Le temps d'un regard

ais ce soir elle a voulu rentrer tôt pour faire l’effort de préparer un bon repas. Si

ns les magasins de son quartier. Elle a choisi ce qu’aime s

des tomates et de la mozzarella. Quelques fruits pour faire une salade de fruits. C’e

romates qu’elle a trouvés. Le crépitement de l’huil

ant et demandent à leur mère l’h

é et pas de pa

onisée. Ils n’en pouvaient plus et geignaient. Elle a cherc

sage, auc

le s’assied avec ses enfants p

engouement et avec tellement d’entrain. Sarah voit en eux des animau

dans la serrure. Elle se dit qu’il en met du temps à l’

ssion, aucun sourire. Aucun bonsoir ni mot d’explication. Il rentre et pose ses clés sur le meuble de l’

elle encore

de douleur et bloquée par l’angoisse de dev

cher et va dir

. Mille kilos sont assis sur ses jambes. Elle tente de se lever pour éviter d’envenimer encore plus la situati

elle s’end

*

s ne comprennent pas ce qu’il s’est passé. Po

aire de bruit, pour éviter de la déranger encore plus, surtout si elle a été malade cett

terre la fait sursau

de sa léthargie. Un morceau de colère d

leur chambre. Personne. Dans

message. « Est-il rentré tard et sorti tôt ? » El

re cette phrase, pourtant simp

se croire à l’hôtel qua

tendresse, aucun geste d’amour envers ses enfants. El

très tôt. À vrai dire,

. Il se pose mille question

ts. Comment faire a

sans réveiller les enfants, sans faire de bruit, sans

dans son end

conscience qu’il aurait dû la prévenir hier, pour éviter qu’elle ne l’attende et peut-être même qu’elle ne s’inquiète.

asserie préférée et s’assied en terrasse comme d’habitude. Ce rituel lui fait du bi

nsées. Il a mémorisé tous les détails de son visage

étier qu’elle doit exercer.

fais-tu dans la vie ? » Cette question a le don de l’agacer. « Je fais ce que je pe

ne veut pas donner ce type de réponse et

ver. Est-ce bien elle ? M

it qu’il la reconnaîtrait parmi un million. Elle pousse une mèche rebelle derrière son oreille et attend. Elle sort u

peut pas se détourner et il

ve plutôt bel homme. Pourtant, personne ne l’intéresse plus que Sarah. Il ne voit pas cette femme qui lui sourit. Il ne vo

le regard ne lui était pas des

it arrivé. Vexée, elle se lève et quitte l

l ne court pas après les clients apparemment. Cela fait 15 minut

e précipite

cuisine et je suis allé leu

ocolat chaud avec plein de mousse

appeler le ser

ur. « Tout de même, il n’est pas son chien ! ». Ell

ent. Elles bloquent ses mains entre se

st

e avoir eu envie de le voir et que c’est pour cela qu’elle est venue s’asseoir ici. Depuis des mois. Mais maintenant, elle n

Il lui sourit et plus rien ne compte à cet instant. Il la voit affolée et per

ant, qu’il aurait immédiatement avalé. Mais aujourd’hui, il s’en moque. Le serveur lui au

Il pense lui parler, sans

ne la cuillère et soulève avec empressement la tasse brûlante. La chaleur lui brûle le palais et la fait

nt à celui où elle s’est tordu la chevil

doucement pour retrouver son équilibre. C’est un exercice qu’elle maîtrise bien et

er pour peut-être ne plus jamais le revoir ? Rester assise et cons

la tête vers lui. Elle craint

er la voir serait concevable. Si elle accepterait qu’

’il n’essaie pas ?

côté de sa chance. Oui, i

rra si le ridi

nt elle pour qu’elle se prépare à son arrivée. Il pense à tout et ne souhaite pa

gorge. Il fait le chemin inverse à vitesse éclair. Le va-et-vient s’intensifie et elle craint qu’il finisse par

ps la surprend. Elle fouille dans ses souvenirs et ne se rappelle pas avoir déjà ressenti ce genre d’émotions. Est-ce c

spasmes. Est-ce qu’elle finira par avoir une crise de nerf

répondre. Sourire serait trop simple. C’est ce qu’il attend après

trer ce qu’e

’est pas si déshonorant que cel

ouriants et réce

je m’as

ard brillant et d’un

sorti sans payer. Il cherche son client du regard et s

votre ticket de

autre chose. Mettez-le

quelque chose avec moi

dant des années, bondit d’on ne sait où… e

ontie

umée. Évaporé en une seco

vous app

elle Sarah

oui

t aussi celui d

mmence bien alors ! V

souvent

les jours où j’ai fait la

de me retrouver ici ; j

e un autre chocolat cha

ai un pet

ce de mots, absence de pa

s entoure meuble l

ous habit

abite dans

e suis pas du quartier.

us comme sortie

resto et après,

, je

uf si vous souhaitez partager ce m

s. Je n’ai pas l’habitud

nous ne le

vous all

Veuillez

Mais je ne peux p

vec votre compagnon s

Je n’ai pas de

temps. Sarah a compris son je