À l'aube de mes sentiments
e elle ne dit plus rien. En partant je voyais ma mère qui avait les larmes aux yeux. et en me retournant pour lui dire au revoir, j'ai vu qu'elle se cachait le visage avec son foulard. J'en avai
l'hôpital ? deman
rand mère m'a donné d
t'inquiète pas. Je
Ram
jour pour demander si tu étais rentré. Elle était
urs. C'était comme si je venais de perdre une partie de moi. Une fois à la maison, j'ai encore plus ressenti ce vide, mais pour ne pas attrister tata, j'ai
is pour les souffrances passées, pour le départ de Rama. tata Sophie est passé et m'a trouvé dans cet état et a alerté tata. Tata Fanta est venue et m'a amener dans sa chambre pour me réconforter. Je me suis blottie dans ses bras et j'ai continué à pleurer. Elle m'a posé toutes sortes de questions mais je répétais j
et que c'est pour cette raison que je suis venue en retard. Heureusement ma voisine de table m'a prêtée ses cours et je me suis vite rattrapé. Ahh ma voisine... c'est Coumba. Coumba était une fille gentille mais tellement extravagante et exubérante. Elle faisait tout pour se faire remarquer ce qui était tout mon contraire. Mais dès le début, nous avons été proches. Elle disait qu'elle m'adorait parce que ca remontait sa cote de fréquenter une fille aussi jolie. Ca me faisait rire mais je ne la suivais pas toujours dans ses délires. A la récréation, elle voulait toujours qu'on aille discuter avec les garçons mais moi je préférais rester en classe. A la pause tout le monde sortait et le bru
en entendu comme toute bonne adolescente qui se respecte, les arlequins. J'en ai lu juste quelques uns car ce genre ne m'intéressait pas beaucoup, mais Coumba les dévorait. Je me souviens que la première fois que j'ai lu un arlequin, j'ai eu l'impression de commettre une grosse gaffe. Ce jour la, quand tata Sophie est entré dans la chambre, j'ai sursauté
mal de penser qu'elle m'avait jeté en pâture à des sorcières qui m'on charcutées. La seule fois ou on en parlé c'était quand elle repartait en guinée suite au décès de son père. Elle était triste et moi aussi ca me faisais beaucoup de peine mais intérieurement, je pensais que puisqu'elle amenait la petite
ient. Quand elle me parlait de lui elle s'assurait que sa mère était loin du combiné. Il était blanc et doutais que sa mère accepte cette relation. Moi aussi je lui parlai de mes cours et aussi ma vie. Souvent c'est tata qui venait pour raccrocher de force le téléphone. Après elle appelai
me si je ne me trompe,
e nouvelle. Dans quelques
son temps à regarder la télé. Je n'étais pas toujours pressé de le voir, car on devait sortir du salon pour le laisser regarder la télé. Il venait toujours bien
ber les enfants. Mais maintenant ils sont grands et je suis t
est tonton Fara
ui ? comment
u'il va venir vivre ici ?? En f
mps en temps. Il a
e, grande, noire et toujours bien habillée. Elle a toujours été une battante. C'
gée. Elle a accepté de l'épouser pour échapper à la tyrannie de sa tante mais aussi parce que cet homme l'aimait beaucoup. Après leur mariage, elle est allée vivre auprès de son mari qui ne voulait plus qu'elle se fatigue. Ainsi, elle lui trouva une bonne et l'inscrivit à une formation en couture qui lui permit plus tard d'ouvrir un atelier. Lui aussi fit fortune et a immigré vers les Etats Unies à la naissance de Rama. Il a travaillé dur et a pu construire la maison et a aussi permis tata de voyager. Elle fait partie des premières commerçantes à amener des tissus et de l'or. Ses affaires florissaient mais son mari est tombé malade. Il est revenu au Sénégal mais qu