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À l'aube de mes sentiments

À l'aube de mes sentiments

Auteur: DIOULDE
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Chapitre 1 Chapitre 01

Nombre de mots : 2775    |    Mis à jour : 25/06/2022

x oncles. On habitait à Grand Dakar, un populeux quartier dans un vieil immeuble ou mon père avait pris en location une petite chambre. Mon père vendait des fruits dans un autre qu

, et aller installer sa table et commencer à griller les arachides sur un fourneau de fortune. A l’époque j’avais 6 ans. Ma mère était une femme affable, très belle et qui parlais peu. Elle s’occupait bien de nous, du moins dans

t que pour des choses importantes et dans ce cas bonjour les coups et les cris. Mes oncles lui obéissait au doigt et à l’œil car c’est lui qui les avait fait venir de

sur mes origines. C’est vrai aussi que j’avais toutes les caractéristiques de la petite guinééne, clair, visage fin, et toute jolie. J’ai hérité de la beauté de ma mère et tout le monde le disait. J’avais de long cheveux que ma mère me tressait en « t

’amène pas ta f

avec un petit pincement au cœur. Moi j’étais juste la vendeuse, a qui on t

us nos enfants ne vont pas à l’écol

nnaie. C’est dommage. Tu me connais, je veux la mettre à l’école. Parles en a s

problèmes répondit ma mèr

si dans l’école et m’exprimer en cette langue que les autres enfants adoraient manier. Malheureusement, je n’ai jamais entendu ma mère en parler à mon père à

. Elle avait l’habitude de fournir en arachide la dame qui voyageait souvent et qui à chaque fois venait s’approvisionner son fils qui était en France. Elle avait tissé des

mme ca. Je pars en voyage mais à mon retour, je viendrai par moi-même la prendre

. Ses autres frères vont à l’école coran

irai moi-même pa

résentations. La dame a relancé le sujet avec plein d’a

entendu mes parents en parler mais sans vraiment saisir la finalité. Et un mois avant la rentrée, la dame est reven

n travailler car je n’avais pas le droit à l’échec. Que mon père attend juste une petite faille de ma part pour retirer sa parole et que je dois bien travailler. J’ai promis avec la certitude que je réu

pour livrer les arachides. Ce jour la je suis rentré dans la maison et j’ai été impressionné. C’était bien la première fois que je voyais autant de luxe. Moi qui était habitué à une modeste chambre je me retrouvai dans une magnifique demeure. Ma bienfaitrice s’appela tata Fanta. Une belle dame qui avait bien réussi dans la vie. Elle était veuve et vivait avec une de ses sœurs et sa fille Rama. Rama était plus âgée que moi et à mon arrivée chez eux avait 15 ans et faisait la 3ème. Elle suivait le programme français au lycée jean Mermoz et m’avait pris sous son aile dès mon arrivée. El

fiance en elle et ce n’était pas le cas. Donc finalement je n’allais chez eux que durant les vacances scolaires. Quand je venais, je me mettais à raconter ma vie, mais un jour m’a mère m’a crié dessus en me demandant de ne plus lui raconter ce qui se passait la bas. J’étais stupéfaite. Je pensais qu’elle serait contente de me voir et de savoir comment se passait ma vie. Je me suis couchée en larme ce jour la et c’est seulement le lendemain qu’elle m’a expliqué calmement que si elle se mettait à m’écouter un jour

et à communiquer. J’avais beaucoup de problème au début avec l’école car n’ayant pas le même niveau avec les autres qui avait fait le préscolaire. Je ne comprenais mêm

es jolis cadeaux. Rama était vraiment comme une sœur. Elle me couvait d’attentions, prenait ma défense quand tata Sophie me disputait, m’emmenait avec elle souvent faire ses courses. La nuit je dormais souvent dans sa chambre et j’adorai l’écouter parler. Elle me racontait sa journée, ses copines, ses flirts. Une

vec son chéri qui était un beau garçon arabe et très gentil avec moi. Il semblait très attaché à Rama lui tenait toujours la main. Bien sur je ne répétais rien à tata et c’était notre

et ne pardonnait rien. Rama se plaignait toujours et profitait de la moindre occasion pour disparaitre et me laisser. Entre la vaisselle, le ménage, la cuisine, le soir j’étais tellement fatiguée qu’un jour, je ne suis pas arrivée à monter les escaliers. Je me suis endormi sous la table du salon. Walayy la maison n’était pas petite dééhh. Tata Fanta avait voyagé et on était à la merci de tata Sophie. On priait tous les jours pour son retour et à l’époque, il n’y avait pas de téléphone portable. Elle appelait sur le fixe et tata Sophie s’empressait de décrocher et quand on devait lui parler, elle

sisse mais elle a laissé tombé l’école pour faire une formation et elle n‘a jamais réussi et depuis elle est ici comme co

suis trop petite, je ne

le Rama et je ne lui cachais rien. C’

e ville. Elle distribuait les cadeaux et tout le monde était content. Même ma mère avait d

d je venais, je voyais bien qu’il était fâché, ne me parlais pas, et saluait à peine tata Fanta. Mais ca ne durait pas toujours. La preuve, à mes 9 ans, ma mère a accouché d’une merveilleuse petite fille qui porte le nom de Fanta Diallo comme ma tata adorée. Ca a renforcé les liens entre les 2 famil

Comme ‘était toute petite ca passait facilement. Rama a également décroché le bac. Elle s’est beaucoup investie et a beaucoup travaillée. C’était la fête à la maison. Rama avait invité ses amies pour arroser le bac. C’était une

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