honneur pour moi de vous rencontrer ».

-« Mais je vous en prie. C'est moi tout d'abord qui suis ravie de faire votre rencontre. J'étais présente à votre exposition il y a trois mois à New-York mais à ce moment on n'avait eu malheureusement le temps de se rencontrer » déclara-t-elle tout sourire jusqu'à ce que son regard croise celui d'une autre personne qui lui faisait perdre tous ses moyens : David NDONG.

« Mais que faisait-il là ? Il ne manquait plus que lui pour me gùcher ma soirée qui avait pourtant si bien débuté » pensa-t-elle.

-« David ! Je suis ravi de te revoir. Je suis heureux de voir que tu as pu venir à mon défilé ».

-« Mais c'est normal mon cher Gilles ! Je me dois d'ĂȘtre prĂ©sent Ă  cet Ă©vĂšnement auquel tu tiens tant. Bonsoir Kaynaliah ! Je suis Ă©galement ravi de te revoir ».

-« De mĂȘme David ! »

-« Vous vous connaissez ? On peut vraiment dire que le monde est petit. Veuillez m'excuser, il faut que j'aille saluer mes autres convives. Peut-ĂȘtre Ă  tout Ă  l'heure alors ! »

-« Eh ben Kaynaliah ce soir je peux te dire que tu es renversante ».

-« Merci David ! Tu n'es pas mal non plus » dit-elle en contournant son regard.

-« Tu es venue toute seule ? »

-« Comme tu peux le remarquer effectivement je suis toute seule comme d'habitude. Et ça m'attriste encore plus... »

-« Parce que tu fĂȘtes ton anniversaire ».

-« Tu ne l'as pas oublié ? »

-« Non ! Je n'oublierai jamais ta date d'anniversaire et je tiens à te souhaiter un joyeux anniversaire ».

-« Merci David ça me touche vraiment que tu y aies pensé »

-« Mais c'est tout Ă  fait normal. Il est seulement neuf heures trente minutes du soir et si on se dĂ©pĂȘche on peut encore avoir une table dans un bon restaurant. Je me souviens que tu as toujours aimĂ© dĂ©guster la cuisine française. Je t'invite donc : c'est mon cadeau d'anniversaire. Alors ? »

-« Je ne sais vraiment pas quoi dire ? »

-« Dis oui tout simplement ! »

-« D'accord ! On y va ! »

David conduisit Kaynaliah dans un restaurant trÚs romantique situé à la Riviera. Ils se régalÚrent et Kaynaliah ne cessa pas de remercier David pour son invitation. Il la raccompagna jusqu'à chez elle et celle-ci l'invita à prendre un dernier verre avec elle, ce qu'il accepta. Elle sortit une bouteille de champagne, prit deux coupes et revint vers le salon de sa suite.

-« ៞ quoi trinquons-nous ? » demanda David.

-« ៞ moi et Ă  ma triste vie ! J'espĂšre rencontrer bientĂŽt le vĂ©ritable Amour, me marier et fonder une famille »

-« Tu le rencontreras bientÎt crois-moi ».

-« J'espÚre. AprÚs tout si je ne le rencontre pas... je ferai un bébé toute seule ».

-« Non mais t'es sérieuse là ? »

-« Plus que sérieuse ! Tu sais je suis amoureuse d'un homme marié : je sais que c'est insensé mais c'est plus fort que moi. Je perds mes moyens à chaque fois qu'il est prÚs de moi et le pire est que je n'arrive pas à l'oublier alors que je sais pertinemment que je dois le faire pour mon bien ».

-« Le sait-il ? »

-« ...Tu sais David... Des fois j'aimerai tellement ne pas souffrir autant car je sais qu'il ne m'aimera jamais comme moi je l'aime. Finalement, je crois que je ne mérite personne » dit-elle tout en pleurant.

-« Non ! Je t'interdis de parler ainsi ! Tu es une jeune femme magnifique et tellement généreuse. Ne laisse personne te convaincre du contraire » dit-il tout en se rapprochant d'elle et en la serrant dans ses bras.

-« Merci ! J'avais vraiment besoin de me libérer ».

-« De rien ! Les amis sont faits pour ça ».

En voulant se dégager de cette étreinte, leurs lÚvres se frÎlÚrent dangereusement si bien que David lui donna un baiser. Kaynaliah se dégagea en essayant de reprendre ses esprits.

-« Mais que fais-tu ? » lui demanda-t-elle toute chamboulée.

-« Je l'ignore mais je te trouve tellement belle. Tu es si attirante... »

-« Non ! Je ne peux pas. Je suis désolée » dit-elle en essayant de se lever.

-« Non ! Attends ! » dit-il en lui retenant le bras.

Il l'embrassa fougueusement et elle se laissa faire tout en sachant au fond d'elle-mĂȘme qu'elle ne devrait pas Il la plaqua sur le divan et l'embrassa de partout. Son parfum et ses baisers enivraient tellement Kaynaliah qu'elle se crut sur une autre planĂšte. Il enleva sa chemise et se retrouva bientĂŽt torse nu. Elle se leva et l'entraĂźna jusqu'Ă  la chambre. Elle le poussa sur le lit et commença Ă  ĂŽter sa robe qui se retrouva rapidement au sol. Pendant ce temps, David avait ĂŽtĂ© son pantalon. Il fut Ă©merveillĂ© en observant le si beau corps de Kaynaliah et il la dĂ©sirait encore plus. Elle le rejoignit sur le lit et il la fit basculer sur le cĂŽtĂ© afin qu'elle se retrouve au-dessous de lui. Il l'embrassa et commença Ă  caresser d'une main son entre-jambe et avec l'autre il se mit Ă  jouer avec sa poitrine. Elle murmurait son nom, ce qu'il prit pour un encouragement. Elle prit son s*** entre ses mains et se mit Ă  faire des vas et viens avec : il se mit Ă  gĂ©mir. Il ĂŽta rapidement le string qu'elle portait et se mit Ă  caresser l'intĂ©rieur de son s***. Elle se tordait dans tous les sens en criant son nom. Lorsqu'il sentit qu'elle Ă©tait prĂȘte Ă  le recevoir, il la pĂ©nĂ©tra. Elle cria son nom, d'abord de douleur et ensuite de plaisir. David, en sentant qu'elle s'Ă©tait contractĂ©e Ă  un moment, comprit qu'elle Ă©tait encore novice mais ses gĂ©missements le suppliaient de continuer. Ils s'endormirent ensuite dans les bras l'un de l'autre. Kaynaliah se rĂ©veilla deux heures plus tard et se souvint de ce qui s'Ă©tait passĂ© quelques heures auparavant. Elle se leva doucement du lit afin de ne pas le rĂ©veiller, enfila un dĂ©shabillĂ© blanc et se rendit dans le salon. Elle s'assit sur le divan tout en pensant Ă  la bĂȘtise qu'elle venait de commettre. Elle ne parvenait Ă  s'expliquer comment elle a pu autant dĂ©raper. Elle se mit Ă  pleurer et saisit son tĂ©lĂ©phone. Elle devait parler Ă  Clayton, son meilleur ami : allait-il la consoler ou la juger ? Elle prit son courage deux mains et appela Clayton en pleurs.

-« Mais que t'arrive-t-il Kaynaliah ? Pourquoi pleures-tu ? » demanda-t-il inquiet.

-« J'ai fait une Ă©norme bĂȘtise Clayton. Si tu savais... »

-« Mais que se passe-t-il à la fin ? »

-« J'ai... J'ai revu David à Abidjan et ... »

-« Et ? »

-« On a fait l'amour Clayton. Tu t'en rends compte ? Je suis horrible. Je n'ai pas su me contrÎler. Il est marié et il ne m'aime pas. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? »

-« Tu vas commencer par te calmer. Tu vas aller te reposer car je te rappelle qu'il est trois heures du matin. La nuit porte conseil et je te promets qu'on en parle tout à l'heure. J'attends ton appel ».

-« D'accord Clay ! Je vais suivre ton conseil mais j'ignore quelle attitude adopter ! Je te promets de t'appeler Ă  mon rĂ©veil. ៞ tout Ă  l'heure ».

-« ៞ tout Ă  l'heure Kaynaliah ! »

Elle raccrocha et retourna s'allonger auprĂšs de David mais ne parvint pas Ă  trouver le sommeil. Elle attendit impatiemment le lever du jour afin d'avoir une conversation d'une part avec David et d'autre part avec Clayton.

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