Le choix de l'amour

Le choix de l'amour

Kaynaliah

5.0
avis
6.6K
Vues
36
Chapitres

Elle était prête à tout pour trouver l'amour de sa vie. Mais la vie a fait qu'elle n'a jamais pu vivre la vie qu'elle rêvait. Il était prêt à tout pour trouver son âme sœur. Mais que faire quand cette dernière se retrouve face à lui ?

Chapitre 1 Chapitre 01

Chapitre 1: Rehyma NTSAME MINKO

Il est à peine dix-huit heures et demie et je sors de mon école avec le sourire jusqu'aux oreilles. Pourquoi ce sourire? J'ai validé tous mes examens et je suis donc titulaire de mon Bachelor en Sciences de Gestion. J'ai eu une excellente moyenne et suis de surcroît la major de ma promotion. Je suis juste heureuse et dis juste: "Merci Seigneur". Oui "Merci Seigneur" car sans lui je n'y serai jamais arrivée. Je discute avec des gens de ma classe encore un peu avant qu'on ne se décide à se séparer. Ils veulent aller fêter ça ce soir en boîte mais moi je n'aime pas trop ce genre d'environnement là. Je leur souhaite une bonne soirée avant d'héler un taxi et de m'y engouffrer. J'habite à Nzeng-Ayong et vu l'heure à laquelle je rentre, je sais que je vais encore dormir dans les embouteillages. Libreville et ses routes c'est vraiment une histoire d'amour (façon de parler bien sûr). Monica, la fille de ma tante chez qui je vis, m'envoie un texto pour me demander de lui acheter du crédit. La petite là me prend trop pour sa banque hein, elle oublie souvent que je pris le sein avant elle. Tchip les enfants d'aujourd'hui là... non !

Keita, le gardien, m'ouvre le portail et j'entre dans la concession. C'est bizarre on dirait qu'il n'y a personne car la maison est plongée dans le noir. Il faut que je songe d'abord à prendre une douche car je suis fatiguée vraiment. Je mets ma clé dans la serrure de la porte principale et ouvre la porte. Je m'avance à l'intérieur et actionne l'interrupteur du grand hall d'entrée. Je longe le couloir et me rend à la sale de séjour. J'actionne l'interrupteur de cette pièce et là je suis en choc. Tous ceux qui comptent pour moi sont là. Je suis émue. Je ne m'attendais pas à ça. Tante Grâce se rapproche de moi et me serre dans ses bras.

Tata Grâce: "Félicitations mon bébé. Je suis très fière de toi et tu mérites cette victoire"

Moi: "Merci tata"

Tata Grâce: "Allez va déposer toutes tes affaires et redescends. Mais tu salues tous ceux qui ont fait le déplacement rien que pour toi"

Moi: "Bien sûr. Mais tu n'avais pas besoin de faire tout ça tata. C'est trop"

Tata Grâce: "Tu le mérites ma chérie. Le champagne n'attend plus que toi"

Je suis montée dans ma chambre déposer mon sac et me rafraîchir un peu avant de rejoindre les autres et de célébrer ma victoire. Je remercie tous ceux qui ont fait le déplacement rien que pour moi. Ca m'a fait vraiment plaisir.

Ce soir là, je suis montée me coucher assez tôt. J'avais besoin de me retrouver un peu seule en fait et de réfléchir. Je me suis allongée sur le lit et c'est à ce moment que je me suis demandée s'il pensait un peu à moi. Je me suis demandée s'il était déjà au courant. Si oui, qu'avait il ressenti? Et si non, fallait-il lui envoyer un sms ou carrément l'appeler ? Puis la complexité de nos relations m'a fait réalisé qu'il était inutile d'accorder autant d'importance à une personne qui a toujours fait partie des abonnés absents dans ma vie.

Je me suis encore demandée si je méritais ce qui était entrain de m'arriver. Je me suis demandée ce qu'ai j'ai bien pu faire pour que ma vie soit ainsi. Je me suis demandée pourquoi je me sentais si seule dans ce monde. Je me suis ensuite souvenue qu'on ne peut pas tout avoir et MA vie me le témoignait si bien.

Ceux qui m'entourent n'ont pas conscience du mal être qui anime mon âme. quand j'écris " Ceux" je parle des êtres les plus proches de ma vie : Tante Grâce et sa fille Monica. Je dis vraiment "Merci au Seigneur" d'avoir mis sur ma route cette femme de grâce qui a toujours pris soin de moi comme si j'étais son enfant, et qui n'a jamais fait de différences entre sa fille et moi. Cependant mon trouble identitaire est toujours là et il est causé par celui qui était censé être engagé dans ma vie comme personne : Mon père !

Nous vivons dans la même ville et Il m'arrive souvent de le croiser dans sa luxueuse voiture tandis que je suis dans celle de ma tante. En fait, il est mon père sans vraiment l'être. Pourquoi? Parce qu'il a sciemment décidé de ne pas assumer ce rôle. En effet la dernière fois que nous nous sommes parlés remonte à plus de 10 ans il me semble. L'histoire entre lui et moi est plus que compliquée et houleuse. En résumé, il me considère comme "la plus grande erreur de sa vie". Cette phrase, je l'ai entendu le dire à ma tante le jour de mon anniversaire, il y a quelques années de cela.

J'avais huit ans à l'époque, Mais je me souviens de tout comme si c'était hier. En effet, à cette époque, je n'arrêtais pas de réclamer mon papa comme tous les autres enfants de mon école et de mon âge. A chaque fois que la sonnerie retentissait pour marquer la fin des cours, je pleurais. Pourquoi ? Bien que ma tante venait me chercher à l'école, elle n'était tout simplement pas ma mère ni mon père. Tous les autres étaient récupérés par leurs vrais parents mais moi je n'avais que ma tante. Je ne comprenais pas pourquoi je ne voyais jamais mon père que j'idéalisais presque alors qu'il était dans la même ville que moi, à peine à quelques mètres.

J'en ai énormément souffert. Je me souviens que je pleurais toujours en cachette, à l'insu de tout le monde. Une nuit, ma tante m'a surprise et m'a exhortée à me confier à elle. Mon anniversaire approchait et elle m'a demandé ce qui me ferait plaisir. Je n'ai pas répondu une poupée ou un jeu comme les autres enfants de mon âge l'auraient fait, j'ai juste demandé à voir mon père et à passer du temps avec lui.

Mère Teresa a dit un jour : " Le sentiment de ne pas être aimé est la plus grande des pauvretés ". Je dirai juste que ne pas se sentir aimé(e) par son père est la plus grande des pauvretés. Il faudrait vraiment être sans coeur pour dire à son enfant qu'il a gâché notre existence ainsi que celle de sa femme. Il faut vraiment être cruel pour dire à son enfant qu'il (elle) est une erreur de la nature.

J'avais huit ans bordel de merde!!!!!

Il ne s'est pas gêné pour me le dire cash le jour de mon anniversaire. J'en ai tellement pleuré ce jour-là et après aussi que j'ai pris la résolution de vivre comme si j'étais orpheline. C'est seulement parce que Tante Grâce me couvait vraiment que je me sentais aimée et importante dans ce monde.

Quant à Ma mère. Ma maman. Mon héroïne. Celle qui a tout fait pour moi. A chaque fois que je pense à elle, j'ai des larmes qui me remplissent les yeux. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs d'elle vu que je n'étais encore qu'une enfant d'à peine trois ans quand elle a quitté ce monde. Mais je crois que le plus dur pour l'enfant que j'étais, fut de perdre ma mère ET mon père car après la disparition de sa femme, il n'avait pas hésité à m'abandonner tout simplement. Malheureusement je ne savais pas que son comportement cachait un lourd secret. Pour le connaître, il faut remonter aux origines, donc quelques années avant ma naissance.

Un proverbe malien dit: "On n'est pas orphelin d'avoir perdu père et mère, mais d'avoir perdu espoir". Cette citation a tout son sens. Il est vrai que je suis orpheline de mère parce qu'elle est vraiment partie, de père parce que mon père est juste un parfait inconnu à mes yeux mais je ne me suis pas pour autant laisser abattre. L'espoir ne m'a jamais quitté. L'espoir de réussir ma vie. L'espoir de me sentir aimée. L'espoir d'être une enfant comme les autres. La preuve : MON BACHELOR !!!!

Aujourd'hui, je suis une guerrière, une battante et ne laisserai personne me dire que je suis une erreur de la nature comme le pense si bien mon géniteur. Oui mon géniteur car au fond c'est tout ce qu'il est et la seule place que je peux lui accorder. Au fait, je suis Alliah Réhyma NTSAME MINKO, fruit de l'amour de Jeanne et Georges MINKO.

Continuer

Autres livres par Kaynaliah

Voir plus

Inspirés de vos vus

L'esclave du roi

L'esclave du roi

Kiss Leilani.
4.9

Il était une fois, il y avait deux royaumes qui vivaient en paix. Le royaume de Salem et celui de Mombana... Jusqu'au jour où le roi de Mombana est décédé et un nouveau monarque a pris la relève, le prince Cone. Le prince Cone avait une envie croissante de pouvoir après son couronnement, il a alors décidé d'attaquer Salem. L'attaque était si inattendue que Salem ne s'y est jamais préparé. Ils ont été pris au dépourvu. Le roi et la reine ont été tués, le prince héritier a été réduit en esclavage. Les habitants de Salem qui ont survécu à la guerre ont également été réduits en esclavage, les terres leur ont été enlevées et les femmes sont devenues des esclaves sexuelles. Ils ont tout perdu. Le mal s'abat sur le pays de Salem portant le nom du prince Cone, et le prince de Salem dans son esclavage était rempli de rage. Lucien, le prince de Salem, jura de se venger. 🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳 Dix ans plus tard, Lucien, à l'âge de trente ans, a organisé un coup d'État et a échappé à l'esclavage. Ils se sont cachés pour récupérer. Ils s'entraînaient jour et nuit sous la direction de Lucien intrépide et froid qui était motivé par son aspiration de récupérer les terres de ses ancêtres et de s'approprier le territoire de Mombana. Il leur a fallu cinq ans avant de tendre une embuscade et d'attaquer Mombana. Ils ont tué le prince Cone et ont récupéré tout ce qui leur revenait de droit. Alors qu'ils criaient leur victoire, les yeux de Lucien se sont posés sur la fière princesse de Mombana. La princesse Danika, fille du prince Cone. Lucien la fixait avec les yeux les plus froids qu'on n'a jamais vus, il sentit la victoire pour la première fois. Il marcha jusqu'à la princesse avec la chaîne d'esclave qu'il avait portée pendant dix ans et qui cliquetait dans sa main alors qu'il marchait. Il s'approcha d'elle et d'un mouvement rapide, il lui colla le cou. Puis, il lui releva le menton, fixant les yeux les plus bleus et le plus beau visage, il lui fit un sourire froid. « Tu es mon acquisition. Mon esclave personnelle et sexuelle. Ma propriété. Je te paierai à la pelle, tout ce que toi et ton père avez fait à moi et à mon peuple », déclara-t-il sèchement. La haine pure, la froideur et la victoire étaient la seule émotion sur son visage.

De l'Humiliation à l'Indifférence : Le Chemin de l'Héritière

De l'Humiliation à l'Indifférence : Le Chemin de l'Héritière

Gavin
5.0

Dans mon ancienne vie, Bastien, mon fiancé, et mon frère, Hugo, étaient mon univers, les piliers inébranlables de mon existence. Puis, Clara est arrivée – une fille aux larmes faciles, sans histoire – et en un clin d' œil, elle a tout volé. Mon fiancé a rompu nos fiançailles, mon frère a brisé sa promesse de me protéger. Tous deux se sont tournés vers elle, me traitant comme une intruse. J'ai été publiquement humiliée, bousculée, accusée de jalousie. Ils ont permis qu'elle vole la formule de parfum inachevée de ma mère, mon héritage le plus précieux. Pire encore : la montre Cartier de ma mère, celle qu'elle m'avait léguée et que j'ai vue à son poignet, Bastien l'a brisée sous mes yeux. Et Hugo voulait donner le refuge de ma mère à cette usurpatrice. Leur trahison a dépassé l'entendement. Ce jour-là, au fond de cet abîme de douleur, j'ai réalisé que l'amour que je leur portais était mort. Et, étrangement, la haine aussi. Il ne restait qu'un vide glacial. Comment des êtres que j'avais tant aimés ont-ils pu me dénier mon existence même, me traiter en ennemie pour une étrangère? Alors, j' ai décidé de disparaître. J' ai mis le feu à notre appartement parisien, à tous nos souvenirs, laissant des indices pour qu' on me croie morte dans les flammes. C'était la seule façon de renaître de mes cendres, loin d'eux, sous un nouveau nom, Léa Martin. Mais ce qu'ils ont ignoré, c'est que cette mort n'était que le début de ma véritable vie, et la leur, celle d'un remords sans fin.

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre