Le Dieu de ma femme

fois. Me menaça t'elle en secouant mon téléphone, qui était entre ses mains, dans tous les sens. ANICET : Esther c'est une fille que j'ai rencontré pendant mon séjour au C

tous les jours pendant nos heures creuses et l'on s'envoyait sans retenu des photos de nous mais ce n'était pas suffisant. En effet, la relation avait prit une autre tournure que je ne voulais qu'une seule chose... Tout officialiser. Tellement je l'avais dans la peau que c'est tout excité que je fis par de la situation à Martin un week-end. Je l'avais invité tuer le temps chez moi autour d'un bon vin blanc. MARTIN : Mon frère en matière de vin il n'y a pas ton deux. Tu connais le vin massa. À mon mariage j'aurais besoin de tes services en ce qui concernera l'achat du bon vin. Dit-il après avoir vidé son verre à trois reprises. ANICET : Et le mariage c'est pour quand ? MARTIN : Je cherche encore l'argent mon frère. Toi même tu as vu comment le toqué porte m'a mis à terre. ANICET : Encore les bassa ? Et dire qu'il te manque la dot et le mariage civil. MARTIN : Pardon qu'ils me laissent souffler un peu. Je m'occupe de leur fille depuis plus de 5 ans maintenant donc j'ai déjà assez prouvé mon sérieux. Tout ce qui me dérange maintenant c'est que l'enfant ne vient pas. ANICET : Hum ! Ça ne t'inquiètes pas ? MARTIN : Pas vraiment et ça peut s'expliquer. Mon passage occasionnel au pays n'est peut être pas assez suffisant pour qu'elle conçoive. Ce n'est pas facile mon frère. ANICET : J'imagine ! Moi au moins j'ai la garantie que la mienne peut accoucher car elle a déjà un enfant. MARTIN : Qui ça ? Attend Tamo... Ne me dis pas que tu as une nouvelle conquête. ANICET : On peut dire ça comme ça. Bref, je suis en couple depuis peu avec Esther la fille du snack. MARTIN : NOOOOONNNN ! S'écria t'il tout surpris. ANICET : Ah oui ! Et je compte bien l'épouser. J'espère seulement ne pas te devancer. MARTIN : Tamo toi te marier ? Avec une fille de nuit ? Ça c'est le monde en l'envers. Attend pince moi un peu peut-être je suis en train de rêver. ANICET : Bah tu ne rêve pas ! Cette meuf est incroyable. C'est une mère célibataire battante et qui craint Dieu. MARTIN : Je vois ! Mais tu ne trouves pas que c'est un peu précipité ton envie de l'épouser aussi vite ? ANICET : Tu es jaloux ? MARTIN : Ne raconte pas n'importe quoi ! Jaloux de toi pourquoi alors que je ne souhaite que ton bonheur depuis qu'on se connait. ANICET : Hummmm ! Eh bien si je dis ça c'est parceque si je m'en tiens à tes propos, ta question n'a pas de place. MARTIN : Hum ! ANICET : Bah oui ! D'un coup tu veux mon bonheur et d'un autre coup, tu t'offusque parceque je désire me marier. MARTIN : Tamo tu es toujours comme ça. Tu mélanges tout. Moi je suis ravi de savoir que tu désires te marier mais permets moi tout de même d'exprimer mon inquiétude ou alors je n'en ai pas le droit. ANICET : Tu as tout à fait le droit de t'inquiéter et vraiment désolé pour ma réaction. MARTIN : Tu vas devoir travailler cet aspect là sinon tu vas commettre l'irréparable un jour par manque de maîtrise. ANICET : J'ai compris boss ! MARTIN : Lol. En passant à quel niveau se situe Audrey dans tout ce que tu viens de me dire là ? ANICET : Il y a longtemps que c'est terminé entre elle et moi. Je l'ai chassé de chez moi. MARTIN : Alors là, chapeau bas ! Mais qu'avait elle fait pour mériter un traitement pareil ? ANICET : Tu ignores quoi sur les blanches ? La jalousie mal placée jusqu'à insulter ma famille mon frère. Pardon je n'aime pas le manque de respect. MARTIN : Massa ! En même temps je me demandais toujours comment tu faisais pour les supporter celles là. Tellement imbu de leurs personnes juste à cause de leurs couleurs de peau. ANICET : Si tu n'as pas le cœur tu ne peux pas supporter les folles là. MARTIN : Mais faut croire qu'elle t'a rendu un grand service. ANICET : Tu ignores quoi ? J'ai une fois bondi sur l'occasion. MARTIN : C'est ça même ! De toutes les façons, bienvenue dans le club des relations à distance. Comme ta kekette aime se promener là, cette fois tu vas rester tranquille. ANICET : Gars est ce que ça va alors être facile ? Surtout que même Esther ne sent pas la chose. Il va falloir que je descende au pays la sécuriser d'abord tu vois un peu. MARTIN : C'est important mon frère ! Mais comment vas tu t'y prendre avec ton travail serré là ? C'est à peine que toi et moi on se voit alors que nous sommes dans la même ville. ANICET : Je vais trouver un moyen. J'ai même déjà une piste. J'ai entendu dire qu'il y'a une commission qui va descendre au pays pour les audits dans notre filiale. Je vais encore creuser cette piste et voir comment m'insérer dans la c