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Le Dieu de ma femme

Chapitre 3 Chapitre 3

Nombre de mots : 2552    |    Mis à jour : 22/03/2022

apa Ngassa. ANICET : Pardon ? - Tu m'as bien suivi. Tu vas épouser Brigitte. ANICET : Papa Ngassa le marabout là ? - Tu en connais

mi mais d'ici là je trouverai un local. - D'accord. Rentrez alors ! On se dit à demain. C'est donc après avoir raccompagné ma petite sœur qui m'avait taquiné pendant tout le trajet que je retournai chez Martin qui à travers un message m'avait indiqué le lieu où ils avaient gardé les clés de la maison en sortant. Une fois à la maison, je profitai du calme pour prendre des nouvelles d'Audrey qui s'inquiétait de mon silence. Nous avons longuement discuté sur mon arrivée et la situation de mon père puis je me suis endormi. Ce n'est que le bruit des deux tourtereaux rentrant de je ne sais d'où qui me réveilla de bonne heure ce qui me permis de faire des recherches sur des studios meublés pour le reste de mon séjour. Une fois le choix fait, je sortis très tôt de la maison sans déranger Martin et me rendis à l'hôpital puis chez le concierge du studio avec qui j'avais au préalable pris rendez-vous. Une fois le contrat établi, il me remis les clés du studio qui m'avait conquis et je retournai chez Martin pour prendre mes affaires lorsque je tombai sur lui à mon arrivée. ANICET : Bonjour mon frère ! MARTIN : C'est comment mon frère ? ANICET : Rien ne va ! Heureusement que j'ai pu trouver un local. C'est tout ce qui égaie un peu ma journée. MARTIN : Il y a encore quoi ? ANICET : Le pater.... MARTIN : J'allais même te le demander. Comment il va ? ANICET : Tranquille ! Il avait fait un AVC et répond déjà bien au traitement mais ce qui me dérange même vraiment c'est qu'il veut que je me marie. MARTIN : Voilà ! Tu vois que j'avais raison. ANICET : Vouloir que je me marie ça passe mais vouloir que j'épouse la fille d'un marabout c'est la totale. MARTIN : Quoi ? La fille d'un marabout tu dis ? ANICET : Comme je te dis là. Il est allé jusqu'à me menacer si à jamais je le desobéissais. MARTIN : Tu es mal barré mon grand et je n'aimerais même pas être à ta place. Tu connais au moins la fille ? ANICET : Où même ? Tu ne peux même pas imaginer à quel point cette histoire me tape sur le système. MARTIN : Hum ! En tout cas hein essaie déjà de rencontrer la fille. Au moins tu te feras ta propre opinion. ANICET : On verra. Je vais de ce pas aménager chez moi. J'ai besoin de calme pour réfléchir à tout ceci. Tranchais-je en me rendant dans la chambre d'amis où je m'empressai de ranger ma valise pour sortir définitivement de la maison de Martin pas très enchanté par la nouvelle de mon studio. Une semaine s'était écoulée et mon père était déjà sorti de l'hôpital. Il récupérait petit à petit grâce aux séances de kinésithérapie qui malgré le fait qu'elles coûtaient la peau des fesses, elles avaient des résultats époustouflants. Je passais donc la majeure partie de mes journées chez nous avec mes parents profitant ainsi de la chaleur familiale jusqu'à ce fameux jour où nous reçûmes la visite de Papa Ngassa qui venait saluer mon père. Il était FMRaconte accompagné d'une jeune fille à la peau noire ébène simplement habillée avec des nattes sur la tête et parée de quelques bijoux en pacotilles. Ma petite sœur avait vite fait de me faire comprendre avec des signes qu'il s'agissait bel et bien de sa fille. Posée et très serviable pour le peu que j'avais vu ce jour, elle avait les critères d'une femme pour le mariage mais l'air naïf qu'elle dégageait n'était pas rassurant. Elle ne me semblait pas mûre et moi je n'avais pas besoin de gamine dans ma vie. Couplée à cela, sa carnation n'était pas à mon goût... J'aimais les filles au teint clair. Mais encore cette dernière était trop petite de taille. Bref rien que le physique la disqualifiait largement... Elle ne correspondait en rien en la femme de mère rêve, à la femme de ma vie, à la mère de mes enfants. J'étais resté donc dans mon coin à l'observer se comporter de la plus belle des manières. À son arrivée, elle avait vite fait de rejoindre ma mère à la cuisine et s'attelait aux différentes tâches recommandées par ma mère. Mon père quant à lui avait vite fait de faire les présentations et c'est donc ainsi que je connu Brigitte, une demoiselle de 25 ans étudiante en sociologie à l'Université de Douala. Nous avons échangés l'ombre de quelques minutes et tellement j'avais apprécié son intelligence que je décidai de tenter le coup comme me l'avait proposé Martin. C'est donc ainsi que je décidai de l'inviter chez moi deux jours après son passage chez nous... Une invitation qu'elle avait accepté sans contrainte. Le jour donc du rendez-vous,

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