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Le Dieu de ma femme

Chapitre 4 Chapitre 4

Nombre de mots : 2621    |    Mis à jour : 22/03/2022

n'arrivais pas à bander. En gros, je flippais ! Des filles, j'en avais alignés pêle-mêle toute ma vie mais celle-ci était d'une autre espèce. Le comble c'est qu'elle

dans la réalisation de ses tâches n'avait pas souhaité échanger quelques mots avec moi. Élancée, swagg, à la teinte claire mais surtout très belle, elle avait tout ce que je désirais chez une femme malheureusement elle était difficile à accéder et je dû me contenter de l'observer en attendant Martin qui arriva finalement. MARTIN : Gars il y a quoi norrr ? Façon tu parlais au téléphone là ça me dépassait seulement. Dit-il en se servant un verre de whisky. ANICET : Mon frère, la fille du marabout a failli me marabouter aujourd'hui. Figure toi que la go est venue chez moi pour la première fois avec l'intention de coucher avec moi. MARTIN : Hein père ! Qu'est-ce qui ne faut pas entendre. ANICET : Tu parles ! Gars c'était trop facile pour être simple. MARTIN : C'est flippant ça ! ANICET : En vrai ! Mais l'homme est fort grâce à Dieu. J'ai vite compris le jeu et nous nous sommes expliqués. Le pire dans tout ça c'est que son père était le commanditaire de la mission. MARTIN : Massa le dehors est mauvais hein. Entre temps, c'est à cause de ton statut pendant que tout ceci t'arrive. De toutes les façons, en attendant que tu trouves chaussures à ton pied ici au pays, buvons seulement. ANICET : J'ai même déjà trouvé ma pointure. MARTIN : Hein ! Comment ça ? C'est qui ? ANICET : La serveuse là ! Celle en pantalon jeans noir là. C'est mon goût net net. MARTIN : Hum ! Anicet tu abuses là. Tu ne peux pas sauter du coq à l'âne juste comme ça. Je commence même déjà à me demander ce que tu recherches réellement chez une femme et ne me parle surtout pas de physique hein parceque tout ça est éphémère d'ailleurs ce n'est qu'une coque. ANICET : Je veux une femme pieuse, une qui craint Dieu. Soumise et une bête au lit. Bref quelque chose comme ça. MARTIN : C'est déjà ça ! Mais je doute fort que tu trouves tout ça chez cette fille de nuit. ANICET : Qu'est-ce que tu en sais ? Si d'autres trouvent leur épouse aux deuils pourquoi ne trouverais je pas la mienne au snack ? MARTIN : Ah ! De toutes les façons, seul ton bonheur compte, le reste c'est un détail. ANICET : Exactement ! C'est donc après quelques heures de discussion que Martin décida de rentrer chez lui en me faisant comprendre que le toqué porte de Béatrice se ferait le weekend. J'étais resté pour essayer d'aborder la serveuse qui ne me calculait même pas. Très déterminé à atteindre mon objectif, je restai jusqu'à la fermeture pour me rapprocher d'elle. Je m'étais présenté et miraculeusement elle avait fait pareil. Esther Abanda était son nom. Une très belle demoiselle à la voix suave. Elle était mon pari gagnant ! ESTHER : Vous ne lâchez pas l'affaire hein. Même devant autant de froideur vous avez persisté. ANICET : Oui je suis ainsi quand je sais exactement ce que je veux. ESTHER : Et que voulez vous ? ANICET : Vous raccompagner dans un premier temps et apprendre à vous connaître par la suite. ESTHER : Je vois mais ce n'est pas possible. Je ne peux pas me faire accompagner par un inconnu... ANICET : Mais il est une heure moins et je me ferais énormément de souci si je ne me rassure pas que vous êtes chez vous. ESTHER : Ne vous inquiétez pas Monsieur. J'ai un chauffeur. Bonne nuit ! M'avait elle dit en se dirigeant vers une moto garée non loin du snack. C'est donc en flash qu'elle passa devant moi conduite par un Monsieur non identifiable vu le casque qu'il portait. Elle m'avait laissé sur la chaussée et c'est très abattu que je rentrai chez moi en ayant une seule idée en tête la conquérir. Il ne me restait plus qu'une semaine pour rentrer en France et je devais m'activer pour au moins avoir le contact de cette dernière... Elle me fascinait, m'obsedait à la limite. À cause d'elle j'avais appuyé sur ‹‹ pause ›› dans ma vie puisque non seulement je ne passais plus mes journées chez mes parents mais encore je ne causais plus avec Audrey comme avant. Ce fut même une chance pour Martin que j'assistai à son toqué porte l'esprit ailleurs. Toutes les nuits, je me rendais au snack où travaillait cette dernière et ce n'est que deux jours avant mon départ que je réussis ma mission avec brio. Cette nuit-là, elle termina tôt et je profitai de l'occasion pour lancer les graines. ANICET : Bonsoir Esther ! ESTHER : Salut Monsieur ! ANICET : Appelle moi Anicet voyons ! Et puis tu peux me tutoyer. Je vois que tu as vite terminé aujourd'hui et j'ai même remarqué que ton chauffeur n'est pas là. J'aimerais bien te raccompagner aujourd'hui. ESTHER : Tu as tout juste sauf que je ne rentre pas chez moi. ANICET : Raison de plus alors pour partager un peu de ton temps. ESTHER : Ce n'est pas possible aujourd'hui. Je vais à l'hôpital. A

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