À l'aube de mes sentiments
si peu expressif m'a pris dans ses bras pour la première fois et m'a sans rien dire m'a fait un grand sourire. J'ai compris que pour lui ca voulais peut être dire qu'il était fière de moi.
e. Donc je suis allé annoncer cela a ma tata Fanta qui ne voulais pas car elle disait que Malick allai venir et elle voulait qu'on aille tous à Saly passer quelques jours. Elle est allée voir ma mère mais ma mère lui a
ière fois que je l'ai vu, m'a fait un effet disons bizarre. Je le revois encore. Il était arrivé la veille et toute la nuit je l'ai entendu discuter avec sa mère. Je
iouldé ?? comme elle est jolie. Une vr
t elle ma dernière.
é est une chose d'assez relative mais à l'époque dans mon esprit de petite fille mon petit cœur a fait tilt. Il était très joyeux
r tonton
pas ton tonton. Apelle moi Malick. Mais tu est joli hei
et tata Sophie qui était dans
e leur compatriotes. Je suis sure qu'il y
e peuleufouta, on dir
le mange bien et
ancetés la stoppa tata Fanta. Di
confronté pour la première fois à ce genre de question m'avait perturbé. Surtout venant d'un homme et pas d'un garçon de mon âge. Car moi, mes relations avec les garçons se limitaient à des petites plaisant
ue après les plaisanteries de Malick j'avais les oreilles rouges tellement j'étais gênée. Elle s'est aussi mise à rire en disant que j'avais rougi. Un jour, une jolie jeune fille est venue lui rendre visite et quand je les ai vus ensemble, j'ai eu un pincement au
as Rama. J'étais très triste et Rama aussi. Mes parents se sont trompés sur le sens de mes larmes quand je suis arrivé chez eux. Mon père s'est énervé en criant et en disant que de toute façon j'irai et que rien ne pourrait c
llage. On nous apprenait la vie du Prophète, puis l'alphabet arabe. Grand père chantait et on chantait avec lui des versets du Coran. Entre ces récitations s'inséraient des leçons sur les principes de l'islam. Peu à peu, je compris pourquoi les leçons coraniques étaient interminables : parce que le Coran est long. Si long qu'il faut maintes années pour en venir à bout. Mon grand père avait une foi illimitée en la sainteté du Coran. Il croyait fermement que chaque sourate était un miracle qu'il ne songeait jamais à consulter un médecin. Je me souviens qu'un jour, ma grand-mère tomba malade
nd père nous avait décrit. Sans pouvoir revoir une dernière fois tata Fanta, Rama. Et cette perspective me faisait peur. Mes nuits s'allongeait de peur de voir surgir à tout moment le
e, j'ai surpris une grosse dispute
Il n'est pas question que mes
filles de la famille sont passée par la et tes enfants n'y échapperont pa
é ??ma sœur est morte des suites de cette foutue tradition. Je ne prendrai pas le
'écart pour lui parler. J'ai vu ma mère gesticuler et par la suite pleurer
feront pas partis de la cérémonie cette anné
e ta fille te manipuler. Diouldé est en âge de le faire,
patienter jusqu'à l'année
auprès de ma mère pour lui parler. Par la suite, mon grand père est aussi venu pour parler à m
mpure aucun homme ne voudra d'elle. Penses-tu lui rendre service en refu
rait mais ne
e bonnes mains. Elle guérira avant que vous ne repartiez. Je ne veux aucun
aisir les tenants et les aboutissants. Un moment j'ai pris peur car je me faisais toutes sortes de scénario. Je me suis souvenu d'une histoire de ma grand-mère ou l
Puis on nous fit de petits cadeaux. Nous étions rayonnantes même si la petite peur était toujours présente. J'attendais fébrilement le lendemain ; ma mère
tu ?? Demandai-je
u vas m'ab
je le ferai. Si je pouvais prendre ta place po
sans trop savoir pourquoi, j
re mais la vie ne se passe pas toujours comme
e ne pouvait plus parler. Je n
ils vont
. Sur le champ, je repensais a Rama que je ne reverrai plus, à tata Fanta et à la peine qu'elle aura si elle ne me voyait plus. Dan
s bientôt une
mâchait de la cola bruyamment. Il y avait dans la cour mes autres cousines et d'autres filles de quartier. Les mamans des autres filles parlaient à leurs fille
e. Tu es une fille co