À l'aube de mes sentiments 2
is ayant toujours le cœur gros et je voulus lui parler des études qu'il payait mais j'avais trop de choses en tête et me promit de le faire plus tard. De toute façon dès le lendemain, on sera mar
ménagers dormait comme un loir. Je me levais dès le premier appel du muezzin et après la prière, je sortis dans la rue déserte pour me promener un peu et profiter aussi de l'
promener. Je n'a
cupé par toutes les trac
uture belle famille risque de me rendre fol
je n'aurais accepté ce mariage. Tu es ma grande sœur mais je sais que j'ai quand même mon mot à
oi et ma mère, répondis-je tristement
it le bras pour qu'
'il y avait des problèmes ou des cérémonies dans la famille, même quand baba demandait qu'on t'appelle, ell
essais et je réveillais Mariama pour qu'elle me rassure. Mais la folle refusait de se réveiller. Finalement je rangeais mes affaires et Fatou et Maty arrivèrent pour m'aider à me préparer. Je devais me rendre au salon vers midi pour pouvoir être prête avant 17h, heure de la cérémonie. Mais en attendant, j'avais revêtue une belle tenue et attaché mes cheveux en queue de cheval. L'arrivée de mes amies me réconfortait et je me mis à discuter avec elle avec beaucoup de joie. On se rendit chez mon oncle et mes cousines m'accueillir avec des chants et des danses. Moi qui pensais qu'il n'y aurait personne, j'ai trouvé la maison avec pleins de mes compatriotes et même de la Kora. L'orchestre est venu me dire bonjour en disant qu'il était la en mémoire de mon père car c'est lui qui les a accueilli la première fois qu'ils
e. Ton mari t'aime, tu l'as choisi. C'est tout ce que je souhaitais pour toi.
Rassoul avait décidé et elle me dit que ca lui convenait. Comme je devais aller au salon, elle se mit à me sermonner et à me dire de ne pas trop durer là bas sinon mon oncle allait râ
indications que je leur donnais. Je devais juste me laisser faire et au finale, en me regardant, j'avais l'impression de ressembler à une poupée. Je trouvais que j'avais trop de poudre, trop de fards, surtout pour une timide comme moi, j'avais l'impression qu'on ne voyait que moi. Mais comme pour la coiffure, tout le monde me dit que j'étais très belle. Je mis donc ma tenue. C'était un bustier bien travaillé avec de la broderie et des perles sur une jupe coupé mondiale, bien évasée. Au finale, je ressemblais vraiment à une mariée et il y avait un photographe qui a pris des clichés. Coumba avait passé sa journée a appelé pour prendre des nouvelles et regretter le fait qu'elle ne soit pas avec moi. Finalement, elle discutait avec soit Fatou ou Maty car j'étais entre les mains de la coiffeuse. Il était presque 16h30 et on prit la direction de la maison. Il y avait encore plus de monde et j'étais terrifi
is au salon le père de Rassoul accompagné de son frère et de quelques un de ses amies. Je leur dis bonjour poliment en faisant une génuflexion d'enfer. Il y avait aussi des cousins de Rassoul, ses collègues, et ses amis. J'en connaissais déjà quelques uns et je les saluais chaleureusement. Les vieux se mirent à prier pour moi, les autres me félicitèrent, et je voyais tout le monde content. Je pris pleins de photos avec tout le monde et avec mes amies on s'est install
C'est offici
, c'est mainte
quel point je sui
je suis une f
me féliciter un peu plus tard. Je ne comprenais pas trop pourquoi, mais je lui expliquais qu'ici aussi il y
ur me donner des tissus typiquement guinéens, des draps, des ustensiles de cuisine tout ca sous un d
Sokhna, les jumelles, d'autres demi sœurs et il y avait aussi sa cousine Anta qui ne prit même pas la peine de me saluer. Il y avait aussi bien sur la griotte de la famille. Tout le monde s'installait au salon et cette dernière fit les présentations. Comme d'habitude, elle fit l'éloge de la famille Diop et la générosité de la maman. Elle
vait la 2ème belle sœur et c'était une des demi-sœurs de Rassoul Fatou, qui avait aussi amené des boucles d'oreilles en or et un drap et 25 milles. Ce fut au tour d'un autre groupe qui a aussi amené des cadeaux constitué de nuisettes, draps, encens et autres perles, plus une somme d'argent. A ce moment je me disais qu'elles étaient vraiment gentilles de m'amener tout ca. Mais Adja, ma copine de classe qui était à
ères et Kiné, se mit à la calmer. J'avais des sueurs froides et Adja se mettait à rire et trouvait la situation très drôle. Elle se mit à remercier les belles sœurs et leur dit de ma part que j'étais contente. Ensuite, elle a commencé à donner aussi de l'argent en contre partie des cadeaux apportés. Pour chaque belle sœur, elle a rendu l'argent qu'elles ont donné plus l'équivalent de la même somme. Adja ne cessait de faire des commentaires car apparemment elle s'y connaissait et
'heure. Je sursautais en pensant qu'effectivement une autre journée m'attendait. Je n'eus pas le temps d'y penser car j'étais complètement absorbé par la cérémonie. Au départ des autres, ma mère fut encerclé par mes tantes qui parlaient en même
dais de me les garder car je ne savais pas ce que j'allais trouver et peut être que je ne pourrais pas ranger cela. Ensuite, elle me dit que je devais me préparer et qu'elle me laissait maintenant entre les mains de mes tantes et que c'est elle qui devait s'occuper de tout. Une de mes tantes devait passer la nuit la bas et c'est elle qui le lendemain devait me faire la toilette. Elle me précisait que si jamais j'avais des difficultés pendant la nuit, je devais aussi l'appeler. Je voulais lui demander quel genre de difficultés je risquais de rencontrer mais j'avais trop honte de demander ca. Je l'écoutais tête baissé et toute tremblante. Oui j'avais vraiment peur de ce qui m'attendait. Avant même qu'on ne finisse de discuter, ma tante vint me demander de la suivre. On est allé à l'arrière cour et la elle s'est rendu comp